La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Gazprom, le fournisseur de gaz russe, a considérablement réduit ses importations vers l'Allemagne. Depuis le 15 juin 2022, GRTgaz, le réseau français de transport de gaz, ne reçoit donc plus de gaz par gazoduc, celui-ci étant lié au réseau allemand.
En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz. Environ 45% des importations du gaz naturel proviennent de Russie, c'est-à-dire 155 milliards de m3.
Engie est le fournisseur historique de gaz en France. Il propose du gaz et de l'électricité verte pour les particuliers et professionnels. Engie est aussi le premier producteur d'énergie verte. Eni est fournisseur d'énergie venu d'Italie au moment de la libéralisation du marché.
Le gouvernement allemand va prendre 99 % de l'énergéticien afin de sécuriser l'approvisionnement énergétique du pays. Le groupe, qui fournit 40 % des besoins en gaz de l'Allemagne, est asphyxié par la fermeture de Nord Stream 1.
La France livrera davantage de gaz à l'Allemagne, en échange d'électricité en cas de besoin. L'Allemagne et la France vont procéder à des échanges énergétiques en cas de besoin, a annoncé le président français ce lundi 5 septembre 2022.
L'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Pologne, la Bulgarie, la Belgique et l'Espagne font partie des plus gros consommateurs de produits fossiles russes. La France arrive en cinquième position. Elle a importé pour plus de 5 milliards d'euros de gaz et de pétrole russes entre le 24 février et le 24 août.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.
En effet, en 2014, la France a importé 27,3 TWh d'électricité. D'ailleurs, avec 13,2 TWh, l'Allemagne est le principal fournisseur en énergie électrique devant la Suisse (9,1 TWh), l'Espagne (2,9 TWh), le Royaume-Uni (0,8 TWh), la Belgique (0,8 TWh) et l'Italie (0,5 TWh).
La crise énergétique, « de mal en pis »
« Nous imposons des sanctions à la Russie pour l'étouffer financièrement. En retour, elle nous coupe le gaz sachant qu'il n'est pas aisé de compenser la baisse de ses livraisons », récapitule Bruno Cavalier, chef économiste au sein de la banque privée Oddo BHF.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi qu'il allait suspendre entièrement ses livraisons de gaz au groupe français Engie à partir de jeudi, du fait du non-paiement par ce dernier de l'intégralité des livraisons effectuées en juillet.
[NDLR : l'Ukraine ne se fournit plus directement en gaz russe depuis 2014]. Ces pipelines ne sont pas endommagés, ils sont donc plus ou moins intacts et le transit se poursuit à travers l'Ukraine. En revanche, nous disposons des pipelines de distribution, dont la situation varie d'une région à l'autre.
Activité d'exploration et de production
Leur superficie totale représente environ 4 000 km2, principalement dans le Bassin aquitain et dans le Bassin parisien. La plupart de ces gisements ont été mis en production depuis 1980.
Production primaire de pétrole
À partir de 2011, il inclut en outre les cinq DROM. L'extraction de pétrole brut en France s'établit à 0,7 Mtep en 2020. Divisée par plus de trois depuis la fin des années 1980, cette production ne représente désormais plus qu'environ 1 % de la consommation nationale de pétrole.
D'abord, parce que l'Union européenne est une très grande consommatrice de ce gaz importé. En 2020, elle s'est fait livrer 400 milliards de mètres cubes de gaz. Quelque 152 milliards de mètres cubes provenaient de Russie, soit près de 40% des importations.
La France peut compter sur son principal fournisseur, la Norvège, relié par un gazoduc, mais aussi sur le gaz de schiste américain, transporté à l'état liquide dans des navires. Celui-ci peut être réceptionné dans quatre ports français.
Les principales réserves de gaz naturel
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3.
En France, les sources d'importation du gaz – par gazoduc ou navires méthaniers – sont diversifiées et le portefeuille par pays d'origine s'est largement diversifié en 20 ans afin de limiter les risques de rupture d'approvisionnement.
Deux gazoducs sous-marins acheminent l'or gris en provenance de Norvège et des Pays-Bas. Par ailleurs, le terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) de South Hook s'est récemment ajouté à deux autres terminaux, qui permettent l'acheminement par méthaniers, en provenance du Qatar et de l'Algérie.
Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable . Cela signifie que la production d'énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.
Environ 90 pour cent du gaz consommé annuellement en Allemagne sont importés de la Russie, de la Norvège et des Pays Bas. Le gaz naturel arrive en Allemagne par des gazoducs et est ensuite injecté dans le réseau de transport, puis dans le réseau de distribution.
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
Coupure du gaz russe : "Cet hiver, Poutine va jouer à ouvrir et refermer les robinets", estime un expert en énergies. À partir de jeudi 1er septembre, le groupe français Engie ne sera plus livré en gaz, a fait savoir le géant de l'énergie russe Gazprom.