La France n'exploite plus de mines d'uranium sur le territoire national depuis 2001 et importe l'intégralité de son uranium — quelque 10 656 tonnes par an, provenant principalement du Kazakhstan, du Niger, du Canada, de l'Australie et de l'Ouzbékistan.
L'uranium est produit par de nombreux pays en particulier en Amérique du Nord et en Asie. Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale.
L'extraction franco-française d'uranium s'arrête
Depuis le début des années 2000, l'uranium utilisé pour les centrales nucléaires françaises est entièrement importé, même s'il est souvent ensuite enrichi en France, un détail qui a son importance.
La présence militaire française vise directement à sécuriser l'approvisionnement des centrales françaises en uranium : ce dernier est extrait dans les mines du nord du Niger, une zone désertique seulement séparée du Mali par un trait sur les cartes géographiques.
Cette statistique montre la répartition de la production mondiale d'uranium en 2016 en tonnes, par pays. Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes.
Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable . Cela signifie que la production d'énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.
L'ensemble des importations françaises d'électricité ne sont pas intégralement à destination de la consommation française : une partie transite vers la France pour aller vers d'autres pays. Cela est dû aux interconnexions entre les pays prévues par le réseau électrique européen.
La France livrera davantage de gaz à l'Allemagne, en échange d'électricité en cas de besoin. L'Allemagne et la France vont procéder à des échanges énergétiques en cas de besoin, a annoncé le président français ce lundi 5 septembre 2022.
Le classement européen de la production d'électricité
À la tête du podium, on retrouve notamment l'Islande et la Norvège qui approchent du 100%. La France arrive quant à elle en 28e position avec une part élevée de nucléaire (70%), près de 5 fois la moyenne européenne, contre une part renouvelable de 22,50%.
En effet, en 2014, la France a importé 27,3 TWh d'électricité. D'ailleurs, avec 13,2 TWh, l'Allemagne est le principal fournisseur en énergie électrique devant la Suisse (9,1 TWh), l'Espagne (2,9 TWh), le Royaume-Uni (0,8 TWh), la Belgique (0,8 TWh) et l'Italie (0,5 TWh).
Ainsi, la France est certes excédentaire en production de blé par rapport à ses besoins mais ne produit à l'inverse que 59 % des fruits qu'elle consomme.
La France a maintenu sa position de premier exportateur net d'électricité en Europe au second semestre 2021, malgré un recours extrême aux importations au début de l'hiver. Les pays européens importateurs (en bleu) et exportateurs (en vert) d'électricité sur le second semestre 2021.
« La solidarité européenne permet d'assurer la sécurité d'approvisionnement en France et en Europe [...] Nous travaillons avec l'Allemagne pour renforcer les échanges de gaz et d'électricité », a poursuivi Agnès Pannier-Runacher vendredi.
Grâce à des techniques d'extraction à la pointe de l'innovation, Orano exploite le minerai en fonction des différents types de gisements : au Canada, où la teneur en uranium est la plus élevée au monde ; au Kazakhstan avec la plus grande mine d'uranium ISR du monde et, au Niger, dans la région désertique de l'Aïr.
Au cours de cette année, les États-Unis ont occupé la première place du classement avec une consommation d'environ 19.000 tonnes d'uranium. L'uranium est un métal lourd présent dans de nombreuses roches et dans l'eau de mer.
Ayant attiré les puissances européennes dans sa région du sud-est du Katanga dès le 19e siècle, la République démocratique du Congo est depuis longtemps riche en ressources naturelles, avec d'immenses réserves minérales dispersées dans tout le pays.
Les fournisseurs gaz pour les particuliers en 2022. En 2022, les principaux fournisseurs alternatifs de gaz en France sont Alterna, Antargaz, Butagaz, TotalEnergies, Dyneff, Eni, Iberdrola, Vattenfall, Énergem, Mega Énergie et EDF. Ils proposent tous des offres de gaz à prix de marché.
La France pourrait manquer d'électricité lors des pics de consommation cet hiver. En cause : la faible disponibilité des centrales nucléaires, la sécheresse qui a réduit la capacité des barrages hydroélectriques, et dans une moindre mesure les restrictions de gaz imposées par la Russie.
Pourquoi va-t-on soudainement manquer d'électricité? Et pourquoi est-elle si chère? La première raison, c'est la guerre en Ukraine, qui a fait exploser le prix du gaz. Ce qui mécaniquement fait augmenter le prix de l'électricité parce qu'une partie du courant est produit dans des centrales à gaz.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
Quelles sont les zones importatrices de céréales françaises ? La filière céréalière française exporte près d'une tonne sur deux de céréales chez nos voisins de l'Union européenne et vers les pays tiers (pays du Maghreb, d'Afrique subsaharienne de l'Ouest, du Proche et Moyen-Orient et Chine).
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
En effet, la France est habituellement le premier pays exportateur d'électricité en Europe (devant l'Allemagne) grâce aux faibles coûts variables de son parc de production (nucléaire, hydraulique, éolien et solaire) qui le rendent particulièrement compétitif.