Au total, on estime que six millions de personnes ont été exposées aux rayonnements, qui se sont propagés à travers l'Europe et la Russie. La Biélorussie a absorbé plus de 70 % des radiations. Il existe une zone d'exclusion de 2 600 km2 autour de l'usine de Tchernobyl, qui est toujours fermée au public.
Les sources de radioactivité
L'homme est exposé à des rayons radioactifs naturels provenant de la Terre et de l'Espace. Les radiations émises par la Terre en uranium et thorium (54 %) et les rayons cosmiques (11 %) représentent à eux seuls 65 % des radiations que l'homme reçoit par an.
Le complexe industriel de Maïak en Russie
La ville est considérée encore aujourd'hui comme le lieu le plus radioactif de la planète.
Le plutonium 239 est, avec l'uranium 233 et l'uranium 235, l'un des trois principaux isotopes fissiles utilisés par l'industrie nucléaire ou à des fins militaires.
Ajaccio, Saint-Etienne ou la centrale nucléaire de Cattenom figurent parmi ces zones ou la radioactivité, mesurée régulièrement, est la plus élevée.
Les conclusions des experts envoyés sur place par le général Groves sont largement diffusées : aucune contamination radioactive sur Hiroshima et Nagasaki.
Elle se trouve à 96 km au nord de Kiev. La ville de Tchernobyl est connue pour la catastrophe à la centrale nucléaire de Tchernobyl, bien que cette centrale se trouve dans la ville de Pripiat à 13 km au Nord-Ouest de Tchernobyl, qui a eu lieu le 26 avril 1986 à 1 h 23, provoquée par la fusion du réacteur.
Comment s'en protéger ? Pour se protéger du rayonnement béta, une simple feuille d'aluminium de quelques millimètres suffit. On peut également utiliser une feuille de verre ou un écran d'un centimètre de plexiglas, qui permet d'arrêter une majorité des particules bêta.
une irradiation externe à très forte dose de tout l'organisme, même brève, peut être mortelle car elle détruit un grand nombre de cellules, une contamination interne peut se révéler mortelle si elle touche des organes vitaux (cœur, foie, poumon, système nerveux central).
Depuis, le plutonium est essentiellement produit au cœur des centrales nucléaires. En effet, une partie des neutrons émis lors de la fission transforment les noyaux d'uranium 238 (qui composent le combustible nucléaire) en plutonium.
Les bananes (130 becquerels de potassium 40 par kilogramme) sont par exemple suffisamment radioactives pour être détectées par les portiques de sécurité aux États-Unis. La denrée alimentaire naturellement la plus radioactive est la noix du Brésil (600 becquerels au kilogramme).
L'homme peut être exposé à la radioactivité par une exposition externe (examen médical par exemple) ou interne. L'exposition interne caractérise l'incorporation de radionucléides qui sont "des particules radioactives incorporées dans le corps par inhalation ou ingestion d'aliments contaminés.
Si la source de rayonnement ingérée ou inhalée est suffisamment forte, l'être contaminé peut devenir lui-même une source de rayonnements. La contamination peut se propager dans la chaîne alimentaire : un être devient contaminé lorsqu'il ingère un animal ou une plante contaminée.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
La centrale de Tchernobyl n'est plus occupée par les troupes russes depuis le jeudi 31 mars 2022, selon les autorités ukrainiennes. L'AIEA confirme que le transfert de responsabilité du contrôle de la centrale aux autorités ukrainiennes avait été formellement noté « par écrit ».
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
Elles sont également responsables de brûlures et de nausées et à plus long terme, de cancers. Pour s'en protéger, là encore, les experts recommandent de se réfugier au cœur d'un bâtiment. Selon eux, un mur d'acier, de béton, ou même de la terre compactée, offrent une véritable protection.
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur. Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux. Ne pas aller chercher les enfants à l'école.
« Le principal problème posé par les incendies est l'exposition des pompiers aux radiations. C'est pour eux que le danger est le plus important. » Le plus grand risque est lié à la dose inhalée, à cause de la pénétration des radionucléides dans les poumons.
Une problématique centrale, dix ans après la catastrophe nucléaire, que le pays devra régler au plus tôt avant l'automne 2022, date à laquelle l'espace de stockage de Fukushima-Daiichi se retrouvera entièrement saturé d'eau contaminée.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Un masque à gaz, ou masque anti-gaz , est une protection contre certaines armes chimiques et armes biologiques et contre les agents radioactifs. Il se porte sur le visage et couvre les entrées des voies respiratoires (bouche, nez) et souvent les yeux ainsi que d'autres tissus sensibles du visage.