Les grues vivent généralement dans les zones humides, d'où leurs grandes pattes adaptées à la marche dans l'eau et leur long bec pour fouiller le sol. Les deux espèces du genre Anthropoides possèdent des doigts plus courts (pour la course) et un bec moins long (pour attraper les graines et insectes du sol).
La Grue se reproduit en général à partir de trois ou quatre ans. Le nid est construit à terre et est en général entouré d'eau dans de vastes étendues de marais, étangs, tourbières ou forêts marécageuses. C'est une large plate-forme d'herbes sèches et de brindilles.
La grue cendrée se reproduit l'été autour de la mer baltique, et se déplace l'hiver dans l'ouest de la France, l'Espagne et parfois le Maghreb. Dans la région, on dénombre jusqu'à 50.000 oiseaux dans les Landes de Gascogne.
A quelle date traversent-elles le Val de Loire? Les grues cendrées migrent vers la mi-octobre vers le sud ouest et quittent leurs zones d'hivernage pour traverser la France dès la mi-février et jusqu'au début du mois de mars.
Selon la Ligue pour la protection des oiseaux, qui suit au quotidien la migration de ces grands oiseaux, le beau temps du début du mois, conjugué à un flux de sud-ouest dynamique a incité les grues à entamer leur migration de printemps vers le nord-est et le nord de l'Europe.
Car les grues crient leur « kroo » de manière régulière. Ce qui permet de les localiser rapidement dans le ciel.
Mais les grues cendrées volent aussi de nuit. Si ce n'est leur cri qui peut étonner, rien d'anormal là-dedans. « Quand le ciel est clair et la météo favorable, les grues peuvent voler de nuit pour rejoindre plus rapidement leurs quartiers d'hiver.
Le petit de la grue est le gruau ou gruon.
Le cri de la grue cendrée est un "krooh" perçant et nasillard portant loin. Sur les aires de reproduction, les adultes émettent des duos plus musicaux.
La viande de grue serait par ailleurs intéressante pour le chasseur, avance Clément Bérubé. « Avec les gens de l'ouest qui ont le droit de chasser, en Saskatchewan, en Alberta et au Yukon, de même que quelques États américains, ils l'appellent 'le steak du ciel'. Une viande rouge comme du steak.
Autrefois une grue désignait une prostituée. Et une prostituée qui attend longtemps le client debout sur le trottoir, et bien elle fait le pied de grue…
Un pic de migration habituel autour du 20 février
Les grues ne sont pas capables d'anticiper le climat des jours à venir. Leur migration n'est pas liée à la météo mais à la période. Chaque année, le pic de migration se situe autour du 20 février.
Après avoir passé l'hiver dans le sud du côté du bassin méditerranéen, ces grands oiseaux cendrés regroupés en longs rubans gris remontent vers le nord.
Les Grues cendrées en migration traversent le ciel de France par dizaines de milliers en octobre-novembre et en février-mars. Leur vol est un spectacle qui procure un sentiment de liberté à ceux qui y assistent.
Une migration saisonnière normale
S'il y a 25 ans, le pic se produisait mi-mars, aujourd'hui, dès le 5 mars, les retours sont terminés ». Une migration plus précoce qui survient avant les semis des cultures.
« La formation en V permet en effet de profiter de l'aérodynamisme, d'éviter la résistance au vent : les oiseaux se placent dans le sillage de celui qui les précède pour ne pas être gênés par les courants et tourbillons d'air.
Pouillot véloce - Phylloscopus collybita.
Ainsi, elles planent et économisent leur énergie. Le vol battu est utilisé en cas de mauvais temps, de vol de nuit ou au-dessus de la mer. Leur vitesse peut atteindre 90 km/h , avec une altitude de vol pouvant aller de 200 m à 1 500 m.
Les grues volent le cou étiré et droit, tandis que les hérons (une fois leur vitesse de vol atteinte) courbent la tête vers l'arrière de sorte que leur cou épouse la forme d'un «S». Les grues ressemblent un peu aux hérons, qui ont également de longues pattes et un long cou, sans y être étroitement apparentées.
Le terme de “guenon” désigne la femelle du singe, quelle que soit son espèce.
Pour se guider, les oiseaux qui migrent de jour peuvent également s'aider de repères au sol : montagnes, rivières, littoraux… Ainsi que du magnétisme terrestre.
Quand la grue vole bas, elle porte la glace sous l'aile. Quand la grue vole haut, elle porte la chaleur sous l'aile.
Les oies sauvages volent, de jour comme de nuit. Elles avancent en V pour lutter plus facilement contre le vent et parcourent, chaque année, près de 3 000 km, à l'aller comme au retour. Elles effectuent plusieurs vols de 600 km en 10 h, sans même poser les pattes sur la terre ferme, en automne et au printemps.