La Chine est déjà reliée par gazoduc au Turkménistan, au Kazakhstan et à la Birmanie. Elle importe aussi massivement du gaz sous forme liquéfiée (GNL) d'Australie, d'Indonésie, du Qatar et… des Etats-Unis.
En 2021, la république populaire a importé 109 milliards de m3 de GNL et 53,2 milliards de m3 par gazoduc, dont 7,6 milliards de m3 de Russie via le gazoduc Power of Siberia qui relie les deux pays.
Production d'énergie primaire de la Chine en 2019 : Charbon (72 %) Pétrole (7 %) Gaz naturel (5,4 %)
Des chiffres records qui font désormais de la Russie le premier fournisseur de pétrole de la Chine, devant l'Arabie Saoudite, reléguée au deuxième rang avec 7,82 millions de tonnes importées (+9% sur un an) en mai, soit 1,84 million de barils par jour.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027.
Une fois transformé en carburant, le pétrole russe pourra être réexporté vers l'Europe, déjouant indirectement les sanctions qui frappent Moscou. En théorie, les Européens n'achèteront bientôt plus de pétrole produit en Russie.
L'arabie saoudite est également le premier exportateur de pétrole brut au monde et elle envisage d'augmenter sa capacité maximale de production à 13 millions de barils par jour à l'horizon 2017.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
La Chine connaît une importante croissance de ses besoins énergétiques qui s'explique par sa croissance économique et par la modification du mode de vie des Chinois. Bien que ce pays soit l'un des plus grands producteurs mondiaux d'énergie, il ne cesse d'augmenter ses importations pour répondre à ses besoins.
En cause d'abord : la crise. La récession a, selon l'AIE, frappé les Etats-Unis plus durement que la Chine, heurtant surtout l'activité industrielle américaine. En cause aussi : la demande vorace de la Chine. Depuis 2007, le pays a d'ailleurs dépassé les Etats-Unis en termes d'émissions de gaz à effet de serre.
La principale utilisation d'industrielle du charbon en Chine est lié à l'industrie de l'acier.
Le gaz naturel est une ressource directement extraite du sous-sol. Elle provient donc de gisements souterrains ̶ des gisements qui ne se trouvent pas partout sur la planète ! Les États-Unis, la Russie, le Canada, l'Iran, le Qatar et la Norvège sont les plus grands producteurs de gaz naturel au monde.
En tête des exportations françaises vers la Russie, on retrouvait, en 2019, les matériels de transport (24 %), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (21 %), les machines industrielles et agricoles (11 %), les produits pharmaceutiques (8 %) ou encore les produits informatiques, électroniques et optiques (7 %).
Le charbon toujours dominant
65% La part du charbon dans la production électrique de la Chine. Le grand bond économique chinois s'est appuyé sur une source d'énergie dont le pays dispose en grandes quantités, à savoir le charbon.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Et pour s'affranchir du pétrole russe, qui fait l'objet de sanctions de l'Union européenne, la France se tourne désormais davantage vers les Emirats Arabes Unis. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l'a annoncé ce dimanche matin sur CNews.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
La France, dépendante à 20 % du gaz russe
Toutefois, cela signifie que la France ne dépend pas uniquement de la Russie pour les importations de gaz. La Norvège demeure le partenaire majoritaire de l'hexagone, avec 36 % des importations en 2019.
Pour assurer l'approvisionnement régulier de sa population, la France se fournit chez différents pays producteurs de gaz naturel : Norvège, Russie, Pays-Bas, Algérie.
on, Gazprom, Ruhrgaz, Total et Eni sont des producteurs de gaz qui comptent parmi les principaux acteurs du secteur.