L'homme ne peut exister sans les autres, mais la coexistence a souvent pour effet l'exploitation des uns par les autres. C'est le constat de Marx et de Rousseau.
Il a donc parfois besoin d'autrui pour alimenter sa propre conscience. Cependant, grâce à ses capacités personnelles, l'Homme peut se débrouiller et être totalement responsable de lui-même et ne souhaite pas toujours avoir l'aide des personnes qui l'entoure.
Oui, il est possible survivre seul, même sur une île déserte. Cependant, pour vivre une vie épanouie, mieux vaut être bien entouré de collègue, famille et ami. Alors que certaines personnes disent que mieux vaut vivre seule que mal accompagné, moi je dirais que mieux vaut être accompagné d'un inconnu que d'être seul.
Nous avons besoin d'autrui non seulement pour subvenir à nos besoins premiers, mais aussi pour développer nos facultés intellectuelles (comme le langage, le savoir, la connaissance) et nos facultés affectives.
Si l'on ne peut vivre sans mémoire, l'oubli est une fonction tout aussi utile dans la vie. Il n'est pas qu'une déficience de la mémoire. Il est aussi une force, sans laquelle il nous est impossible de vivre dans le présent. Digérer le passé, voilà un impératif essentiel à l'équilibre psychique.
Le travail est donc l'activité qui permet à l'Homme de ne plus être esclave de sa nature et d'accéder à l'estime de soi. C'est-à-dire que lorsque l'Homme travail, tout ce qu'il construit « il doit en avoir tout seul le mérite et n'en être redevable qu'à lui-même ».
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
On a besoin des autres dans la vie de tous les jours : pour partager ce que l'on vit, vivre des expériences, rire, se sentir bien !
Le but de n'importe quelle action serait d'augmenter notre plaisir et/ou diminuer notre souffrance. Il dérive de cette constatation que « ce qui est bien est ce qui amène le plus de bonheur à la plus grande quantité de personne possible ». Pour Bentham, le sens de la vie est le « principe du plus grand bonheur ».
La société a donc pour fonction de socialiser et d'éveiller l'esprit de l'Homme. Mais elle est aussi un cadre, qui permet à l'Homme de transmettre sa culture ainsi que les pratiques matérielles et spirituelles qui la caractérisent.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Les personnes solitaires ont fait le choix de vivre ainsi parce qu'elles se sentent mieux de cette manière. Ce n'est pas un problème en soi que vous êtes amené(e) à résoudre. C'est un choix assumé. Être une personne solitaire fait partie de votre personnalité.
L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme. L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait.
Axe1: On peut vivre sans nuire aux autres. Argument2: L'homme étant un être de conscience, cette faculté lui permet de poser des actes réfléchis. Grâce à la conscience morale, il arrive à faire la distinction entre ce qui est bon et ce qui est mauvais.
Autrui présente cette particularité d'être un autre moi-même, un alter ego, mais qui n'est pas moi. Ainsi, de par ses différences, autrui peut être une menace pour moi : toutefois il peut exister une coexistence pacifique.
Selon cette approche, la vie est susceptible d'être significative : nous pouvons lui conférer un sens grâce à notre sensibilité. Jean Grondin parle d'une « saveur de la vie » et le sens de la vie est pour ainsi dire une capacité de « sentir » et de jouir de la vie.
Ne pas emprunter les pas d'un autre, devenir soi-même, voilà ce qui donne un sens à la vie. Même si parfois je suis découragé par l'humanité, je fais partie de ceux qui trouvent qu'il y a toujours des êtres rares qui peuvent croiser leur route. Il suffit d'être attentif. Ces êtres sont des guides.
On trouve nos vies complexes parce qu'on ne vit pas dans le moment présent. Quand on vit un problème, on se passe mentalement les étapes pour le régler en boucle, on entre en contact avec les efforts nécessaires, on se sent envahi, les étapes s'entremêlent et là, ça devient complexe.
Si notre façon humaine d'exister est si marquée par notre relation à autrui, c'est parce qu'il s'agit d'une dimension essentielle de nos vies. Plus précisément, le lien humain est ce qui façonne notre devenir et notre identité. Vivre avec les autres constitue en ce sens un élément fondateur de notre existence.
L'autre est quelqu'un qui est différent de soi : par rapport à soi, c'est une sorte d'étranger. Ce terme « autre » peut désigner à la fois plusieurs personnes ou bien une seule.
Il nous faut vivre en communauté parce que l'Esprit nous y contraint, ce même esprit qui depuis le prophétisme et le christianisme primitif a toujours de nouveau conduit des hommes à vivre en communauté.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
La logique et l'intelligence reposent en partie sur la mémoire, car il faut avoir acquis des connaissances pour résoudre des problèmes ou créer. Comme le disait Picasso, la peinture c'est comme le chinois, ça s'apprend.
L'aphasie est un trouble du langage allant de la difficulté de trouver ses mots à une perte totale de la faculté de s'exprimer. Elle est causée par dommages du cerveau provoqués dans la majorité des cas par un accident vasculaire cérébral. Le rétablissement dépend de la gravité de la lésion.