L'usine de Fegersheim, près de Strasbourg, produit des biomédicaments, dont l'insuline.
A1) L'insuline est une hormone produite par les cellules bêta du pancréas, qui la libèrent ensuite dans la circulation sanguine pour qu'elle fasse entrer le glucose dans les cellules aux fins d'énergie.
Leader dans la production d'insuline, NOVO NORDISK est à l'origine de nombreuses innovations et propose aujourd'hui toute une série de systèmes d'injection qui facilitent l'administration quotidienne d'insuline et suppriment pratiquement toute douleur.
Aujourd'hui, les diabétiques disposent d'insuline humaine produite par génie génétique : on isole d'abord le gène producteur d'insuline. On utilise ensuite un vecteur d'expression : un plasmide. C'est le transporteur génétique du gène. Il est inséré dans une cellule hôte, une bactérie Escherichia coli.
Insulin City de Sanofi à Francfort: Comment est fabriqué le traitement phare du diabète. A Francfort (Allemagne), Sanofi a érigé l'un des plus gros parcs industriels de fabrication d'insuline au monde…
Le traitement par insuline est associé à deux effets secondaires importants et fréquents : l'hypoglycémie et la prise de poids. La prise de poids est en contradiction avec l'effet central de l'insuline qui résulte en une diminution de la prise alimentaire, comme la leptine.
Des alternatives sont donc recherchées à l'insulinothérapie. Parmi celle-ci, le traitement par la leptine, une autre hormone impliquée dans la régulation de la glycémie, est très étudié. Une étude d'une équipe scientifique de Genève vient de montrer la survie sans insuline de souris diabétiques.
Le Docteur Frederick Banting (à droite) et le Docteur Charles Best, deux découvreurs de l'insuline. En 1921, le médecin Frederick Banting a l'idée d'extraire une sécrétion interne du pancréas pour traiter le diabète.
Le glucagon est une hormone hyperglycémiante (qui provoque une augmentation de la quantité de glucose dans le sang) sécrétée par les cellules α2 (ou cellules A) des îlots de Langerhans du pancréas, et qui agit principalement sur le foie en provoquant une glycogénolyse.
Elle répond bien. Ce qui est en cause ici, en règle générale, c'est une résistance à l'insuline : l'insuline est bien sécrétée, mais elle n'est plus active. Le plus souvent, cette résistance à l'action de l'insuline est liée à une toxicité particulière du tissu adipeux chez des personnes en surpoids ou obèses.
"Tout dépend du type de diabète. Dans le diabète de type 1 l'arrêt d'insuline serait fatal car le pancréas ne fabrique plus d'insuline qui est une hormone vitale. Dans le diabète de type 2, l'arrêt des injections est également compliqué.
La cannelle, stimulatrice des récepteurs de l'insuline
En plus d'être une épice délicieuse, la cannelle est aussi un stimulant des récepteurs de l'insuline : elle augmente la sensibilité des cellules à cette hormone, et contribue donc à abaisser la glycémie, surtout après un repas.
Le diabète se produit lorsque le pancréas produit une quantité insuffisante d'insuline ou lorsque les cellules du corps ne répondent pas de façon adéquate à l'insuline.
Un des effets de la prise d'insuline est le risque accru de prendre du poids. Le sucre présent dans le sang qui n'est pas utilisé lorsque l'insuline le transporte vers les cellules est stocké sous forme de graisses.
Une hyperglycémie est caractérisée par une glycémie supérieure à 6,1 mmol/l ou 1,10 g/l), mesuré à jeun. Cette hyperglycémie peut être transitoire ou chronique. Lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 7 mmol/l (1,26 g/l), le diagnostic de diabète est porté.
Le diabète de type 2 (également appelé « diabète non insulinodépendant » (DNID) ou « diabète gras »), plus fréquent que celui de type 1, touche essentiellement les personnes de plus de 40 ans. Cette maladie est grave par ses complications, notamment sur le cœur, les vaisseaux sanguins, les reins et les nerfs.
L'insuline est un produit biologique thérapeutique et non une molécule synthétisée chimiquement. Cela veut dire qu'elle ne peut pas être fabriquée sous forme générique comme les autres médicaments. De la même manière, créer un médicament biosimilaire est aussi compliqué et cher.
Dans une récente étude réalisée en collaboration avec l'Université de Birmingham et l'Université de Monash, les scientifiques ont développé un produit appelé PATAS dans une nouvelle classe de médicaments antidiabétiques baptisée « Adipeutics » (pour 'thérapeutiques ciblant spécifiquement l'adipocyte').
Le Mûrier noir est très utilisé contre le diabète, les insuffisances pancréatiques et les hypoglycémies. Il permet de contrôler le taux de sucre dans le sang en diminuant l'absorption de sucre et d'amidon après un repas. La Myrtille favorise l'assimilation du sucre et contribue à réguler le taux d'insuline.
Elle permet au glucose (sucre) d'entrer dans les cellules du corps. Celles-ci utiliseront le glucose comme source d'énergie ou le mettront en réserve dans le foie et les muscles pour une utilisation future. Chez les personnes qui ne vivent pas avec le diabète, l'insuline est sécrétée de façon continue.
Cependant, elle a aussi son rôle à jouer quant au contrôle de la glycémie. Il a été prouvé que les diabétiques qui ne boivent pas assez d'eau, soit pas plus de deux verres d'eau par jour, sont propices d'avoir un taux de glycémie plus élevé que ceux qui boivent entre 1,5 et 2 litres par jour.
Le thé vert est une boisson qui serait capable de faire baisser la glycémie naturellement. Il réduirait le taux de sucre dans le sang et stimulerait le métabolisme. C'est principalement grâce à L'EGCG (un antioxydant de la famille des catéchines) que l'on accorde au thé vert des vertus de brûleur naturel de graisse.