En 1973, non loin de Dallas, au Texas, Marie Harris découvre un matin dans son jardin, une chose étrange qu'elle décrit comme « mousseuse, crémeuse et jaune pâle, similaire à une omelette, pas plus gros qu'un cookie ».
Apparu sur Terre il y a un milliard d'années, le blob ou Physarum polycephalum est une créature intriguante qui fascine les scientifiques. Cet organisme composé d'une seule cellule est quasiment immortel.
Le blob est, comme nous, issu de la fusion de deux cellules sexuées. Elles ne sont pas appelées ovules ou spermatozoïdes, car le blob possède 720 sexes différents. Une fois dans un milieu humide, ces cellules sexuées (appelées spores comme pour les champignons) partent en quête d'une cellule de type de sexe différent.
Physarum polycephalum, plus couramment appelé blob, est une espèce unicellulaire de myxomycète de l'ordre des Physarales, vivant dans les milieux frais et humides tels que les tapis de feuilles mortes des forêts ou le bois mort. Cet amibozoaire est classé depuis 2015 parmi les mycétozoaires.
Le blob n'est composé que d'une seule cellule de très grande taille, mais qui comprend des millions de noyaux (qui contiennent chacun une copie de son ADN). Dans la nature, on le trouve sur le sol humide des forêts.
En 1973, non loin de Dallas, au Texas, Marie Harris découvre un matin dans son jardin, une chose étrange qu'elle décrit comme « mousseuse, crémeuse et jaune pâle, similaire à une omelette, pas plus gros qu'un cookie ».
C'est là que le blob présente des avantages. D'abord, il est facilement cultivable en laboratoire et ensuite, il peut être conservé dans un état unicellulaire pendant très longtemps, comme une seule et unique cellule géante. C'est donc un modèle idéal pour étudier l'impact du temps sur ces organismes.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
Le blob passe par différentes formes au cours de son cycle biologique. Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments.
Le blob est jaune. On dit souvent qu'il ressemble à une omelette ! C'est un organisme qui peut prendre n'importe quelle forme. Il forme des pseudopodes (comme des petits bras) dans de multiples directions lorsqu'il explore son environnement.
la levure de blé maltée ou d'avoine et de bière! Les graines de chia, de tournesol avec une préférence pour les graines germées, essayez-les et l'habitat de votre blob deviendra un jardin! Tous les champignons (crus) de Paris, de saison ou tous ceux que vous pourrez trouver dans votre jardin!
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure. Et pour cela, il n'a besoin que de jaune d'œuf ou de flocon d'avoine.
En laboratoire, les scientifiques nourrissent le blob avec de l'avoine. Le blob en raffole, l'avoine ne coûte pas cher et il est facile à conserver. Il peut aussi manger un grand nombre de légumes mais il n'aime pas la viande.
Cet organisme indestructible n'est-il pas une menace ? Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
La première chose à faire lorsque l'on veut adopter un blob est de s'assurer que votre maison offre les conditions de vie adéquates pour un blob. Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide.
Parmi ses capacités, des chercheurs toulousains ont déjà démontré que grâce à l'apprentissage il pouvait apprendre et mémoriser. Une nouvelle confirme cette possibilité que le blob emmagasine des souvenirs sur de brèves échéances grâce à son système veineux.
Il est unicellulaire, il n'est constitué que d'une seule cellule. Il est intelligent, se nourrit, respire et bouge, mais n'a pas de cerveau, de visage, de membres, de poumons ou de muscles. Le blob se nourrit d'avoine, de jaunes d'œuf mais le plus souvent de champignons.
Si votre blob devient noir, cela peut indiquer un stress ou une phase de sporulation.
Le blob tire son surnom du film de science-fiction The Blob (1958) dans lequel une masse.
En parallèle, des élèves de près de 4000 classes étudieront d'autres blobs... sur Terre cette fois-ci. Existe-t-il des espèces immortelles? Aucune espèce ne l'est : prédateurs, maladies, absence de nourriture et bien sûr vieillissement peuvent causer la mort.
Le blob, préférant les endroits sombres et humides, vit souvent sur les écorces d'arbre et les bois morts. Certains blobs vont croître sous la neige, dans les régions montagneuses comme les Alpes et même dans certains milieux désertiques. Je suis sûre qu'il y en a plein dans les belles forêts du Québec.
Le blob Australien : C'est un très bon blob pour commencer, en effet sa patience le rend relativement simple à élever et son intelligence sera parfait pour vos premières expériences. Le blob Américain : Le blob américain est reconnu pour son grand tempérament, courageux et robuste, il aimera prendre des risques.
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
Dans ses veines, le sens de circulation du sang change de direction toutes les deux minutes. En contractant ce réseau, il déplace sa membrane en faisant un pas en avant, un demi-pas en arrière. Cela ressemble au mouvement de petites vagues.