Pour les petites tumeurs, on peut également enlever une partie intermédiaire du pancréas. Cette opération s'appelle une « pancréatectomie centrale ». Une reconstruction de l'intestin est alors nécessaire. Les opérations de la tête du pancréas se font en général par chirurgie ouverte, dite « laparotomie ».
L'ablation complète du pancréas crée un diabète qui doit être traité avec de l'insuline. En cas d'ablation partielle, il faut veiller à ce que les tissus pancréatiques soient suffisants pour la production d'insuline. Un traitement par insuline est toutefois parfois aussi nécessaire.
Il est possible de vivre sans pancréas avec un traitement par insuline alors indispensable et injectée par voie sous cutanée et des enzymes pancréatiques prises par voie orale.
"On peut effectivement enlever tout le pancréas mais en général, on évite parce que l'on tombe sur des diabètes extrêmement difficiles à équilibrer. Les qualités de vie des patients peuvent par la suite être difficiles. Au niveau des greffes, des tentatives ont été faites. Ce n'est pas une pratique courante.
Les chances de survie ou les chances de guérison sont faibles. Seule la chirurgie (possibles pour 20% environ des patients), associée à la chimiothérapie, peut entraîner la rémission de ce cancer.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant.
Le pancréas est un organe vital de l'organisme. Cet organe est une glande possédant plusieurs fonctions sécrétrices. Celles-ci sont notamment essentielles à la digestion des aliments et à la régulation de la glycémie.
Survivante du cancer du pancréas depuis sept ans, Sindy Hooper continue à déjouer les prédictions et elle compte sur les recherches sur le cancer effectuées à L'Hôpital d'Ottawa pour lui sauver encore la vie un jour.
Le cancer du pancréas est celui dont le taux survie à cinq ans demeure le plus faible, allant de 7,9% au Royaume-Uni (le plus bas) à 14,6% en Australie (le plus élevé), pays où les progrès pour traiter ce cancer ont été les plus importants.
Différents examens peuvent être pratiqués pour diagnostiquer la maladie lorsqu'une suspicion apparait : une échographie, une endoscopie, un scanner ou une biopsie. Pratiquée dans 80 à 90% des cas, cette dernière permet de confirmer le diagnostic de cancer en prélevant des cellules du pancréas.
Si vous êtes atteint du cancer du pancréas, vous pourriez avoir différents types de diarrhée. Chez certaines personnes dont un canal biliaire est bloqué, les selles peuvent avoir la couleur de l'argile.
Cancer du pancréas en phase terminale
On dit d'un cancer qu'il est en phase terminale lorsque les cellules cancéreuses ont envahi l'ensemble de l'organisme. Cela se traduit par un amaigrissement important, une grande fatigue, une perte d'appétit et des douleurs plus ou moins marquées.
Le pancréas s'enflamme et n'est plus fonctionnel. Un abus d'alcool, des médicaments, une chute sévère de tension, une intervention chirurgicale, des facteurs auto-immuns peuvent aussi en être à l'origine –dans certains cas, cependant, la cause demeure inconnue.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
La tumeur peut provoquer des douleurs intenses en regard de l'estomac qui peuvent se propager aux côtes ou dans le dos vers la colonne vertébrale. Chez certaines personnes, ces douleurs sont parfois prises au début pour des douleurs rhumatismales.
Dans 90% des cas, la douleur est ressentie au niveau de l'estomac, soit au-dessus du nombril. Elle va être transfixiante, c'est à dire qu'elle va traverser et arriver au niveau du dos. Elle est aussi associée à des nausées et des vomissements.
La pancréatite aiguë et chronique commence habituellement par des douleurs dans le haut de l'abdomen. Généralement, la douleur se propage directement vers le milieu du dos. Cette douleur survient après la consommation d'alcool ou à la suite d'un repas. Elle est souvent accompagnée de nausées et de vomissements.
Le cancer du pancréas, ce tueur invisible.
La chirurgie reste le traitement central. Elle bénéfice beaucoup de la chimiothérapie, de la radiothérapie, mais sans chirurgie, il est vraiment difficile de guérir un cancer digestif. Cette chirurgie est souvent impossible dans le cancer du pancréas donc ça reste un cancer très difficile à traiter.
Deux théories ont été proposées pour expliquer l'importante mortalité liée au cancer du pancréas. La théorie classique suggère qu'il s'agit d'un cancer hautement agressif qui s'étend très rapidement aux autres organes, cette rapidité d'évolution laissant peu de temps pour permettre d'intervenir efficacement.