L'habitude d'accrocher du gui à l'entrée du foyer ou autour du cou provient des celtes. L'expression celte o ghel an heu, «que le blé germe», est devenue «au gui l'an neuf» pour se souhaiter la bonne année.
Accrochez un bouquet de gui à votre porte
La tradition de suspendre du gui à la porte du foyer, promesse de fertilité, vient des Celtes. De là l'expression "que le blé germe" est devenue "au gui de l'an neuf" pour se souhaiter la bonne année.
Cette croyance a amené l'idée que s'embrasser sous du gui assurait pour l'année à venir prospérité et longue vie. Aujourd'hui, l'usage veut que celui-ci soit accroché au-dessus d'une porte ou au plafond pour s'embrasser le soir du 31 décembre.
Il est habituel aujourd'hui d'accrocher dans les maisons cette plante décorative à l'occasion du nouvel an, en souhaitant qu'elle porte bonheur à tous ceux qui s'embrassent dessous. Cette tradition remonterait aux Gaulois.
Le gui, porte-bonheur
Mais, à l'instar du muguet du 1er mai, c'est aussi un porte-bonheur… à condition de respecter un certain rituel! Il faut le récolter avant Noël, s'embrasser dessous et, dit-on, le brûler la nuit du 6 janvier!
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Pour garder vos branches de gui encore plus longtemps, vous pouvez les conserver dans l'eau froide et les petites brindilles dans de frigo.
Attachez une petite botte de gui avec un beau ruban et accrochez-la au-dessus de la porte ou à une poutre au plafond, et celui ou celle qui se trouve dessous pourra être librement embrassé·e. Il suffit donc d'attendre le bon moment et de saisir sa chance.
Ses vertus anxiolytiques et sédatives lui permettent de soulager les maux de tête, les angoisses et l'hyperactivité des enfants. On utilise aussi le gui contre les maladies articulaires inflammatoires dégénératives, telles que la polyarthrite rhumatoïde.
L'utilisation la plus connue du gui est sans doute d'embrasser quelqu'un en dessous. Suspendez-le dans un couloir, au dessus d'une porte ou au plafond avec l'instruction que toute paire qui passe dessous doit au moins se donner une bise sur la joue.
Dans de nombreux pays, notamment ceux de l'Europe du Nord, le gui est symbole de prospérité et de longue vie. Il s'agit également d'un porte-bonheur qui symbolise les fêtes de Noël. En Amérique du Nord, la plante est liée à une tradition.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
La tradition veut que s'embrasser sous le gui porte bonheur pour la nouvelle année. D'où vient cette habitude et pourquoi le gui, cette plante hémiparasite, jouit-elle d'une si bonne réputation ?
Couper les pieds de gui à ras
Il est important d'éliminer ce parasite dès les premières apparitions. Pour cela, couper le gui au ras de la branche, avec une serpe ou une serpette selon la taille de la touffe. Si les branches sont trop atteintes, mieux vaut les couper avec une scie d'élagage.
Tiges et feuilles sont de couleur vert-jaune, ce que confirme, parmi les innombrables noms populaires donnés au gui, celui de jaunet trouvé en Normandie.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
Le Gui (Viscum album) est une plante parasite obligatoire qui vit aux dépens d'un arbre hôte (voir à ce sujet notre précédent article "Le Gui, une plante parasite au cycle de vie original"). Il croit dans une grande partie de l'Europe.
Le gui parasite l'arbre
Le gui épuise l'arbre quand il est abondant. C'est en fait un bon exemple de végétal hémiparasite, c'est-à-dire qu'il se nourrit de la sève de son hôte sans pour autant l'épuiser totalement.
Au printemps, ce sont les escargots qui mangent les embryons germés ainsi que les jeunes rameaux du gui. Même les souris et les chevreuils se nourrissent aussi volontiers de gui.
Il fleurit en mars–avril.
Il est de tradition de s'embrasser sous une branche de gui pour profiter d'une vie longue et prospère au moment des fêtes de Noël et à minuit du jour de l'an. C'est d'ailleurs à cette époque que le gui est le plus facile à trouver et abondant.
Afin d'éviter que les branches ne se fanent trop vite, imbibez, à l'aide d'un pinceau, d'un linge ou d'une boule de coton, l'extrémité de chaque branche d'une solution composée d'un mélange de 2/3 d'eau chaude et 1/3 de glycérine. Laissez sécher puis placez les branches harmonieusement dans le vase.
Faites sécher les feuilles en plein air s'il n'est pas nécessaire qu'elles soient plates. Placez les feuilles dans un récipient peu profond ou regroupez-les en petits bouquets. Exposez-les alors directement au soleil pendant quelques jours.
Voici un simple et joli moyen de faire entrer le printemps dans la maison quelle que soit la date du calendrier, même en plein hiver ! Disposez quelques branches tortueuses dans un vase et suspendez-y des vases bulle qui accueilleront quelques fleurs fraîches, comme si les branches elles-mêmes étaient déjà fleuries.
Le gui est une plante qui parasite de nombreuses espèces d'arbres des régions tempérées, en particulier les pommiers et les peupliers. Lorsqu'il est très abondant, il affaiblit considérablement l'arbre-hôte et diminue la production de production de fruits.