Si les perturbations du sommeil ont des origines diverses, beaucoup sont dues à une mauvaise gestion du stress avec une tendance à la rumination mentale. Inversement, quand le sommeil fuit obstinément le dormeur, l'anxiété et son cortège de pensées anxiogènes sont au rendez-vous.
La rumination est une des causes majeures de difficultés d'endormissement. Quand vous pensez trop, votre cerveau ne vous laisse pas dormir. En outre, l'hyperexcitation cognitive en raison du stress augmente le temps passé à trouver le sommeil. S'efforcer trop activement de s'endormir devient alors contre-productif.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
SE CONCENTRER SUR SA RESPIRATION
Prendre le temps de s'asseoir, le dos droit, d'inspirer et d'expirer par le nez. Écoutez votre respiration et remarquez comme elle change votre corps : la chaleur aux narines, la poitrine et le ventre qui se gonflent et dégonflent.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) est recommandée si les problématiques sont liées à des dysfonctionnements interpersonnels. La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier notamment dans les troubles anxieux et les TOCs.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Pour soulager une crise d'angoisse, le médecin prescrit des benzodiazépines anxiolytiques qui agissent rapidement. Dans les cas graves, un neuroleptique peut être utilisé. En période de crise, une injection peut être pratiquée pour un effet plus rapide.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
- faire des pauses d'au moins 10 minutes toutes les 90 minutes: un cerveau actif brûle 20-25% du glucose du corps ce qui produit des déchets qu'il a besoin d'éliminer pour permettre aux cellules neuronales de se régénérer.
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
Pourquoi fait-on des crises d'angoisse la nuit ? Il peut y avoir des causes variées aux angoisses nocturnes : Cela peut être lié à une situation de stress dans la vie quotidienne : le confinement dû au coronavirus, par exemple, a généré des angoisses nocturnes chez certaines personnes.
Étapes. Chaque fois que vous ressentez une émotion désagréable, arrêtez-vous et demandez-vous à quoi vous étiez en train de penser. Remarquez le dialogue interne qui vous habite, ce que vous vous dites après qu'une situation est passée, les pensées et croyances automatiques qui mènent aux émotions que vous vivez.
Il est pratiquement impossible de ne penser à rien. Et pour cause ! L'activité cérébrale d'un être humain vivant ne cesse jamais. En revanche, les images mentales n'accèdent pas toutes à la conscience et cette dernière peut être partiellement contrôlée par la méditation ou l'hypnose.
Ce phénomène peut, en partie, s'expliquer par le fait d'être HP ou Hypersensible (ou encore hautement sensible comme le dit si bien Saverio Tomasella). Dans les deux cas, vos sens captent plus de stimuli que la moyenne.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.