Afin que l'élu recueille la majorité des suffrages exprimés, ainsi que le dispose la Constitution (article 7), seuls deux candidats sont autorisés à se présenter au second tour.
Elle est de moins en moins observée lors des élections législatives, où il faut obtenir au moins 12,5 % des électeurs inscrits pour pouvoir se maintenir (dans le cas où deux autres candidats ont aussi franchi le seuil de 12,5 %); sa raréfaction est abordée plus loin.
Lors des élections législatives ou des élections des conseillers départementaux, ne peuvent se maintenir que les candidats ayant obtenu les voix d'au moins 12,5 % des inscrits ou, à défaut, les deux candidats arrivés en tête.
Mode de scrutin
Pour être élu au premier tour, le candidat doit avoir obtenu la majorité absolue, soit plus de 50% des suffrages exprimés. Le cas échéant, un second tour est organisé 15 jours plus tard, entre les deux candidats arrivés en tête au premier tour.
Si aucun candidat n'est élu dès le 1er tour, un 2d tour est organisé une semaine plus tard. Seuls certains candidats peuvent se présenter au 2d tour : Les 2 candidats qui sont arrivés en tête. Les candidats suivants, à condition d'avoir obtenu un nombre de voix au moins égal à 12,5 % du nombre des électeurs inscrits.
Il s'agit des deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrage au premier tour ; Est élu au second tour le candidat ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés. Le second tour a lieu le deuxième dimanche suivant le premier tour.
Texte. « Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Les modalités d'application du présent article sont fixées par une loi organique. »
Pour être élu, le candidat doit obtenir plus de la moitié des suffrages exprimés. Si aucun candidat n'est élu lors du 1er tour, les 2 candidats arrivés en tête sont autorisés à se présenter au 2d tour, qui a lieu 2 semaines après. La prochaine élection présidentielle doit avoir lieu en 2027.
Dans une élection au scrutin majoritaire à deux tours, le ballottage ou ballotage est une situation dans laquelle aucun des candidats n'a réuni la majorité requise au premier tour. On doit donc organiser un second tour.
Louis-Napoléon Bonaparte est le seul président élu, avec plus de 74 % des voix au premier tour.
En France, les bulletins blancs sont décomptés séparément et annexés au procès-verbal depuis le 21 février 2014 . Ils sont comptabilisés dans les résultats des scrutins, et ne sont plus considérés comme des votes nuls.
En France. En France, le code électoral considère que si une enveloppe contient plusieurs bulletins, le vote est nul quand les bulletins portent des listes et des noms différents. En France, le vote nul n'a pas de conséquences sur le résultat d'un scrutin public.
Un électeur qui ne se rend pas aux urnes peut se voir infliger une amende de 40 à 80 € , et jusqu'à 200 € en cas de récidive. Si l'électeur ne se présente pas à 4 reprises dans un délai de 15 années, il sera rayé des listes électorales pour 10 ans.
Le quinquennat entre en vigueur à l'occasion de l'élection présidentielle de 2002 : il se substitue ainsi au septennat et Jacques Chirac devient ainsi le premier président de la République à effectuer un quinquennat (2002-2007) qui sera limité à deux mandats consécutifs en 2008.
Il s'obtient en divisant le total des suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir. Chaque liste obtiendra autant de sièges que son score contiendra de fois ce quotient électoral.
Arrivé en tête du premier tour, le président sortant Emmanuel Macron (27,85 %) affronte Marine Le Pen (23,15 %), un duel identique à celui du scrutin de 2017.
Électeurs. Le scrutin législatif est ouvert à tous les électeurs des scrutins nationaux inscrits sur les listes électorales, c'est-à-dire à toute personne : âgée de 18 ans au moins à la date du premier tour. n'étant pas déchue de ses droits civiques.
Emmanuel Macron est reconduit pour un deuxième mandat au terme de l'élection présidentielle d'avril 2022. Le président sortant remporte au second tour 58,54 % des suffrages exprimés face à Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national (RN).
27 avril 1969
Le référendum portant sur la régionalisation et la réforme du Sénat est rejeté par 52,4% des voix. Charles de Gaulle s'était engagé à quitter le pouvoir en cas de non. Fidèle à sa promesse, il démissionne le lendemain. Il est provisoirement remplacé par le Président du Sénat Alain Poher.