L'orque retrouvée morte dans la Seine serait morte d'inanition, après s'être prise une balle dans la tête. La Préfecture de la Seine maritime a dévoilé les derniers résultats de l'autopsie de l'orque retrouvée morte dans la Seine.
De quoi est morte l'orque ? La question se pose au regard de l'information révélée ce mercredi 6 juillet : une munition a été découverte à la base du crâne de l'animal, décédé fin mai dans la Seine, selon l'autopsie, qui privilégie toutefois un décès par inanition, indique la préfecture de Seine-Maritime.
L'orque a été autopsiée mardi matin et, en s'appuyant sur les premiers prélèvements, leur analyse, vu son état, suggère "la présence d'une pathologie préexistante à son entrée dans la Seine", indique le communiqué de la préfecture.
« L'hypothèse la plus probable est celle d'un tir de pêcheur. La pratique est méconnue, mais souvent orques, dauphins, phoques se font tirer dessus, à cause de la compétition pour la pêche, relate Lamya Essemlali. Et comme cela survient en pleine mer, c'est en quasi-impunité. » Une enquête est ouverte.
Les orques sauvages ne sont pas considérées comme une menace pour l'Homme, certaines s'approchent même des embarcations dans le but d'établir un contact. Cependant, il y eut des cas de spécimens captifs tuant ou blessant leurs dresseurs dans des parcs à thème marin.
Le cétacé pourrait aussi être un "pionnier", poussé au voyage soit par envie de découvrir un nouveau territoire, "comme un humain", ou encore "poussé par la faim", avance la scientifique.
Quelques fois, des orques sont observées dans le Golfe de Gascogne, principalement au large de Capbreton, comme en octobre 2019 et en juillet 2020, mais aussi jusqu'en Charente-Maritime en 2021.
Un estuaire est la portion aval d'un fleuve sous l'influence de la marée. Pour la Seine, l'estuaire correspond aux 170 derniers kilomètres du fleuve, avant qu'il se jette dans la Manche.
L'une d'entre elles est surprenante : les scientifiques émettent l'hypothèse que les orques aiment la pression de l'eau produite par l'hélice d'un bateau. «Nous pensons qu'ils adorent sentir les remous provoqués par l'hélice dans le museau» détaille Renaud de Stephanis.
L'orque est présente en Islande, au Groenland, au large de l'Alaska, en Colombie-Britannique, en Norvège, dans les îles Féroé, le long de nos côtes, au Danemark, en Afrique du Sud, aux Galapagos, dans la Mer de Béring, au Japon, dans les eaux tropicales du Pacifique Est, en Mer de Ross et dans la Mer de Weddell, en ...
Ce type de comportement concerne à la fois les prédateurs et les proies. Daren Grover cite comme exemples les dauphins qui s'échouent sur une plage pour échapper à une orque et les orques piégées sur la côte après avoir chassé des raies pastenagues dans des eaux peu profondes.
L'orque est un mammifère marin noir et blanc qui fait partie de la famille des dauphins. Elle nage dans tous les océans du monde, mais elle préfère les eaux froides. Elle vit dans les océans Arctique et Antarctique.
Les idées ne manquent pas avec notamment, des plaisanciers déversant quelques décilitres de gasoil dans la mer, d'autres préconisant l'utilisation de pétard de rappel de plongée, permettant d'éloigner ses fabuleuses créatures.
Comme leur respiration est volontaire, les orques doivent rester éveillées pour respirer. Les spécialistes pensent que la moitié de leur cerveau dort pendant 20 à 30 minutes. L'orque a alors le corps penché sur le côté, et un seul œil fermé. C'est ensuite l'autre moitié du cerveau qui s'endort.
La Méditerranée abrite onze espèces de cétacés, dont les orques qui sont en danger d'extinction, ainsi que le rorqual commun, le cachalot et le grand dauphin, eux aussi considérés comme des espèces vulnérables.
Si l'on s'en réfère aux règles hydrographiques, la Seine ne coule pas à Paris: c'est l'Yonne qui arrose la capitale.
Le célèbre fleuve qui traverse Paris, et passe à Puteaux avant d'aller se jeter dans la Manche, ne devrait pas s'appeler la Seine, mais l'Yonne, si l'on s'en tient aux règles hydrographiques.
Les couleurs noir et blanc, ainsi que les taches blanches près des yeux de l'orque créent un effet trompeur sur leurs proies. Les orques résidentes s'attaquent généralement aux poissons qui ne disposent pas de moyens de défense susceptibles de blesser l'épaulard.
Mais pour apercevoir les orques nomades, préférez la saison estivale. C'est le meilleur moment pour observer les cétacés, le climat de Tarifa favorise une observation dont le taux de succès avoisine les 97% durant cette période.
A partir de la mi-juillet, une petite population d'Orque (Orcinus orca) stationne à l'entrée du détroit de Gibraltar, dans la zone appelée par les pêcheurs la « Bajas » à 14 km des côtes espagnoles, au large du parc naturel de El Estrecho.
"Ce qui est probable, ce sont des perturbations d'ordre sonore. Les cétacés sont extrêmement sensibles au bruit, ils se dirigent grâce à leur sonar, à leurs oreilles internes", explique Lamya Essemlali, qui y voit la raison de cette arrivée impromptue. "Il y a énormément de pollution sonore à l'embouchure du Havre.
Alors qu'un animal marin a été repéré mardi dans le fleuve, la préfecture de l'Eure a annoncé, ce mercredi, qu'il s'agirait d'un béluga.
L'autre hypothèse pour expliquer la présence de cétacé dans la Seine est liée aux courants marins. « À l'échelle de la planète, il y a d'immenses courants appelés courants géostrophiques », explique Élodie Lafitte.
nager avec l'orque est aussi sans danger
Seuls deux petits voiliers de plaisance ont été renversés par des orques dans les années soixante-dix. Cependant, une fois les passagers dans l'eau, les orques n'y ont pas touché.