L'endroit idéal sera les baïnes. Ce sont des courants d'eaux créés par les marées et qui se forment dans des cuvettes. Il faudra donc repérer les zones où le courant s'arrête, les zones où le courant est différent de la marée. Bien souvent, le bar aime y rester pour s'y nourrir.
Comme beaucoup de pêcheurs, que ce soit du bord ou en bateau, je privilégie les deux dernières heures de la marée descendante et la première heure de la montante pour pêcher du bar.
La plage est surement l'endroit le plus accessible pour pêcher le bar. Devant cette immensité d'eau, où avons-nous le plus de chance d'en trouver ? La réponse est, les baïnes. Ce sont des courants d'eaux formées par les marées et qui se forment dans des cuvettes.
Montage et eschage du Lançon :
Pour attraper de gros bars, le meilleur appât est le lançon vivant. Ce petit poisson anguilliforme fait partie des mets favoris des gros bars. On le capture sur les plages, enfoui sous le sable lors des grandes marée à l'aide d'un râteau, d'une pelle retournée ou autre.
Les calmars, les palourdes, les crabes, les moules et autres poissons-appâts attirent tous les bars. Les présenter sur un jig juste au-dessus des corniches, des affleurements rocheux et des épaves est un excellent moyen d'obtenir des touches.
La pêche du bar sur les zones comprises entre 10 et 20 mètres de profondeur. La zone comprise entre 10 et 20 mètres est l'une des plus intéressante pour traquer le bar.
Vent du nord, rien ne mord…
Au delà de la provenance du vent ce qui est fondamental c'est l'orientation de celui ci par rapport à votre zone de pêche. Cependant, les vents de nord et d'est sont froids et auront tendance à refroidir l'eau s'ils durent plusieurs jours et sont donc en ce sens défavorables.
Les lieux de passages
Ils sont souvent soumis aux horaires de marées car le bar s'y déplace en même temps que sa nourriture. On le retrouve souvent dans les zones de forts courants et ce sont les estuaires, les chenaux, les embouchures, les entrées de ports, les petites anses et les criques…
L'hameçon de type Aberdeen offre une excellente présentation de l'appât. Des ardillons inversés situés sur la hampe permettront un meilleur maintien de l'esche, aussi bien lors du lancer qu'en action de pêche.
La meilleure saison pour pêcher le bar s'échelonne donc entre mi-avril et mi-novembre sur les côtes françaises avec un léger décalage suivant la région où l'on se trouve.
Il convient de fixer un bas de ligne d'environ 1,50m à la tresse avec un nœud de raccord. Afin d'éviter de refaire des nœuds à chaque changement de leurres, ce qui peut être fastidieux si le vent est de la partie, on peut fixer une agrafe à l'extrémité du bas de ligne.
Fonds rocheux
Le bar se trouvera plutôt près des rochers affleurant ou près de hauts fonds. Il est toutefois possible de trouver quelques bars si le courant est de la partie ou si il y a changement local des conditions (eaux plus claire ou plus sombre, changement de température, biotope local…).
La référence en la matière se nomme le Black Minnow. Ce leurre souple de type shad a véritablement révolutionné la pêche du bar ces dernières années. L'efficacité et la facilité d'utilisation de ce leurre lui ont permis de réconcilier de nombreux pêcheurs amateurs à cette espèce.
Il existe une technique facile et ludique pour débuter, la pêche au coup. D'une digue ou d'un rocher il vous faudra mettre un appât, vers marin, morceau de crevette, mie de pain et adapter la taille de votre hameçon à la taille de l'appât et non à la taille du poisson désiré.
Les appats pour le bar au flotteur
Au printemps et en été, les crabes et crevettes sont très prisés par les bars. Les crabes sont alors dans leur phase de mue et un crabe mou autant qu'un bouquet vivant sont des appâts irrésistibles dont les effluves se sentent à grande distance.
En BAISSE : La pêche sera bonne au début, mais les poissons cesseront très rapidement de s'alimenter. Pression STABLE : l'activité des poissons est normale. N'oubliez pas que les changements brusques de pression dans les deux sens indiquent généralement une bonne pêche.
Les cuillers de mer fines ou lourdes sont particulièrement sur des poissons comme le bar, bonites, barracudas, thons rouges…
Une fois que le bouchon s'enfonce d'un coup sec dans l'eau, le pêcheur doit ferrer le bar en tirant un petit coup sec sur la canne. Cependant, pour ce type de pêche, le poisson se ferre en général tout seul. Il n'est pas rare de prendre des daurades ou des lieux avec cette technique.
Le bar raffole des vers, qu'ils soient démesurément allongés comme les arénicoles ou minuscules comme certains vers de plage. Tous les vers marins sont connus et apprécié des bars et des loups, que ce soient des vers de vase, de roche ou de plage.
Les coefficients de marée s'échelonnent de 20 à 120. En dessous de 60 on considère qu'il s'agit de petits coefficients qui sont généralement médiocre pour la pêche du bar. Au dessus de 90, il s'agit de gros coefficients engendrant donc un marnage important et surtout des courants forts.
On va donc prévilégier les marées avec un coefficient supérieur à 75. Les vents de Nord à Sud-Est sont des vents qui éclaircissent l'eau et qui entrainent simplement un clapot. Les vents de Sud à Nord-Ouest sont des bons vents pour le bar car ils vont brasser l'eau et apporter la houle.
La nuit ce sont les leurres noirs qui sont les plus éfficaces parceque les plus visible. Stickbaits, poper, vibration, ou LS jerkbait noir marche trés bien. J'ai fait quelques bar cet été avec ces leurres là.
Les mois de mars-avril marquent le début de la saison du bar : ces derniers - qui s'étaient retirés au large pendant la période hivernale - se rapprochent des côtes dès le début du printemps.
Un diamètre de fil de 28 à 30 centièmes (résistance supérieure à 5 kg) devrait permettre de faire face à la plupart des cas de figure. De plus en plus de pêcheurs remplacent cependant le Nylon par de la tresse à quatre ou huit brins composée de matériaux ultrarésistants (Dyneema, Spectra).