Les bassins enterrés s'installent indifféremment : Sous chaussées ou sous espaces verts. En zone urbaine ou en zone péri-urbaine.
Les bassins de rétention sont un type d'ouvrage de gestion des eaux pluviales (OGEP). Ils sont conçus pour entreposer temporairement les eaux pluviales avant de les rejeter à débit contrôlé dans un cours d'eau.
Afin de dimensionner le bassin, il faut tout d'abord déterminer son débit de fuite (Q) qui dépend de sa surface et de la perméabilité des terrains. La surface du bassin (S) est de 500 m². Les sols du secteur présentent une perméabilité minimum (C) de l'ordre de 5. 10-6 m/s.
La première chose à faire avant de créer votre bassin de rétention d'eau est d'aplatir et de compacter le sol. Il est en effet indispensable d'avoir un terrain stable pour accueillir son bassin. Par la suite, vous devrez installer un géotextile pour éviter la contamination des différents matériaux.
Un bassin de rétention peut être réalisé sous de multiples formes, simple décaissement (étanche ou non), sur-dimensionnement des canalisations de collecte, ouvrages de génie civil, utilisation de SAUL (Structure alvéolaire ultra-légère) qui sont des modules de stockage à fort taux de vide (95 %) pour la rétention ...
Les associations de propriétaires, les aménagements commerciaux et tout site comportant un bassin de gestion des eaux pluviales ou un plan de gestion optimisée construit sont généralement responsables du soin et de la gestion de ces installations, y compris l'inspection régulière des eaux pluviales.
Un puisard doit d'abord se trouver à au moins 5 mètres de votre habitation ou de celle de vos voisins. De la même manière, il ne peut pas être installé à moins de 30 mètres d'un puits ou d'un point de captage d'eau. Il faut également éviter de le placer près d'arbres car leurs racines pourraient l'endommager.
La noue n'est pas un fossé (moins pentue et moins profonde). La mise en œuvre se fait par simple mouvement de terre. Son fond doit être le plus horizontal possible de façon à favori- ser le stockage et l'infiltration de l'eau. En cas de pente, des redents doivent être mis en place pour optimiser la rétention.
Les bassins d'infiltration enterrés visent à stocker temporairement les eaux de ruissellement sous terre. Les eaux de ruissellement arrivent par l'intermédiaire de bouches à décantation et de tuyaux d'injection connectés aux autres structures de collecte des eaux pluviales.
Exemple pour 2 bidons (un bidon de 200 L, l'autre de 150 L) : - 100% de la capacité du plus grand réservoir = 200 L - 50% de la capacité des réservoirs associés = 50% x (200 + 150) = 175 L On retient la plus grande valeur. Il faut donc choisir un bac de rétention de 200 L.
La quantité totale d'eau retenue dépend essentiellement de la texture du sol et de sa profondeur. Ainsi, par exemple, un sol argilo-calcaire d'une profondeur de 400 mm , d'une densité de 1,2 et d'une capacité de rétention de 30 g d'eau pour 100 g de terre fine et sèche retiendra : 400 x 1,2 x 30 % = 144 mm.
Pour calculer le volume de votre piscine rectangulaire ou carrée, la formule est la suivante: longueur x largeur x profondeur moyenne. Pour obtenir la contenance d'eau en litres, il suffit de multiplier le volume en m3 par 1000.
Une noue prend la forme d'un fossé végétalisé, situé au niveau de la couche d'enrobé ou de la couche supérieure du sol. On ne remarque donc pas nécessairement le décaissement, elle peut être plate en surface pour faciliter le passage des piétons.
L'article 681 du Code civil dit que « tout propriétaire doit établir des toits de manière que les eaux pluviales s'écoulent sur son terrain ou sur la voie publique ; il ne peut les faire verser sur le fonds de son voisin. » Autrement dit, l'eau de pluie doit être canalisée sur votre terrain grâce à des gouttières.
Si vous avez un jardin, vous pouvez soit infiltrer vos eaux pluviales, soit les stocker dans une cuve avant leur utilisation pour l'arrosage par exemple, vous permettant ainsi une économie d'eau.
Les plantes idéales pour les sols frais à humides sont les iris des marais, la prêle, la reine de prés, la menthe aquatique, les soucis d'eau, les fougères, les roseaux. Pour les zones inondables, tournez-vous vers les carex, les saules, les frênes ou encore les cyprès chauves.
Les jardins d'eau sont des cuvettes naturelles ou construites qui vont permettre de recueillir et retenir l'eau de pluie ou de ruissellement pour lui permettre d'infiltrer le sol. Dans ces cuvettes, on retrouve diverses plantes (bulbes, vivaces, herbes, arbustes, etc.) qui contribueront à l'infiltration de l'eau.
Le béton est un matériau poreux que l'abondance d'eau peut rapidement fragiliser, endommageant ainsi sa structure et mettant le bâti en péril. Voilà pourquoi, en construction, l'installation d'un puisard est obligatoire pour protéger les fondations.
L'idéal est de poser le drain sur la semelle des fondations. Cela occasionne le plus souvent une profondeur comprise entre soixante centimètres et un mètre. Par ailleurs, la tranchée doit respecter une pente de trois à dix millimètres par mètre vers l'exutoire afin de favoriser l'écoulement naturel de l'eau.
Pour que le puits déborde il faut dans la plupart des cas, que la nappe monte plus haut que le niveau du sol, et alors c'est l'inondation assurée avec ou sans puits.
Bassin de plus 100 m2 ou de plus de 2 mètres de profondeur : vous devez faire une demande de permis de construire en remplissant le formulaire Cerfa n°13406*06 et le transmettre à votre mairie.
Les bassins d'orage qui sont alignés le long des axes autoroutiers permettent l'évacuation des eaux de ruissellement et servent d'espaces tampons. Mais ces eaux sont susceptibles d'être contaminées par les revêtements routiers (usure des pneus, des freins) et par les rejets des échappements.