La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Le président de la République française Charles de Gaulle déclare le 3 juillet la reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie par la France, et celle-ci est proclamée en Algérie le 5 juillet 1962 , pour coïncider avec la date du traité de capitulation du Dey Hussein en 1830.
La journée nationale est fixée au 19 mars, jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. Cette journée permet de commémorer les accords d'Évian du 18 mars 1962, de rassembler et rendre hommage à toutes les victimes civiles ou militaires qui sont tombées durant la guerre d'Algérie et les combats au Maroc et en Tunisie.
La délégation est venue en Suisse, depuis Tunis, par un vol spécial de Swissair. La protection de la délégation est assurée par l'armée suisse. Les membres de la délégation du GPRA sont transportés à Evian par des hélicoptères de l'armée suisse. Le 18 mars 1962, la signature a lieu à l'Hôtel du Parc.
Début janvier, le groupe Sonatrach avait annoncé des investissements de 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l'exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que la prospection et l'extraction de gaz.
Des civils sont assassinés par l'ALN dans des charniers. D'autres sont atrocement torturés dans des « centres d'interrogatoires » puis exécutés. Des harkis sont crucifiés sur des portes, certains ont la musculature arrachée avec des tenailles. Les massacres incluent parfois des femmes et des enfants.
Quelles sont les causes de la guerre d'Algérie ? L'Algérie revendique depuis longtemps son indépendance alors qu'un large mouvement de décolonisation a lieu après la Seconde Guerre mondiale dans le monde entier. Le passage à la lutte armée du FLN (front de libération nationale) est le déclencheur.
Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie. Il y avait des pacifistes, de fervents défenseurs de l'Algérie française, des « planqués » et des « guerriers ».
L'une des raisons avancées pour justifier l'opération est de se débarrasser des pirates barbaresques qui infestaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des repaires était justement le port d'Alger, et de mettre fin à l'esclavage subi par les populations chrétiennes.
La guerre d'Algérie est souvent qualifiée de « guerre sans nom » parce que les gouvernements français successifs ont refusé de lui reconnaître officiellement le nom de guerre jusqu'à la récente loi du 18 octobre 1999.
Le gouvernement français accepte de négocier pour le Maroc et la Tunisie, mais il refuse pour l'Algérie, au motif que « l'Algérie, c'est la France ». C'est en effet une colonie de peuplement avec près d'un million de Français, surnommés les « pieds-noirs », sur un total de dix millions d'habitants.
En fait, le " pied-noir " désigne bien le Français d'Algérie des classes populaires, de même que l'immigré désigne le travailleur économique étranger et non l'agent diplomatique de l'ambassade du même pays. Ce terme aplatit l'identité.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
En fait, il a trois objectifs : rassurer la population européenne et éviter sa révolte (elle ne ferait qu'aggraver la crise algérienne) ; dire son respect du peuple algérien musulman en guerre ; affirmer sa légitimité des deux côtés de la Méditerranée, auprès des civils comme des militaires.
1830-1835. Occupation restreinte
L'histoire de la colonisation de l'Algérie commence avec la capitulation du dey d'Alger en 1830. L'autorité de l'Empire ottoman est transférée à la France, qui, jusqu'en 1835, établira six postes le long du littoral algérien.
Les harkis sont une classe à part des soldats musulmans de l'armée régulière (FSNA ou Français de souche nord-africaine), qui sont 85 000 en 1960. Au total, durant la guerre, l'armée française recense 160 000 contractuels harkis, moghaznis, GMPR (devenus GMS) et un peu plus de 110 000 réguliers.
François Mitterrand, qui est devenu Président de la République en 1981, reste une figure marquante, avec celle de Guy Mollet ou de Robert Lacoste, dans la conduite de cette guerre. Il était, en 1956, le numéro 2 du gouvernement, ce que l'on avait largement oublié.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole. Il s'agit de toutes les catégories d'anciens supplétifs, mais aussi de fonctionnaires ou d'élus.
Les harkis arrivent donc en France, regroupés dans des camps d'internement militaires comme celui de Rivesaltes dans les Pyrénnées-Orientales ou de Bias dans le Lot-et-Garonne.
La France peut compter sur son principal fournisseur, la Norvège, relié par un gazoduc, mais aussi sur le gaz de schiste américain, transporté à l'état liquide dans des navires. Celui-ci peut être réceptionné dans quatre ports français.
Depuis début 2022, l'Algérie a fourni à l'Italie 13,9 milliards de mètres cubes, dépassant de 113 % les volumes prévus initialement. À LIRE AUSSIGuerre en Ukraine : le gaz algérien, une manne pour l'Europe ?