En cas de burn out sévère, le médecin traitant qui coordonne la prise en charge pourra adresser son patient à un psychiatre. Il est important par ailleurs qu'il se mette en contact avec le médecin du travail (avec l'accord du patient) pour que les conditions de travail soient analysées.
Dormir, se reposer
Ce repos absolu pendant lequel le salarié en burnout met en jachère son esprit et son corps est indispensable pour l'aider à prendre du recul et reprendre pied. Il s'agit d'un temps de reconstruction donc les activités de relaxation, de bien-être ou sportives sont fortement recommandées.
Faire une pause
Et c'est un choix tout à fait valide. Si le burn-out n'est pas encore reconnu comme une maladie professionnelle, il n'en reste pas moins une période de souffrance et d'épuisement physique et moral. Et il est tout à fait normal et légitime que vous preniez le temps de prendre soin de vous.
En cas de burn-out, votre médecin peut vous délivrer un arrêt de travail . Dans ce cas, vous pourrez bénéficier d'Indemnités journalières (IJ) délivrées tous les 14 jours par l'assurance maladie, à compter de votre 4e jour d'arrêt, afin de compenser en partie votre perte de salaire.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
S'assurer d'être totalement remis physiquement. Un burn-out se manifeste par plusieurs degrés. Qu'il s'agisse de la perte de certaines facultés intellectuelles ou du corps qui lâche, il est vital de se reposer. Si le corps sait lancer des signaux d'alarme, c'est aussi un bon indicateur qu'on est prêt à retravailler.
Retourner au travail fait partie du traitement.
Pour cela, la spécialiste décrit plusieurs critères : le patient ne doit plus avoir de troubles du sommeil, il doit avoir récupéré un minimum de 50% de son énergie habituelle et enfin il doit avoir déjà intégré dans son quotidien de nouvelles attitudes.
Il faut généralement plusieurs mois – cela varie selon les individus, la sévérité du burn-out et le contexte professionnel – pour retrouver le taux d'occupation que l'on avait auparavant, puis «encore six mois pour consolider le nouvel équilibre», constate Catherine Vasey.
Quelle est la durée nécessaire pour sortir d'un burn-out ? La guérison du burn-out peut être plus ou moins longue selon les cas. Vous pouvez très bien avoir seulement besoin de quelques semaines après un arrêt de travail, de repos et d'un aménagement de votre charge de travail.
Le « burn-out », ou « syndrome d'épuisement professionnel », est un état mal défini au sens médical et psychiatrique du terme (par rapport à une maladie), mais qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement vis-à-vis de l'activité professionnelle et un sentiment d'échec, voire d'incompétence, dans son travail.
Les conséquences du burnout peuvent être psychologiques comme physiques. Perte de motivation, sentiment d'échec, difficulté à se concentrer, une fatigue persistante, des douleurs, des troubles du comportement alimentaire, un sommeil perturbé, des troubles anxieux et dépressifs.
Pour sortir du burn out, la prise en charge est urgente et l'arrêt de travail, vivement conseillé. Ce processus doit se faire en trois phases, à respecter de manière scrupuleuse, sous peine d'un grave risque de rechutes ou de séquelles.
Poser des limites
« Parfois, ils n'ont pas la reconnaissance qu'ils méritent de leur chef, ou ne parviennent pas à déléguer », explique Florian Ferreri. Il faut donc se fixer les limites d'un nouvel équilibre. On ne vient pas trop tôt, et on ne reste pas trop tard. À midi, on va déjeuner, se promener, respirer.
La première étape pour le médecin comme pour le patient est de reconnaître le burnout au double sens du terme de « reconnaissance », à savoir de l'identifier et de le nommer comme tel, mais aussi de fournir un premier lieu, un premier moment où le patient puisse se sentir « reconnu » dans sa plainte et ses difficultés.
Néanmoins, le principal inconvénient du mi-temps thérapeutique est la perte de salaire qu'il engendre. Le montant des indemnités journalières sont déterminés par la Sécurité sociale et le montant du salaire versé par l'employeur va dépendre du nombre d'heures travaillées.
Le burn-out apparaît généralement de façon progressive. Il résulte d'un état de stress chronique lié au travail, provoqué à cause de la fatigue, de surmenage ou d'objectifs trop ambitieux ou irréalisables. On parle également de plus en plus du burn-out émotionnel, qui peut toucher le domaine personnel.
Le burn-out arrive d'un coup, accompagné d'angoisse, de dépression, d'agitation : Aconitum napellus 9 CH, 5 granules, 3 fois par jour jusqu'à amélioration. En cas d'épuisement, avec manque de confiance en soi, perte de poids : Silicea 9 CH, 5 granules, 3 fois par jour.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.