Ce n'est pas de tout qu'il faut se souvenir, mais de ce qui est nécessaire pour l'épanouissement de nos facultés cognitives et pour la vie. En d'autres termes, il ne faut pas empêcher les fonctions de la mémoire de s'équilibrer par elles-mêmes, sans quoi nous risquons de porter atteinte à nos fonctions vitales.
Cerveau : les vertus de l'oubli
En général, on considère qu'une bonne mémoire permet de retenir de nombreuses informations sur une longue période. En neurobiologie, ces problèmes révèlent souvent des pathologies. Mais l'oubli reste indispensable au bon fonctionnement du cerveau.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Lorsque le cerveau se sent en danger, il enclenche en effet un système d'autoprotection menant à deux possibilités : prendre de plein fouet le moment présent associé au mauvais souvenir et réagir sur le coup des émotions, ou mettre de côté ces flashs anxiogènes pour continuer d'avancer.
Selon la chercheuse, les conséquences peuvent être dramatiques, notamment par ce qu'elle appelle l'effet de vague : soumis à une suggestion, les victimes d'un faux souvenir sont non seulement enclin à en parler autour d'eux, mais en plus rajoutent des détails inventés de toute pièce.
La majorité des adultes situent leurs premiers souvenirs d'enfance entre 3 ans et 4 ans. Avant cela, ils ont presque tout oublié. C'est ce qu'on appelle l'amnésie infantile. En fait, vers 8 mois, les bébés sont capables d'avoir quelques petits souvenirs.
Il fait partie de ces très rares individus dotés d'hyperthymésie (ou hypermnésie autobiographique). En anglais, on appelle HSAM (Highly superior autobiographical memory) ces personnes ayant des capacités hautement supérieures à la moyenne en termes de mémoire autobiographique.
L'hypermnésie est un syndrome caractérisé par une mémoire exceptionnelle. L'hypermnésie autobiographique ou hyperthymésie, rare, engendre la capacité de se souvenir très précisément et sans effort de chaque jour de sa vie à partir d'un moment spécifique de son enfance.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux.
Le fait d'oublier était souvent considéré comme un échec du cerveau à retenir les données mais les spécialistes estiment que certaines parties du cerveau sont faites pour la perte de mémoire.
D'abord, l'oubli n'est pas un ennemi de la mémoire. C'est un phénomène non seulement banal mais aussi indispensable, qui permet au cerveau de faire le tri dans la masse d'informations qui nous parviennent en continu et qui ne peuvent pas être toutes enregistrées.
Cette amnésie de notre enfance s'expliquerait donc par cette mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire. Ces processus servent à la formation, la consolidation et la récupération de souvenirs. En pleine formation à cet âge, ils ne seraient donc pas en mesure de remplir pleinement leur rôle.
1Le cerveau humain est extraordinaire et même les souvenirs les plus lointains, ceux de notre toute première enfance, restent gravés dans notre mémoire comme des photos inaltérables alors que l'on a oublié tant de choses récentes.
Les chercheurs constatent que : · A l'âge de 5 et 6 et 7 ans, les enfants se souviennent de 63 à 72% des événements du début de la vie, · à l'âge de 8 ou 9 ans, les enfants se souviennent d'environ 35% des événements du début de la vie.
Aujourd'hui, la fausseté n'est établie que lorsque les faits contredisent les souvenirs, par exemple lorsqu'un examen médical réfute une remémoration, fût-elle explicite et détaillée, de viol et d'avortement.
Parfois, nous oublions des choses et, parfois, nos souvenirs présentent une réalité approximative voire très déformée. Il se peut aussi que notre cerveau construise le souvenir d'un évènement qui ne s'est jamais passé. Ces faux souvenirs ne sont pas toujours anodins quant aux conséquences qu'ils peuvent engendrer.
La question des faux souvenirs est une question scientifique qui reste très étudiée. Depuis les travaux précurseurs de Loftus, de nombreuses études ont validé le fait que les souvenirs peuvent être influencés et que de faux souvenirs peuvent être implantés en mémoire de plusieurs manières.
Il recommande une consommation accrue de 10 composants sains, parmi lesquels les légumes à feuilles vertes, le poisson, les baies, les noix… et la limitation de 5 composants néfastes comme le fromage, les viandes rouges, les beurre et margarine, les aliments frits, les pâtisseries et sucreries.
La logique et l'intelligence reposent en partie sur la mémoire, car il faut avoir acquis des connaissances pour résoudre des problèmes ou créer. Comme le disait Picasso, la peinture c'est comme le chinois, ça s'apprend.
Mots croisés, Sudoku et autres puzzles
Les mots croisés, le Sudoku et les autres jeux de mémoires que contiennent les journaux locaux permettent d'améliorer les capacités cognitives.