Tomber enceinte après cette fausse couche, qu'elle soit précoce ou tardive, est tout à fait possible, avec une grossesse se déroulant normalement. La fausse couche spontanée isolée touche environ 15 % des grossesses.
Si la fausse couche intervient tôt, c'est-à-dire au cours des 4 à 6 premières semaines de grossesse, votre ovulation aura lieu dans les 2 à 4 semaines qui suivent la fausse couche. Vous pouvez tout à fait tomber enceinte à ce moment-là soit avant le retour de votre cycle menstruel.
Une fausse couche isolée n'altère en rien la fertilité. Elle n'a aucune incidence sur le succès des grossesses futures. Il est donc tout à fait possible de retomber enceinte après une fausse couche. En revanche, des fausses couches à répétition peuvent être le signe d'un problème de fertilité au sein du couple.
Votre ovulation devrait avoir lieu dans les 2 à 4 semaines suivant votre fausse-couche. Par contre, plus votre corps est imprégné par les hormones de grossesse, plus la première ovulation après la fausse-couche peut mettre du temps à apparaître.
Pendant neuf mois, vos règles ont disparu et voilà que quelques semaines après la sortie de la maternité, elles sont sur le point de faire leur réapparition. C'est ce qu'on appelle le retour de couches.
Si vous avez fait une fausse couche incomplète, une consultation médicale sera nécessaire. Ils surveilleront votre rétablissement par une échographie et des analyses de sang (2).
L'examen gynécologique et échographique sont essentiels après une fausse couche afin de déterminer si un traitement médical ou chirurgical (ou aucun) est nécessaire.
Bien s'entourer
Après une fausse couche, il est normal d'avoir des craintes lors d'une grossesse. Il est essentiel de s'entourer de gens compréhensifs qui ne se contenteront pas de nous dire de rester positives et d'arrêter d'y penser. «Les femmes ont besoin de dire qu'elles sont inquiètes, explique Manon Cyr.
Sauf dans de très rares cas où des complications sont intervenues après l'interruption de la grossesse (comme une infection de l'utérus), il n'existe pas de risque particulier à retomber enceinte après une fausse couche précoce.
À 25 ans, en moyenne, le risque de fausse couche est de 12 % par cycle, alors qu'il passe à 50 % à 42 ans. Mais il n'y a pas que l'âge. Certains facteurs peuvent augmenter les risques de fausse couche : consommation de cigarettes, d'alcool ou de café, et sport intensif pendant la grossesse.
Durant la grossesse, l'acide folique est primordial, car il aide à la production de l'ADN et, ainsi, au développement du système nerveux, de la colonne vertébrale, du cerveau et du crâne du fœtus. Il contribue également à la fabrication des globules rouges et permet de réduire les risques de fausse couche.
Selon une étude menée par le département de Psychologie de la City de l'University of London, publiée dans la revue Scientific Reports, les antécédents d'exposition au stress psychologique peuvent augmenter le risque de fausse couche jusqu'à 42%.
L'aspirine et l'héparine sont largement utilisées comme stratégie préventive pour réduire le risque élevé de fausses couches à répétition chez les femmes ayant des anticorps antiphospholipides (AAPL).
Dans l'alimentation, la consommation quotidienne de fruits et de légumes frais dans les 3 mois précédant et suivant le début de grossesse diminuerait le risque de fausse couche précoce (2).
Une fausse couche se manifeste en effet généralement par des saignements et des douleurs pelviennes. D'autres signes peuvent donner l'alerte, comme des seins qui dégonflent d'un coup, ou des nausées qui s'apaisent.
Toutes les méthodes de prise en charge d'une fausse couche peuvent causer de la fatigue, des nausées, une sensibilité des seins ou d'autres symptômes de grossesse. Ces symptômes peuvent persister pendant 1-2 semaines environ, car votre corps élimine lentement toutes les hormones de grossesse.
Stress et grossesse : les risques chez le bébé
Certains stress peuvent aussi provoquer chez les enfants des pathologies infectieuses, des maladies de l'oreille, des voies respiratoires.
Le curetage est réalisé sous anesthésie locale ou générale et dure 10 à 15 minutes. Le médecin racle la muqueuse utérine à l'aide d'une curette, afin de retirer toute trace de placenta. Il est possible de prescrire une injection d'ocytocine pour aider la contraction de l'utérus et éviter les risques d'hémorragie.
Dès lors que vous envisagez une grossesse, avant même de tomber enceinte, une complémentation en acide folique (ou folate, ou vitamine B9) est recommandée.
Dans la très grande majorité des cas, les fausses couches n'entraînent pas de complications et n'ont aucun impact négatif sur les grossesses futures. Rarement, une infection de l'utérus s'installe et provoque de la fièvre et des écoulements vaginaux purulents et nauséabonds.
La listériose
C'est une intoxication alimentaire d'origine bactérienne. Chez la femme enceinte, la listériose peut provoquer des vomissements, une diarrhée, des maux de tête, mais aussi une fausse couche, un accouchement prématuré ou la mort du fœtus.
Cependant, dans certains cas, vous pouvez obtenir un résultat positif erroné pour les raisons suivantes : une grossesse récente (ex. : après une fausse couche, un accouchement récent ou un avortement), certains kystes ovariens rares, certains médicaments contenant l'hormone hCG, comme certains traitements de fertilité.
"Lors d'une fausse couche, l'activité cardiaque s'arrête. Avant que le saignement arrive, il faut compter une quinzaine de jours. Le saignement n'est en fait que la traduction d'un phénomène qui s'est déjà passé. En général les saignements durent une semaine, pour une fausse couche à 8 ou 9 semaines.