L'acte 1 se déroule dans un superbe palais, l'acte 2 au bord de la mer, l'acte 3 dans une forêt, l'acte 4 dans une chambre de l'appartement de Don Juan, l'acte 5 à la porte d'une ville. Ces décors sont à la fois pittoresques et fastueux et correspondent au goût de l'époque pour le théâtre à machines.
Dans l'œuvre de José Zorilla datant de 1844, l'histoire de Don Juan se déroule dans le pittoresque Barrio de Santa Cruz, au cœur de Séville.
L'Espagne a fait naître Don Juan, mais tous les pays s'emparent de cet éternel séducteur sans morale.
Don Juan est un personnage de fiction qui apparaît pour la première fois au XVII e siècle dans une pièce de théâtre de Tirso de Molina, jouée en 1630. Le mythe a été repris dans de nombreuses œuvres littéraires, musicales, picturales ou cinématographiques.
— Acte I : un palais situé dans une agglomération — Acte II : à la campagne, sur une côte — Acte III : une forêt ( + à la fin de l'acte l'intérieur du tombeau du Commandeur) — Acte IV : Chez Don Juan, dans une salle prête pour le dîner.
Dom Juan nous apprend que la fidélité à soi-même est ainsi la première éthique d'une vie publique, et nous avertit du risque encouru lorsque que l'on renonce à son intégrité. Dom Juan n'adhère pas au système de valeurs religieuses qui fondent la bienséance de son temps.
Si la pièce de Molière avait uniquement pour but de dénoncer la démesure d'un athée, Dom Juan trouverait en face de lui des défenseurs conséquents de la religion, comme Tartuffe a eu en face de lui Cléante. Or le défenseur le plus présent est... Sganarelle !
Thèmes. Le libertinage : Le libertinage et l'inconstance sont les principaux thèmes de la pièce. Don Juan défend la thèse de l'inconstance dans l'amour. Il ne recherche que la conquête et ne trouve pas de satisfaction dans l'attachement.
Done Elvire
Abandonnée, humiliée et délaissée, elle vient demander une explication à Dom Juan qui se dérobe (I, 3), ce qui suscite son courroux. On la retrouve à l'acte IV, apaisée, annonçant à Dom Juan sa décision de retourner au couvent et lui demandant une dernière fois de réformer sa conduite.
L'impétuosité de Dom Juan lui vaudra la mort par le Ciel, par l'entremise du bras d'une statue de pierre. En cela, il est représentatif d'une tragédie classique : la pièce se termine avec la mort du personnage principal.
A la différence des mythes antiques issus de la mythologie (Orphée), Don Juan est un mythe moderne qui tire sa source dans l'histoire d'un seigneur espagnol : Don Juan Tenorio. Ce seigneur libertin abandonna la fille d'un commandeur, après l'avoir déshonorée, et tua son père au cours d'un duel.
Dom Juan est un seigneur libertin qui vient d'abandonner sa dernière épouse, Elvire, qu'il avait enlevé d'un couvent. Inconstant, il va de conquêtes amoureuse en conquêtes amoureuses et on le retrouve à séduire de jeunes paysannes en leur promettant le mariage.
1660 : Sganarelle ou le Cocu imaginaire est un nouveau triomphe pour Molière. 1661 : Après la destruction de la salle du Petit-Bourbon, la troupe de Molière s'installe définitivement au Palais-Royal.
Casanova est un séducteur qui, à la différence de Don Juan ou du Valmont des Liaisons dangereuses, accepte de tomber amoureux, adore être subjugué, jouit de perdre le contrôle – jusqu'à un certain point.
Un Don Juan fait de beaux discours pour séduire
Il trouve toujours les compliments adéquats pour faire chavirer les cœurs et parvient facilement à définir ce que telle femme a besoin d'entendre pour être charmée.
La cible première de Molière dans la pièce est la religion. Dom Juan se moque des rites chrétiens, et particulièrement des coutumes chrétiennes comme l'aumône (scène du pauvre). Il dénonce ces pratiques comme étant hypocrites. Enfin, Molière peint une société hypocrite, attachée aux apparences.
Don est un titre de noblesse et Dom un titre religieux (ce qui ne manque pas de saveur, vu le personnage.) On garderait le Dom dans le titre histoire de rappeler le texte original, mais on corrige dans la pièce.
Selon lui, l'inconstance est la seule condition à respecter pour être heureux en amour. Cette doctrine est explicite dans la phrase : "tout le plaisir est dans le changement". D'ailleurs, il ne parle jamais d'une seule femme. Il emploie le pluriel pour désigner ses conquêtes amoureuses : "toutes les belles".
Dom Juan a été rapidement écrite par Molière après l'épreuve de censure avec Tartuffe, et c'était censé être une pièce satirique sur l'hypocrisie parmi la noblesse en France. Dom Juan s'est avéré plus controversé que Tartuffe ; le personnage éponyme est un athée franc et tente les gens à pécher pendant la pièce.
On peut évoquer un dénouement tragique, non seulement en raison de la mort de personnage titre, mais aussi parce que Don Juan épouse jusqu'à la fin sa destinée. Son châtiment est d'ailleurs annoncé tout au long de la pièce. De même, le héros est soumis à un dilemme, se repentir ou mourir.
La suppression, au lendemain de la première, de la demande de jurement faite au pauvre par dom Juan semble corroborer cette hypothèse. « la disparition assez longue (17 ans) de la pièce de l'espace public, ainsi que sa transformation en une version édulcorée par Thomas Corneille constituent une censure de fait.
Dans cet affrontement, Dom Juan, par le marché qu'il propose au pauvre, figure le diable tentateur, tandis que le pauvre, qui n'a pas d'identité précise, est un personnage emblématique qui représente Dieu lui-même.
dans Dom Juan ou le Festin de Pierre (1665), Sganarelle est le valet de Don Juan. C'est un homme du peuple qui utilise son jugement pour penser par lui-même.
Don Juan est mort de la main du Commandeur. Don Juan n'en finit pas de mourir, de siècle en siècle, injustement assassiné par la justice divine.