[Transition] Ainsi, ne rencontrer aucun obstacle est impossible, car, qu'on en ait conscience ou non, on est toujours inscrit dans une forme de déterminisme.
Souvent, on assimile la liberté à la possibilité de faire tout ce que l'on veut sans limite naturelle ou conventionnelle. Ainsi, être libre signifie ne pas être soumis à une volonté autre, ni à une contrainte extérieure. L'esclave n'est pas libre, car tout ce qu'il peut faire dépend de la volonté de son maître.
C'est ce qu'on appelle en philosophie la liberté d'indifférence, et Descartes disait « c'est le plus bas degré de la liberté de l'Homme ». L'Homme est effectivement libre, il se détermine à choisir quitte à ce que ces choix là se révèlent être des erreurs. Mais il ne faut pas s'engager pour s'engager.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
La liberté sans règle ni devoir s'autodétruit nécessairement sauf à croire, illusoirement que un individu (moi) peut être le maître absolu de tout les autres, c'est à dire d'être suffisamment fort pour être définitivement le plus fort, ce qui est rigoureusement impossible.
La liberté se définie souvent comme l'absence de contraintes, (violence physique ou morale pour nous obliger à faire quelque chose que l'on ne veut pas ou nous empêcher de faire quelque chose que l'on aimerait faire),c'est pouvoir faire ce que l'on veut sans être empêché par quelqu'un ou quelque chose extérieur à nous ...
Etre libre, c'est se penser par soi-même sans influence. C'est ce qu'il appelle la soumission de l'autorité. La soumission à l'autorité nous fait perdre le sentiment de responsabilité. Etre libre, c'est penser par soi-même, avoir un esprit critique sur ce qu'on nous fait vivre.
Qui a le pouvoir d'agir, de se déterminer à sa guise : Être libre de ses décisions. 5. Qui n'est soumis à aucune contrainte, à aucun contrôle, à aucune restriction : Avoir la libre disposition d'un bien.
En effet, Kant nous dit qu'une volonté libre et une volonté soumise aux lois morales sont une seule et même chose. Autrement dit faire son devoir, c'est nullement renoncer à sa liberté. Bien au contraire, c'est actualiser, concrétiser ou réaliser sa liberté.
De nos jours, on l'appelle souvent « liberté morale », et le Vocabulaire de la Société Française de Philosophie en donne la définition suivante : « Etat de l'être humain qui réalise dans ses actes sa vraie nature, considérée comme essentiellement caractérisée par la raison et la moralité.
Refuser de fréquenter autrui, c'est alors perdre la liberté, ce "bien inaliénable". Or, selon Rousseau, "renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme". Refuser de vivre en société s'apparente ainsi à un simple refus de cette liberté.
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (article4 de la DDHC de 1789). C'est parce que tout le monde a un droit égal à la liberté que ma liberté est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Notre liberté n'est donc pas absolue.
La liberté s'acquiert par la connaissance de soi, tant du soi rationnel que du soi irrationnel et inconscient. La raison lève de nombreuses servitudes, et nous rend humains ; sans elle, nous ne serions guère plus que des animaux.
Celle-ci est indépendante de toute cause extérieure. La volonté peut donner consentement à telle ou telle chose, quand bon lui semble. Elle « est tellement libre de sa nature qu'elle ne peut jamais être contrainte ».
La liberté, le plus simplement possible peut-être définie par l'absence de chaînes. Un esclave par exemple est un homme qui n'est pas libre. L'homme libre ne peut être soumis, c'est celui qui fait ce qu'il veut, qui ne souffre d'aucune contrainte.
L'homme n'est pas le maître de son destin et ne le sera jamais ; sa raison même progresse toujours en le poussant vers l'inconnu et l'imprévisible, et c'est là qu'il apprend de nouvelles choses.
Le choix fait partie de la réalité même de notre existence : « Pour la réalité humaine, être, c'est se choisir » [3] cit., p. 495.. Notre identité n'existe pas de toute éternité, mais nous sommes ce que nous font nos choix.
Epictète, qui était né esclave, formule, peut-être le premier, une théorie de la liberté : « ce qui dépend de nous est libre, ce qui ne dépend pas de notre volonté est asservi ». Autrement dit, nous sommes totalement libres de notre imagination, de nos idées, de nos rêves, même si nous sommes empêchés d'agir.
C'est la liberté qui est considérée comme absolue : on ne dit rien du caractère de la conscience qui peut être, elle aussi, considérée comme absolue ou relative. De même, la liberté, pour certains, sera considérée comme relative.
Le devoir est ainsi profondément lié à la loi, mais il trouve son origine dans le désir de conservation de soi des individus. Plus généralement, les devoirs visent à ce que chaque homme contribue autant qu'il le peut au bonheur d'autrui (Pufendorf).
À première vue, il semblerait donc que les devoirs soient l'ensemble des règles sociales que nous respectons pour vivre ensemble le plus pacifiquement possible. Ce sont donc des règles utiles pour la société et pour le bien-être de la collectivité.
1La sagesse des nations semble couramment tenir le devoir comme l'ombre du droit, et son pénible, quoique inévitable, envers. On répète donc souvent que, toute chose ayant son prix, il n'est point de privilège qui n'implique des responsabilités.
L'homme n'a pas seulement besoin d'un maître parce qu'il penche vers la liberté. L'homme a une nature, ou plutôt il y a d'abord de la nature en l'homme. L'être humain est animal ; il a des instincts, il est sensible.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.