Oui, mais pas tous. Associée à d'obscurs scénarios d'apocalypse, la manipulation de la mémoire à des fins thérapeutiques existe pourtant bel et bien. Et elle permet même de transformer des vies.
Des chercheurs de l'université de Californie à San Diego ont réussi à effacer et réactiver de manière sélective une mémoire chez le rat. Cette prouesse a été possible en stimulant des circuits neuronaux à des fréquences qui renforcent ou affaiblissent les synapses.
Mais pour que le cerveau efface les "bonnes informations", celles que vous ne souhaitez plus avoir en tête, il suffirait de ne penser dans la journée qu'aux choses réellement importantes pour vous, et mettre de côté les données parasites et inutiles, qui prennent de la place (pour rien) dans votre mémoire.
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Lorsque le cerveau se sent en danger, il enclenche en effet un système d'autoprotection menant à deux possibilités : prendre de plein fouet le moment présent associé au mauvais souvenir et réagir sur le coup des émotions, ou mettre de côté ces flashs anxiogènes pour continuer d'avancer.
Si vous y pensez, essayez d'entamer une conversation avec une autre personne. De cette façon, vous pourrez vous concentrer sur ce qu'elle dit et pas sur vos pensées. Si vous voyez cette personne tous les jours, imaginez-la dans votre tête comme une autre personne. Buvez de l'eau.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
Et elles peuvent apparaître bien plus tard : avec des flashbacks, un ressenti des mêmes douleurs, insécurités, angoisses… Si vous avez des reviviscences, vous souffrez peut-être d'un état de stress post-traumatique. Ce sont des indices concrets d'une mémoire « piégée »…
Selon l'étude de chercheurs américains de l'université de Virginie, publiée dans la revue scientifique Nature Neuroscience, un médicament, le fingolimod, peut faire disparaître de notre mémoire certains événements traumatisants en bloquant une protéine qui sert à former un souvenir dans le cerveau.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Ces chercheurs de l'Institut de technologie de Californie (Caltech) révèlent le secret de cette stabilité : les souvenirs « forts » ont été codés par plusieurs équipes de neurones qui travaillent ensemble de manière synchrone, ce qui leur confère une redondance ou une démultiplication qui leur permet de perdurer dans ...
Il peut s'agir d'une cataracte grave (l'opacité du cristallin brouille la vision), d'une dégénérescence maculaire liée à l'âge (perte de la vision centrale précise), d'un glaucome compliqué (une hypertension qui comprime le nerf optique) ou de toute autre pathologie de l'œil ou des voies visuelles.
L'oubli est un élément essentiel à l'intelligence humaine car il permet de se concentrer sur ce qui est important. Une mémoire efficace ne se conçoit pas comme une accumulation de données : la conservation d'informations trop précises peut en effet s'avérer contre-productive.
Dites-vous sans arrêt que ce n'est pas la réalité. Regardez quelque chose de tranquille ou d'amusant après. Regardez un film comme Amour et Amnésie, Un mariage trop parfait ou une autre comédie romantique. Essayez également de regarder quelque chose de comique, car cela vous fera rire et vous mettra de bonne humeur.
Selon la chercheuse, les conséquences peuvent être dramatiques, notamment par ce qu'elle appelle l'effet de vague : soumis à une suggestion, les victimes d'un faux souvenir sont non seulement enclin à en parler autour d'eux, mais en plus rajoutent des détails inventés de toute pièce.
Les souvenirs refoulés peuvent vous revenir de diverses façons, y compris par un déclencheur, des cauchemars, des flashbacks, des souvenirs corporels ou des symptômes somatiques. Cela peut entraîner un sentiment de déni, de honte, de culpabilité, de colère, de blessure, de tristesse, d'engourdissement, etc.
La majorité des adultes situent leurs premiers souvenirs d'enfance entre 3 ans et 4 ans. Avant cela, ils ont presque tout oublié. C'est ce qu'on appelle l'amnésie infantile. En fait, vers 8 mois, les bébés sont capables d'avoir quelques petits souvenirs.
Cette amnésie de notre enfance s'expliquerait donc par cette mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire. Ces processus servent à la formation, la consolidation et la récupération de souvenirs. En pleine formation à cet âge, ils ne seraient donc pas en mesure de remplir pleinement leur rôle.