Son importance a été très clairement saisie par les grands philosophes comme SOCRATE avec son précepte « Connais-toi toi-même » et DESCARTES avec sa formule « Cogito ergo sum ; Je pense donc je suis ». La deuxième conclusion ne fait aucun doute : il est essentiel de philosopher pour vivre pleinement et authentiquement.
Ne pourrait-on pas dire que l'acte de philosopher est normal ( ce qu'on peut attendre de...) chez un être raisonnable sensiblement affecté qui peut toujours exercer sa liberté de penser: c'est normal, bien ajusté au type idéal: un être raisonnable sensiblement affecté.
Pourquoi des philosophes ? Comme nous allons le montrer, la philosophie constitue le cadre dans lequel l'homme peut comprendre le monde et agir sur sa propre vie. Elle fournit les outils par lesquels il peut découvrir la vérité et utiliser son esprit pour améliorer sa vie.
“Philosopher n'est qu'une façon de raisonner la mélancolie.” “L'amour sans philosopher C'est comme le café Très vite passé.” “Quand on chérit le plaisir, il ne faut pas philosopher pour le diminuer.” “Philosopher comme parler et vivre est un engagement et ne peut être que cela.”
Non, la philosophie n'est pas dangereuse; elle n'annonce nul péril, elle ne nuit à aucun ordre, puisque, précisément elle dit simplement l'ordre des choses. "Concevoir ce qui est, est la tâche de la philosophie, car ce qui est, c'est la raison.
Elle est inutile en tant qu'elle ne propose aucun choix pratique, aucune option particulière en dehors d'elle-même. Elle ne donne pas un sens particulier, elle est une certaine orientation de la pensée. Par conséquent, la philosophie n'est pas tout. Elle ne permet pas de vivre, encore moins de survivre.
Par analogie, le but négatif de la philosophie est de détruire le dogmatisme et les prétentions erronées du sens commun : « Elle nous débarrasse du dogmatisme arrogant de ceux qui n'ont jamais traversé les régions du doute libérateur, et elle vivifie notre sens de l'étonnement en nous montrant les choses les plus ...
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
Dans la suite de l'entretien avec Pivot, Jankélévitch dit que la philosophie ne sert à rien, mais qu'elle suppose en revanche une pratique : elle se fait, plutôt qu'elle ne se dit.
“On s'attache souvent moins à la femme qui touche le plus qu'à celle qu'on croit le plus facilement toucher.” “La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.” “Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.”
Il faut philosopher, c'est-à-dire penser pour penser, pour agir et pour exister, pour assumer une existence authentique, consciente d'elle-même, de ses valeurs, de ses fins et de sa raison d'être.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
« Philosopher », c'est travailler à élever l'âme vers le ciel des Idées ; or, elle est enchaînée à la réalité de la matière, en particulier à celle du corps humain.
L'utilité de la philosophie ? Aujourd'hui la philosophie comme la science sont utilisées pour établir des hypothèses. Alors que chez les anciens, la science consistait à constater objectivement le réel et la philosophie consistait à connaître les réalités que cachaient les choses visible.
A. − [Sans compl. prép.] Réfléchir, raisonner selon les principes de la philosophie; chercher la raison profonde des choses, réfléchir sur la signification de l'existence humaine.
La philosophie n'a aucune limite puisque elle est abstraite. Ancien(ne) étudiant(e) en Probabilités L'auteur a 603 réponses et 69 k vues de réponse 27 janv.
1« L'homme ne peut se passer de philosophie, dit avec raison Jaspers. Aussi est-elle présente, partout et toujours... La seule question qui se pose est de savoir si elle est consciente ou non, bonne ou mauvaise, confuse ou claire » [1] JASPERS, Introduction à la philosophie, trad.
« La philosophie joue un rôle central dans l'éducation. »
L'étude de cette matière devrait permettre aux élèves d'avoir des discussions approfondies sur des idées, encourager l'ouverture d'esprit et développer des compétences de communication et de pensée », a-t-elle déclaré.
Le but premier de la philosophie est de contribuer à la conversation démocratique nourrissant les grands débats de notre société, comme celui sur la laïcité.
Une pensée authentique, en philosophie, doit être pensée d'elle-même, être apte à rendre compte de soi, donc exercer à son endroit une réflexivité critique. Philosopher n'est pas seulement ni essentiellement penser à quelque chose, comme on le dirait de l'imagination, du rêve ou de la perception.
Ainsi naissent l'autoritarisme et ses suites… Un autre grand danger de la réflexion philosophique (peut-être le premier et le seul) serait celui de faire basculer son adepte dans les certitudes de ses vérités acquises et non plus de constamment chercher des vérités qui continueront à bâtir son « bonheur » ici-bas.
On serait donc bien dans la fin de la philosophie au sens que lui donne Heidegger pour qui "Fin de la philosophie signifie : début de la civilisation mondiale en tant qu'elle prend base dans la pensée de l'occident européen. La fin de la philosophie au sens de sa ramification en sciences" (Questions IV p118).
▬A bien des égards, la philosophie apporte beaucoup à l'humanité et cela en tant qu'amour, étude de la sagesse et mère de toutes les sciences. En effet, au niveau moral, c'est la philosophie qui cimenta nos valeurs éthiques en transformant l'homme, d'un animal stupide et borné en un être intelligent et perfectible.