Pardonner est plus difficile qu'oublier. C'est, en gardant en mémoire ce qui a été fait, reconstruire la relation à l'autre en lui reconnaissant un avenir, en ne l'enfermant pas dans la conduite passée. Pardonner, c'est donc refuser de réduire la personne de l'autre à son seul comportement passé.
rancunière. Enclin à la rancoeur, incapable de pardonner quelqu'un pour une action considérée comme un tort personnel.
“Tout est pardonnable, excepté le mensonge, l'infidélité et la trahison.” Vos avis (4) : “Ce qui est pardonnable est d'avance pardonné. D'où l'aporie : on n'a jamais à pardonner que l'impardonnable.”
Conseils à l'entourage. Une personne qui refuse de pardonner n'est pas prête, dans un premier temps, à écouter. La seule phrase à lui dire, que vous soyez le témoin ou l'objet de son ressentiment, c'est : « Je comprends. » Rappelez-lui aussi que la discussion mérite d'être reprise plus tard.
Oublier est manifestement impossible.
Dire à quelqu'un d'oublier, c'est comme lui dire de voler. Même ainsi, les personnes ayant une faible estime de soi ont tendance à se haïr et à se blâmer d'être incapables d'accomplir des choses même manifestement impossibles.
Comme l'amour, le pardon est un don et il ne peut être forcé. Le pardon n'est pas une obligation dont il faudrait se culpabiliser ou culpabiliser les victimes, souvent les plus faibles, de ne pas y répondre.
Qui mérite d'être pardonné, d'être excusé, à propos de choses.
On pardonne tant que l'on aime. Lorsque les femmes nous aiment, elles nous pardonnent tout, même nos crimes. Quand elles ne nous aiment pas, elles ne nous pardonnent rien. Pas même nos vertus.
Pardonner ne veut pas dire accepter ce qui est arrivé. Cela veut dire qu'on se refuse à l'adversité qui empoisonne la vie. Il faut pardonner pour son propre bien.
Parlez à un proche de confiance.
Parlez à un ami ou un parent. Une fois cela fait, vous devriez vous sentir mieux dans votre peau et être prêt à pardonner. Vous pouvez aussi demander à un proche en qui vous avez confiance la façon dont il s'y prendrait pour pardonner à quelqu'un qui l'aurait trahi.
“S'excuser, c'est une forme d'aveu de faiblesse dans l'esprit de certains, c'est se rabaisser à l'autre et reconnaître d'une certaine manière sa propre impuissance”, décrypte Maïté Tranzer*, psychologue clinicienne à Paris. Ne pas s'excuser est alors un moyen de montrer de l'assurance, de se sentir fort.
Changez vos pensées pour passer d'un état de rancune à un état de reconnaissance. Il est vrai que la rancune ne vous fait du mal qu'à vous-même, parce que c'est vous qui ressentez des émotions négatives envers une autre personne. Pour combattre ce sentiment de rancune, remplacez-le par un sentiment de reconnaissance.
Avoir du mal à présenter des excuses a très souvent un lien avec une haute estime de soi anormale. Tout en voulant conserver leur dignité sans s'abaisser à dire qu'ils ont tort, les personnes qui ont du mal à présenter des excuses ne veulent en réalité pas avouer leur faiblesse.
Un autre obstacle au pardon est l'imputation de certains motifs aux autres. Nous nous disons : « cette personne est étourdie ou négligente » ou « cette personne ne m'apprécie pas » ou « elle l'a fait exprès ». Nous jugeons durement les méfaits des autres.
Le pardon est un soin pour notre cœur car, faire le choix de pardonner, c'est faire le choix de guérir son cœur. Nous avons tous(tes) vécu des évènements qui nous ont blessé(e)s, que ce soit pendant l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte… Et sur notre cœur, certaines de ces blessures sont toujours à vif.
Le pardon est libérateur, qu'il soit reçu ou accordé
Il faut verbaliser, nommer la faute, mettre des mots sur sa douleur, aller jusqu'à faire des reproches afin d'initier un véritable dialogue. Il s'agit de revisiter le passé, le réécrire ensemble. On réinterprète le passé contre l'oubli.
Commençons par une définition : le pardon est le fait de vaincre son ressentiment envers un offenseur, non pas en niant son droit à ce ressentiment, mais en s'efforçant de considérer l'offenseur avec bienveillance, compassion et même amour, tout en sachant que cet offenseur, par son attitude, a renoncé à son droit à un ...
Pour pardonner, il faut accepter de nommer et de regarder sa réalité en pleine face, sans faux-fuyants. Car au bout de l'exercice, c'est vous qui devez trouver un soulagement dans la décision que vous allez prendre. Qu'elle soit de rompre enfin avec votre mari, ou de poursuivre votre chemin avec lui malgré la faute.
Mon comportement insensé était un malheureux accident, mais mon amitié pour toi ne l'est pas. Dire que l'on regrette est facile. J'espère que tu sauras être plus sage que moi, et que tu sauras me pardonner. Je suis sincèrement désolé.
► En prendre conscience et l'accepter pour lever le mécanisme de défense, de déni et de refoulement de la blessure. Pour cela, il faut oser en parler avec un ou plusieurs proches si on a la force et l'impulsion de le faire.