L'hédonisme est plus précis car il affirme que c'est par la recherche du plaisir qu'on trouve le bonheur. L'épicurisme précise qu'il faut rechercher surtout les plaisirs simples et naturels. L'épicurisme est donc un type particulier d'hédonisme, qui lui-même est une des approches possibles de l'eudémonisme.
I. − Adj. Qui se rapporte à l'hédonisme, à la recherche du plaisir; qui procure du plaisir, des impressions agréables. Il ne sait pas non plus l'utiliser [le corps] à des fins hédonistes; si le plaisir survient, c'est par surcroît, non par principe (J.
L'hédonisme se différencie de l'eudémonisme, théorisé notamment par les Épicuriens et les Stoïciens, qui considèrent cette fois-ci la recherche de bonheurs, plutôt que de plaisirs, comme but de la vie humaine.
Du point de vue moral, l'épicurisme est un hédonisme ascétique, c'est-à-dire une quête des plaisirs (hedonè) qu'on s'est exercé (askesis) à sélectionner de façon à ce qu'ils soient vécus sans excès.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Définition de hédonisme
Ce courant de pensée est apparu en Grèce antique notamment avec Aristippe de Cyrène (435-356 av JC) et Epicure (341-270 av. JC). On peut citer aussi le philosophe romain Lucrèce (env. 98-55 av JC), l'anglais Jeremy Bentham (1748-1832) fondateur de l'utilitarisme et le français Michel Onfray.
épicurienne. carpe diem. Qui recherche les plaisirs que la vie peut lui apporter. Exemple : Etre épicurien, c'est profiter des plaisirs simples de la vie !
" Épicure retrouve Platon et le Philèbe : il faut toujours préférer les plaisirs de la pensée aux plaisirs du corps. Si un homme ne veut pas rencontrer la douleur, il lui faut cultiver les plaisirs de l'esprit, qui ne provoquent aucune addiction et nous laissent libres, contrairement aux plaisirs du corps.
La capacité des gens à éprouver du plaisir à court terme contribue au moins autant à une vie heureuse et satisfaisante qu'une bonne maîtrise de soi. L'hédonisme est une doctrine philosophique selon laquelle la recherche du plaisir et l'évitement de la souffrance constituent le but de l'existence humaine.
L'hédonisme vise à la sagesse qui est maîtrise, et d'abord maîtrise de soi. À la différence d'Aristippe, Platon instaure un détour essentiel où la sagesse est à la fois recherche du bien et du vrai qui, s'ils sont coextensifs au cœur de l'Être, ne le sont plus lorsque leur mode d'apparaître est lié au devenir.
HÉDONISME, subst. masc. Doctrine philosophique qui considère le plaisir comme un bien essentiel, but de l'existence, et qui fait de sa recherche le mobile principal de l'activité humaine; p. ext., tendance à rechercher le maximum de satisfactions.
Contrairement aux épicuriens pour qui chaque personne est une individualité qui agit et pense différemment, les stoïciens estiment eux que chaque être correspond à un tout et que les choses arrivent nécessairement comme elles arrivent.
Qui ne songe qu'au plaisir, qui s'adonne aux plaisirs matériels ; sensuel.
Ludwig Feuerbach, Éthique : l'Eudémonisme, 1867-1869 suivi de L'homme est ce qu'il mange, 1862.
Les plaisirs sont de courte durée, le bonheur perdure. Mais ce qui les distingue avant tout est la sécrétion des neurotransmetteurs qu'ils libèrent l'un et l'autre dans notre cerveau : les plaisirs fabriquent de la dopamine et le bonheur, de la sérotonine.
bien-être, bonheur, contentement, gaieté, joie, satisfaction.
profiteur, profiteuse
Personne qui cherche à tirer profit de toute occasion, en général aux dépens des autres.
altruiste. Dévouement, se consacrer à autrui de façon désintéressée, sans rien attendre en retour.
Propre, relatif au jansénisme.
Pour un matérialisme hédoniste est sans aucun doute l'une des pièces maîtresses de l'œuvre de Michel Onfray. C'est en tout cas l'ouvrage qui définit réellement la philosophie et la morale de l'auteur.
Le père fondateur de l'école stoïcienne, Zénon de Cittium (à ne pas confondre avec un autre Zénon, Zénon d'Élée, qui est connu pour ses paradoxes sophistiques), avait installé son école sous des portiques (stoa) à l'ombre desquels il donnait ses cours.
Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur.