Le 28 janvier 1921 est inhumé, sous l'Arc de Triomphe à Paris, un
Au-delà d'une tombe sous l'Arc de Triomphe, à Paris, le Soldat inconnu représente tous les soldats non identifiés (reconnus français) qui sont morts pour la France durant l'histoire.
Une guerre meurtrière
Au lendemain de l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914, la Première Guerre mondiale entraîne avec elle un nombre important de pays. Elle se voulait brève, mais elle durera quatre ans et fera plus de dix-huit millions de morts.
Le 11 novembre 1923, la Flamme est allumée par André Maginot, alors ministre de la Guerre. Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte et chaque soir, à 18h30 sous l'Arc de Triomphe, une cérémonie solennelle de ravivage y est organisée. Ce cérémonial n'a jamais cessé depuis, même sous l'Occupation.
Le 28 janvier 1921, Le « Soldat inconnu » est inhumé dans un caveau sous l'arche principale face aux Champs-Élysées.
Le 10 novembre 1920, Auguste Thin, un jeune soldat de 21 ans doit désigner le futur symbole : "J'avais été choisi pour désigner le cercueil parce que j'étais le plus jeune engagé soldat de 2e classe et ancien combattant du 132e RI, le régiment de Verdun", racontera-t-il plus tard.
La Flamme est allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par André Maginot, ministre de la Guerre. Elle ne devait plus s'éteindre réalisant le vœu exprimé par Gabriel Boissy : « La Flamme, comme un feu follet, jaillira du sol. Elle sera vraiment comme l'âme du Mort résurgente.
C'est Auguste Thin, un jeune soldat du 132e Régiment d'Infanterie, qui reçoit la lourde tâche de désigner celui qui sera enterré sous l'Arc de Triomphe. Appartenant au 6e corps, et obtenant 6 en additionnant les chiffres de son régiment, il choisit le 6e cercueil.
Une telle tombe contient les restes d'un soldat tué au combat et dont on ignore le nom et quelquefois même la nationalité. En tant que mort inconnu, il représente tous les morts du conflit. Pour certains pays, le soldat est tombé avant ou après la Première Guerre mondiale.
Présentation. Le 11 novembre 1923, une flamme éternelle est allumée pour la première fois sur la tombe du Soldat inconnu par le ministre de la Guerre André Maginot.
Cette fleur bleue est devenue l'emblème des anciens combattants et des victimes de la Première Guerre mondiale. Avec le Bleuet, le soldat inconnu représente l'autre symbole de l'armistice. Héros anonyme, il incarne le sacrifice de millions d'hommes.
LES ARCHIVES DU FIGARO - Il y a cent ans, le ministre de la Guerre, André Maginot, allumait la Flamme du Souvenir sous l'Arc de Triomphe.
Augustin doit déposer un bouquet d'œillets blancs et rouges sur le cercueil qu'il va choisir. Il explique comment il a fait ce choix : « J'appartiens au 6e corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132, c'est également le chiffre 6 que je retiens.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », en référence à l'expression « avoir du poil », qui signifie « être vaillant, courageux ».
Depuis 1923, chaque jour à 18 h 30, la flamme du Soldat inconnu est ravivée au cours d'une cérémonie sous l'Arc de Triomphe. Toute une organisation. Le préfet allonge le bras et, avec le glaive rituel, tourne la vanne d'alimentation : aussitôt, la petite flamme s'agrandit, prend de l'ampleur sous l'Arc de Triomphe.
Huit soldats morts dans huit régions différentes
Le 8 novembre 1920, Auguste Thin, un soldat de deuxième classe au 132e régiment d'infanterie, alors âgé de 21 ans, est chargé de désigner celui qui reposera sous l'Arc de triomphe.
La Première Guerre mondiale vient de s'achever et la France est en deuil. En signe de reconnaissance, la Nation souhaite honorer l'un de ses soldats tombés au front. Le 10 novembre 1920, le choix du Soldat Inconnu se déroule à Verdun. Revivez les moments forts de ce moment chargé de symboles.
C'est André Maginot, ministre des pensions et lui-même mutilé de guerre, qui préside la cérémonie de choix du soldat à inhumer : elle se déroule dans le lieu mythique de la Grande guerre : la citadelle de Verdun.
C'est aussi pour cela que cette flamme est ravivée tous les soirs pour faire vivre ce souvenir. Participer à cette cérémonie, c'est aussi une forme d'engagement. On s'engage par sa propre action et au niveau de son association à faire vivre le souvenir de ces soldats qui ont été tués au combat.
Ils utilisent pour cela un glaive avec lequel ils font pivoter le bouclier faisant jaillir une grande flamme. "Le secret, c'est du gaz en permanence qui va maintenir cette flamme allumée. Parfois, quand le vent s'engouffre, la flamme peut être éteinte, mais on la rallume en vitesse", assure Catherine Mytakis.
Le protagoniste et narrateur de ces deux volumes est Birahima, un enfant soldat, qui grâce à l'écriture commence un processus personnel de résilience. Il écrit pour témoigner de son histoire, insérée dans l'histoire nationale et internationale.
Chaque année, le 11 novembre donne lieu à des cérémonies devant les monuments aux morts. Avec la disparition du dernier Poilu, Lazare Ponticelli, le 12 mars 2008, le sens de la commémoration a évolué. Il ne s'agit pas de célébrer la victoire de 1918 mais plutôt la fin de la guerre et l'amorce du rapprochement européen.
Flamme du souvenir entourée de gerbes de fleurs
Devenue désormais une tradition, cette flamme située au pied de l'Arc de Triomphe de Paris ne s'est plus jamais éteinte. Juste à côté du tombeau du Soldat inconnu, la flamme est ravivée chaque soir à 18 h 30 afin que jamais ce dernier ne tombe dans l'oubli.
Les amoureux s'enlacent et s'embrassent, Marc réussit même à la rendre jalouse en lui avouant avoir couché avec Anne : le bonheur à l'état pur. Et comme le dit si bien le présentateur, on souhaite à ce couple que malgré le vent, malgré la pluie, jamais ne s'éteigne la flamme !