Réfugiez-vous en terrain plus élevé. Tenez-vous loin de la côte, des estuaires, des rivières et des cours d'eau; si vous êtes en mer, restez-y jusqu'à nouvel ordre. Restez à l'affût des dangers secondaires comme les glissements de terrain, les inondations et les coulées de boue.
La France compte également plus de 12.000 km de côtes Outre-mer, dans tous les océans du globe. Le risque de tsunami existe particulièrement à La Réunion, dans le Pacifique et aux Antilles.
Éloignez-vous rapidement à pied des bords de mer (plages, ports...) jusqu'à atteindre un point haut. Montez dans un immeuble accessible au-delà du premier étage. En dernier recours, grimpez à un arbre.
Le tsunami qui résulte du séisme le plus puissant jamais enregistré (9.5) a frappé le sud du Chili en 1960, à Valdivia. Il a été ressenti sur tout le Pacifique. Des vagues d'une hauteur de 5 mètres ont tout détruit sur leur passage. Les pertes humaines : 5700 morts au Chili, 61 à Hawai et 142 au Japon.
La période spatiale ou longueur d'onde est le plus souvent comprise entre 60 km (période de 10 min et profondeur de 1 km ), typique des tsunamis locaux non tectoniques, et 870 km (période de 60 min et profondeur de 6 km ), typique des tsunamis d'origine tectonique.
La dernière alerte tsunami en France remonte en avril 2021. Dans la nuit 17 au 18 avril, une alerte a été enclenchée en Méditerranée suite à un séisme de magnitude 6 au large de l'Algérie. Il s'agissait d'une vigilance de type «jaune» au tsunami, soit le niveau plus bas.
Pourtant, la vague d'un tsunami est non seulement dangereuse, elle est pratiquement impossible à surfer.
Ce phénomène est observé le plus souvent dans l'océan Pacifique. Un tsunami n'est pas constitué d'une seule vague mais de plusieurs, qui peuvent traverser l'océan à une vitesse de plus de 800 km/h. Au large, plusieurs centaines de kilomètres peuvent séparer deux vagues géantes.
Le bilan en vies humaines est estimé à, au moins, 250 000 personnes disparues, dont près de 170 000 en Indonésie, 31 000 au Sri Lanka, 16 400 en Inde et 5 400 en Thaïlande, selon les estimations officielles. C'est l'un des dix séismes les plus meurtriers et le plus grave tsunami de l'histoire.
Un tsunami sur les côtes de Méditerranée ? C'est possible, et même « très » probable selon cette publication de l'Unesco, révélée ce mardi 21 juin 2022. Selon cette étude, la probabilité pour qu'un raz-de-marée survienne sur nos côtes d'ici 30 ans est « très élevée ».
Lorsque l'on évoque les tsunamis, notre esprit se remémore immédiatement les images dramatiques de la catastrophe de décembre 2004 qui a fait plus de 200.000 morts autour de l'océan Indien. Cependant, des tsunamis peuvent se produire sur toutes les côtes du monde, y compris en France.
Le 26 décembre 2004, un méga séisme d'une magnitude de 9,1, frappe Aceh, au nord de l'île indonésienne de Sumatra, provoquant un tsunami qui traverse tout l'océan Indien, jusqu'en Somalie. Aucune alerte n'est lancée. Au total, 220 000 personnes trouvent la mort dans plusieurs pays de l'océan Indien.
A une heure de route de Papeete la capitale de la Polynésie française, se cache un monstre: Teahupoo, le «mur des têtes». Une vague de corail surpuissante qui se lève d'un coup et ne pardonne rien.
Une vague d'environ 50 cm se forme alors au milieu de l'océan et se déplace à la vitesse de 800 km/h vers les côtes. En se rapprochant, sa hauteur augmente pour atteindre jusqu'à 35 m.
Séisme de 1960 à Valdivia est un mégaséisme qui a eu lieu le 22 mai 1960 à 19 h 11 UTC. Sa magnitude, la plus élevée jamais enregistrée, a été estimée à 9,5. Son épicentre était situé dans le sud du Chili, près de Lumaco, à environ 570 kilomètres au sud de Santiago du Chili.
Tous les surfeurs le savent, c'est à Nazaré (Portugal) que l'on trouve les plus hautes vagues du monde. Là, un canyon sous-marin de 500 mètres de profondeur finit en banc de sable peu profond.
Le record vient juste d'être certifié par le Guinness World Record : Sebastian Steudtner, 37 ans, a surfé sur la plus grosse vague jamais mesurée : 26,2 mètres de haut. L'exploit du surfeur efface ainsi celui du Brésilien Rodrigo Koxa, qui avait surfé une vague de 24,4 mètres le 8 novembre 2017.
524 mètres….
La vague la plus haute jamais observée s'est produite dans la baie de Lituya en Alaska le 9 juillet 1958 : un mur d'eau de 524 mètres a été causé par l'effondrement d'un pan de montagne, entrainant un séisme de 7,9 sur l'échelle de Richter.
Les tsunamis sont de grosses vagues ou des séries de vagues générées par le déplacement rapide de grands volumes d'eau en raison d'événements sismiques, d'éruptions volcaniques, de glissements de terrain, de vêlages glaciaires, d'impacts de météorites et d'autres perturbations.
Le dernier grand tremblement de terre de cette région a été provoqué par un mouvement le long de la faille de San Andreas, en 1906. Ce phénomène se reproduirait périodiquement, tous les 150 ans environ avec une probabilité 62 % qu'il se produise avant 2032, les Américains s'attendraient donc au prochain Big One.
Parfois, en bord de côte les eaux se retirent vers l'océan juste avant que le tsunami ne déferle. Lorsque cela arrive, le bord de mer est parfois plus découvert que lors des plus basses maréesmarées. Cet exceptionnel retrait de la mer doit être pris comme un avertissement des vagues de tsunami qui succéderont.
Un tsunami est provoqué par un enfoncement brutal du plancher océanique, à la suite d'un tremblement de terre. Cet enfoncement crée un certain vide que l'eau comble immédiatement. Il y a donc une sorte "d'aspiration" de l'eau qui fait que l'eau se retire des plages pendant un petit moment.
Par voie de communiqué, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture a rappelé que « 78 % des tsunamis [étaient] provoqués par l'activité sismique, 10 % par l'activité volcanique et les glissements de terrain, et 2 % par l'activité météorologique. »