En octobre 1962, la guerre froide atteint son paroxysme. Chacun s'attend à ce qu'éclate un conflit nucléaire: des avions américains ont localisé des rampes de lancement de missiles sur le territoire de Cuba, île acquise depuis peu au communisme et distante de 150 kilomètres seulement de la Floride...
En avril 1961, des opposants cubains au régime castriste réfugiés aux États-Unis organisent un débarquement dans la baie des Cochons à Cuba. Cette attaque, orchestrée par la CIA, est un échec cuisant. Les États-Unis soumettent alors Cuba à un embargo. La rupture est totale.
Quelles sont les conséquences de la crise des missiles de Cuba ? La conséquence directe de la crise des missiles de Cuba est le démantèlement des missiles soviétiques de Cuba. En contrepartie, les Américains retirent leurs missiles installés en Turquie, en Grèce et en Italie, et mettent fin au blocus de Cuba.
Conclusion : Bilan : réponse à la problématique
La crise de Cuba est un symbole de la guerre froide car les Etats-Unis et l'URSS se sont affrontés indirectement en participant à une escalade de la terreur liée à la menace de l'arme nucléaire faisant craindre au monde entier une troisième guerre mondiale.
28 octobre 1962 : Khrouchtchev annonce le démantèlement des armes offensives installées à Cuba en contrepartie de l'engagement de non-invasion de l'île par John F. Kennedy et du démantèlement de tous les missiles Jupiter de Turquie de Grèce et d'Italie. Cet accord enclenche la fin de la crise.
L'évènement qui déclenche la crise de Cuba est la découverte de 4 missiles balistiques soviétiques par des avions espions U2 américains le 14 octobre 1962.
La guerre froide se caractérisait par un affrontement idéologique entre les deux camps, par des guerres régionales et ponctuelles et par une course aux armements, atomiques en particulier. La guerre froide a été aussi qualifiée de «paix belliqueuse» ou de «guerre limitée».
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
Quant à Fidel Castro, qui préconise une approche plus agressive et incite les Soviétiques à frapper le territoire nord-américain, il est délibérément mis à l'écart des pourparlers. Même si Washington s'engage à s'abstenir de toute tentative d'invasion de l'île, le dirigeant cubain est furieux.
La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis.
Elle a permis aux Soviétiques de surveiller les satellites de communications géosynchrones à la fois civils et militaires des États-Unis. L'URSS payait à Cuba une subvention annuelle de 200 millions de dollars pour maintenir cette station depuis 1962.
Son rôle dans la prévention d'une confrontation nucléaire lors de la crise des missiles de Cuba doit être classé dans les annales dans Nations Unes comme l'exemple le plus spectaculaire de la diplomatie préventive. Les archives de l'ONU contiennent une documentation détaillée de ses efforts.
En 1962, une nouvelle épreuve de force s'engage à Cuba: pendant quinze jours, le monde se trouvera au bord de l'affrontement nucléaire. Depuis le renversement révolutionnaire de la dictature militaire de Fulgencio Batista en janvier 1959, l'île de Cuba est dirigée par Fidel Castro.
2Dans l'histoire diplomatique de la guerre froide, la crise des missiles de Cuba restera sans aucun doute la plus grave, la plus intense et la plus dangereuse. Durant ces 13 jours fatidiques d'octobre 1962, Américains et Soviétiques se regardèrent droit dans les yeux, et l'humanité retint son souffle.
La guerre froide se termine avec la chute de l'URSS en 1991 et la genèse d'un nouvel ordre mondial avec à sa tête, les États-Unis qui sortent « vainqueurs » de cette guerre froide.
La guerre froide est une rivalité géopolitique permanente entre deux pays et leurs alliés respectifs pour imposer leurs propres modèles. Dans ce monde bipolaire, on a d'un côté les États-Unis avec le bloc de l'Ouest et de l'autre, le bloc soviétique à l'Est. Elle débute au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Plusieurs phases sont généralement identifiées au sein de la Guerre froide : l'entrée en Guerre froide (de la fin de la Seconde Guerre mondiale à 1947), la première Guerre froide (de 1947 au milieu des années 1950), la Coexistence pacifique (du milieu des années 1950 à 1962), la Détente (de 1962 à 1979), la deuxième ...
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
D'un point de vue idéologique, la guerre froide oppose d'un côté le système américain occidental, avec la démocratie, les droits de l'Homme, le capitalisme, et la primeur de l'individu ; et de l'autre l'URSS et le communisme, l'économie étatique, le parti unique, le parti communiste, et la primeur de la collectivité.
Il se trouve entre l'Amérique du nord (Etats-Unis) et l'Amérique du Sud, près du Tropique du Cancer, dans la Mer des Caraïbes. Les autres îles et côte terrestre les plus proches sont la Jamaïque (146 km), les Bahamas (140 km), Cancun (210 km) et la Floride (180 km).
Aujourd'hui, l'embargo est officiellement toujours en place, ce qui en fait le plus long embargo commercial de l'époque contemporaine et affecte grandement les relations entre les deux pays. Cependant, depuis 2000, les produits alimentaires sont exemptés d'embargo.
Un premier gouvernement temporaire est mis en place, associant toutes les forces d'opposition à Batista et avec comme président Manuel Urrutia Lleó. Ce gouvernement est reconnu par les États-Unis le 7 janvier 1959 et Fidel Castro est nommé Premier ministre en février.
Pour conclure, on peut affirmer que la crise de Cuba a permis aux 2 pays de mettre en place une phase de détente. En effet, être aussi proche d'une guerre nucléaire a permis aux deux chefs d'états d'arriver à des négociations diplomatique.