Les changements climatiques vont continuer à s'aggraver, mais même si les plus récents rapports scientifiques, dont celui dévoilé lundi par l'ONU, n'ont rien de particulièrement réjouissants, les chercheurs sont unanimes à dire qu'il n'est pas trop tard pour sauver la planète ou l'humanité.
Limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C nécessiterait que les émissions mondiales de gaz à effet de serre atteignent leur pic avant 2025 et soient réduites de 43 % d'ici 2030, rappellent les auteurs de cette lettre.
La seule solution d'après les scientifiques : changer complètement de mode de transports, d'alimentation, de production. En gros, l'un des plus grands changements de l'histoire de l'Humanité.
Mais tous les scientifiques s'entendent sur un point : fin 2020, rien n'est encore perdu. Sous réserve de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre dès aujourd'hui.
La vie sur la terre s'arrêtera dans environ 2,8 milliards d'années, selon une étude menée par Jack o'Malley-James, astrobiologiste à l'université de St. -Andrews. Notre Soleil va lentement se réchauffer à mesure qu'il avancera en âge.
Il y a de fortes chances pour qu'il n'y ait plus la moindre trace d'humanité puisque le réchauffement climatique aura rendu la planète si aride qu'on ne pourra plus survivre aux fortes chaleurs (et ça risque d'arriver un peu plus tôt que dans 3000 ans, mais bon finissez quand même votre tasse de café).
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
Pour notre Terre, le point de non-retour pourrait se situer quelque part entre +1 et +2 °C par rapport aux moyennes des températures préindustrielles. Une situation qui pourrait survenir, dans un scénario de business as usual, au plus tard, d'ici fin 2045. Mais au plus tôt, dès les derniers jours de 2027 !
on aura majoritairement adopté la mobilité douce en ville comme la marche, le vélo, la trottinette ; les villes laisseront plus de place à la nature ; la consommation sera plus durable privilégiant les produits locaux et les circuits courts.
Au lieu d'être 10 milliards en 2050, ce que prévoit l'ONU, on ne sera que 2 ou 3 milliards. Donc, soit on sera mort, soit on aura des proches, des amis morts. Ce sera une espèce de tristesse, de dépression mondiale. Tout cela à cause du réchauffement climatique ?
Notre planète va mal: réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions des sols et de l'eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d'extinction effarant des espèces vivantes, etc.
Désormais, en 2050, ces 40°C sont devenus la norme pour la ville et elles vont continuer à augmenter dans les années à venir: nos étés vont être de plus en plus brûlants, les canicules et les nuits tropicales vont se multiplier.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen).
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Les températures en France en 2050
Et lors de ces pics de chaleur, le thermomètre pourra atteindre les 50 degrés, comme en Australie. En comparaison, les experts estiment qu'il fera dans le centre et nord de la France une météo similaire à celle actuellement du Sud-Est du pays.
Si l'on s'en réfère aux cycles de Milankovitch évoqués au début de cet article, les prochaines périodes favorables à une glaciation auront lieu d'ici 40.000 à 60.000 ans.
« Au total, j'ai compilé environ 70 critères pour en déduire que Puy-de-Dôme, Creuse et Corrèze sont actuellement les territoires les plus adaptés pour les années à venir ».
En 2100 la Terre compte 11 milliards d'habitants, elle sort d'une crise énergétique de plusieurs décennies. Malgré une transition énergétique réussie le réchauffement climatique atteint +5°C, avec de graves conséquences pour la disponibilité de l'eau, de la nourriture et de l'habitat.
Le réchauffement climatique
Les gaz à effet de serre, dus à la combustion du pétrole, du gaz et du charbon qui servent entre autre à produire de l'électricité et de la chaleur participent à la pollution de la planète et sont la principale cause du réchauffement climatique actuel.
Aujourd'hui, nous en sommes à 1,2 degré de réchauffement et nous observons déjà des extrêmes climatiques et une volatilité sans précédents dans toutes les régions et sur tous les continents. Nous nous dirigeons vers une augmentation de la température de 3 à 5 degrés Celsius au cours du XXIe siècle.
Ainsi, sans effet de serre, la température moyenne sur la Terre serait de -18 °C et peu d'eau serait sous forme liquide. Cet effet a donc une influence bénéfique puisqu'il permet à notre planète d'avoir une température moyenne de 15° C, et donc la vie sur terre.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
En 2025, la population mondiale pourrait atteindre de 7,5 à 9,5 milliards d'habitants, contre 5,8 aujourd'hui. En 2040, l'accumulation des gaz à effet de serre pourrait avoir entraîné un réchauffement de 1° C à 2° C de la température moyenne de la planète et une élévation de 0,2 à 1,5 mètre du niveau des océans.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.