Bon nombre de couples mettent en commun leurs finances au début de leur union et il est fréquent que des versements soient effectués d'un conjoint vers l'autre, sur une assurance vie, un plan épargne retraite, un plan épargne logement, ou autres.
Compte joint : si l'un des deux titulaires décide de s'approprier les fonds, il n'y aura rien à faire. Gare aux mauvaises surprises avec un compte joint ! L'un des deux titulaires peut à tout moment transférer l'argent sur son compte personnel, détournant ainsi l'argent du couple à son profit.
Se disjoindre du compte commun
L'époux qui le souhaite peut alors adresser à sa banque une demande pour être disjoint du compte commun. Pour cela, il suffit de lui communiquer une lettre recommandée avec accusé de réception. Le conjoint réfractaire ainsi que son avocat doivent également être informés.
Ce qu'il faut retenir... Les ex-époux doivent informer la banque de la procédure de divorce afin de procéder aux mises à jour nécessaires concernant le compte joint et le compte individuel. L'épargne du couple doit être répartie en fonction de la nature du contrat de mariage.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
Malgré le maintien des liens du mariage, la séparation de corps entraîne la fin des devoirs nés du mariage, et notamment : du devoir de cohabitation ; du devoir de fidélité ; de l'obligation de secours.
Ouvrir un compte joint (voire ne posséder que cela) implique donc de vivre avec une moitié digne de confiance. Sinon, mieux vaut conserver à côté un compte personnel. Mais attention, qui dit personnel ne dit pas forcément intouchable et protégé à 100%.
Une femme mariée peut ouvrir un compte personnel auprès d'une banque, sans le consentement de son époux. Chaque époux, quel que soit son régime matrimonial, peut ouvrir un compte bancaire ou postal à son nom, et ce, sans le consentement de l'autre (c. civil art. 221).
Plusieurs solutions s'offrent à vous : Le plus simple consiste à obtenir le consentement de l'ex-conjoint et à clôturer le compte commun à la banque, avec répartition à l'amiable du crédit ou du débit. À défaut, vous pouvez demander à la banque une « désolidarisation » du compte commun.
C'est un choix propre à chacun qui dépend de la situation conjugale et familiale. “Le seul cas où il est urgent d'entamer une procédure est lorsqu'il y a des violences psychologiques ou physiques”, indique Marie-Aude Binet, conseillère conjugale et familiale.
Ainsi, pour calculer le montant de la prestation compensatoire, il convient de multiplier 1/3 de la différence (5.000 €) par ½ de la durée du mariage (10) soit une prestation compensatoire d'un montant de 50.000 €. Il s'agit de diviser par deux la différence de revenus mensuels entre les époux.
Oui, vous pouvez tout à fait vous « disjoindre » du compte joint avec l'accord de votre co-titulaire. Pour cela, il vous suffit d'adresser une demande conjointe à votre banquier par lettre recommandée avec accusé de réception.
La solution la plus radicale est, en application du dernier alinéa de l'article 270 du code civil, d'obtenir que le juge refuse purement et simplement la prestation compensatoire à l'époux.
Lorsque l'entente est parfaite, le compte joint présente des avantages: - il facilite le partage des tâches et permet une gestion plus souple des dépenses du ménage, - il autorise la constitution d'une épargne collective (sauf contrats d'assurance-vie),- il augmente la capacité d'endettement tout en divisant les frais ...
A noter que certaines banques peuvent limiter le nombre de cotitulaires sur un compte joint. Un compte commun est donc un compte collectif qui permet de faciliter la gestion d'un budget ou de finances communes. Chaque cotitulaire dispose des mêmes droits pour effectuer les opérations courantes sur le compte joint.
En cas de désaccord, chaque co-titulaire peut dénoncer le compte-joint. Il est préférable d'adresser sa lettre de dénonciation du compte en recommandé avec accusé de réception à la banque. Et il est également conseillé d'adresser un courrier aux autres cotitulaires les informant de la dénonciation.
Attention aux incidents de paiement
Les cotitulaires sont ainsi solidairement responsables. C'est pourquoi il est important de ne pas ouvrir un compte joint avec une personne que l'on connaît mal, ou peu. De même, en cas de chèque sans provision, tous les titulaires sont susceptibles de devenir interdits bancaires.
Les inconvénients du compte joint sont : Cotitulaires solidairement responsable du compte. Impossible de clôturer un compte joint sans l'accord des deux cotitulaires. Les deux cotitulaires ont accès au compte.
1 réponse d'expert. Le fait que le compte soit mis au nom de « Monsieur ou Madame X » signifie que les deux titulaires du compte sont présumés être d'accord sur les opérations effectuées. Si le compte est au nom de « Monsieur et Madame X », il s'agit d'un compte indivis.
Qui peut rester dans la maison à la séparation? À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
Si vous voulez sortir de cette indivision, il va falloir provoquer le partage de cette indivision. Le partage peut se faire à l'amiable en tombant d'accord avec votre concubin. Votre concubin ne peut s'opposer au partage, si vous ne parvenez pas à tomber d'accord vous pouvez demander un partage judiciaire.
Le conjoint demandeur dépose sa demande pendant l'audience de conciliation. Le juge fixera le montant de la pension alimentaire au titre des mesures provisoires dans l'ordonnance de non-conciliation. La pension alimentaire est versée à partir du jour de l'ordonnance de non-conciliation jusqu'au prononcé du divorce.