Fermez les portes et les fenêtres et arrêtez les systèmes de ventilation, de chauffage ou de climatisation. Les pièces situées au centre du bâtiment ou au sous-sol offrent une meilleure protection.
Plus généralement, en cas d'attaque nucléaire, p our se protéger des radiations, il faut rapidement rejoindre un bâtiment, si possible un bâtiment en béton armé, précise un article de Ça m'intéresse. Une fois abrité, il convient de se tenir à distance des portes, des fenêtres, des issues de secours ou d'aération.
Un sous-sol, un parking souterrain, le métro ou le centre d'un grand bâtiment moderne en brique ou en béton constitueront un abri adéquat. Mettez-vous à l'abri ou derrière un objet solide pour éviter d'être dans le champ direct du point d'explosion. Si vous êtes en voiture, réfugiez-vous dans un abri à proximité.
Un abri antinucléaire souterrain se cache aux portes de Lyon. Au milieu de kilomètres de couloirs souterrains, le centre opérationnel qui surveille le ciel en France abrite un lieu protégé des attaques nucléaires et chimiques, près de Lyon.
La construction de bunker est donc soumise aux mêmes règles d'urbanisme qu'une annexe de logement de type “ouvrage enterré”. Ainsi, si votre abri fait une surface inférieure à 20m2, il vous suffira faire une déclaration préalable de travaux auprès de votre mairie.
L'emplacement du bunker
Il doit être à distance d'une étendue d'eau, car cela peut rendre le terrain instable et friable. Par ailleurs, il doit être à l'écart des arbres, parce que les racines peuvent endommager la construction.
Les particules radioactives libérées dans l'atmosphère retombent sur l'ensemble du globe. A chaque explosion aérienne, des particules radioactives sont libérées dans l'atmosphère à une altitude qui dépend des conditions du tir. Elles y séjournent de quelques heures à quelques mois avant de retomber au sol.
Dans le cas des expositions internes, il faut surtout éviter le contact et l'ingestion de substances radioactives. On se protège d'une irradiation externe par des écrans, notamment pour les rayons gamma, pénétrants, les rayons alpha et bêta étant arrêtés par de très faibles épaisseurs de matière.
Les conséquences globales d'une guerre nucléaire sont potentiellement terribles : passé un certain seuil d'utilisation, la poussière éjectée dans la haute atmosphère par les explosions nucléaires bloque le rayonnement solaire, stoppant la photosynthèse et refroidissant gravement le climat planétaire.
Une chance de guerre nucléaire de 1 % dans les 40 prochaines années devient après 8 000 ans une chance de 99 %. Tôt ou tard, les chances seront contre nous. Même si chaque année nous diminuons le risque par deux, nous ne pourrons jamais atteindre zéro.
Selon la nature de l'événement et ses évolutions, le Préfet sur conseil de l'ASN peut décider, par anticipation, de prendre trois types de mesures de protection : la mise à l'abri des populations, la prise de comprimés d'iode et/ou l'évacuation.
L'un des moyens les plus connus pour réduire les risques de radioactivité est de saturer la thyroïde en iode. Lors d'une explosion nucléaire, l'iode radioactif (iode 131) est libéré dans l'air. Notre organisme ne fait pas la différence entre l'iode stable et l'iode radioactif.
L'impact provoque la réaction nucléaire, par fission. L'explosion provoque un flash lumineux aveuglant, suivi d'une onde thermique et d'une onde de choc ou « effet de souffle ». La boule de feu (6 000 °C au centre, 1 300 °C à 600 m) carbonise tout sur les 500 premiers mètres et incendie sur 3,5 km de rayon.
En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années. Et ce n'est pas tout !
La fonction de l'eau est d'arrêter les rayonnements (donc protéger les opérateurs) et de refroidir le combustible.
Le risque de cancer de la thyroïde dû à l'iode radioactif diminue avec l'âge. Chez les personnes de plus de 40 ans, la fonction thyroïdienne est plus souvent déréglée, surtout dans les régions pauvres en iode comme la Belgique.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
La Russie est ainsi suivie de près par les Etats-Unis avec 5.044 armes nucléaires disponibles. A eux seuls, ces deux Etats ont entre leurs mains plus de 80% des armes nucléaires mondiales. Arrive ensuite, loin derrière, la Chine, troisième puissance nucléaire mondiale avec ses 500 ogives.
Tête nucléaire TNA
La puissance maximale de cette arme thermonucléaire est de 300 kt.
Son très faible taux de CO2 - quatre fois moins que le solaire par exemple - en fait une énergie indispensable à la transition bas carbone. Le nucléaire permet d'éviter les rejets de 2 milliards de tonnes de CO2 chaque année dans le monde, soit l'équivalent de la production de 400 millions de voitures. Le saviez-vous ?
Prévoir l'aération de son bunker
Aussi, faudra-t-il penser à installer un système de ventilation à la surface et le dissimuler par la suite pour éviter que le tuyau ne soit visible et attire l'attention. Par ailleurs, des filtres à air peuvent être mis en place afin de ne pas laisser passer les contaminants !
Beaucoup d'eau est une évidence pour vivre dans un bunker
On ne sait jamais combien de temps vous pourriez être coincé dans votre bunker, il est donc important d'avoir un moyen de stocker de grande réserve d'eau. Optez pour des jerricans (type baril) afin de constituer des réserves suffisamment grandes.
Il est difficile de donner un coût exact pour un bunker, car cela dépendra de nombreux facteurs individuels. Cependant, en moyenne, un bunker de survie de taille moyenne peut coûter entre 100 000 et 500 000 euros, tandis qu'un bunker de stockage plus petit peut coûter entre 20 000 et 50 000 euros.
En théorie, construire un bunker dans son jardin est possible. Ce projet nécessite toutefois de se renseigner auprès de sa mairie.