Lorsque les drogues sont injectées, leurs effets peuvent survenir plus rapidement, plus intensément ou les deux. Les drogues peuvent être injectées dans une veine (voie intraveineuse), un muscle (voie intramusculaire) ou sous la peau (voie sous-cutanée).
Il est important d'injecter directement dans la veine, pour prévenir les abcès, les cicatrices et les infections.
Les cuisses, le haut des bras, le ventre jusqu'aux côtes et le haut des fesses, voici les sites conseillés pour s'injecter de l'insuline.
Le sentiment d'euphorie produit par l'héroïne peut être accompagné de rougeurs de la peau et de démangeaisons, ainsi que d'une bouche sèche, d'yeux larmoyants et d'une rhinorrhée. Les héroïnomanes ont souvent la peau sèche, facilement irritée et prurigineuse.
Les toxicomanes ont alors été installés par les autorités vers la porte de la Villette. Ce « camp du crack » se situe à l'intersection de Paris (XIXe) de Pantin et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Dans la capitale, il englobe le square Forceval et la place Auguste-Baron.
Après la place Stalingrad, la « colline du crack » porte de la Chapelle, les jardins d'Eole et la rue Riquet, le nouveau point de fixation des consommateurs est établi dans un espace planté d'arbres.
D'autre part, des usures au collet des dents peuvent découler de la consommation de cocaïne et particulièrement de crack soit par son application au contact des dents, soit par les brossages intempestifs très vigoureux décrits lors des situations de manque ou lors des hallucinations sensorielles de type fourmillement.
Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, "trous noirs", nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes. Mais toutes ne ressentent pas forcément la piqûre : certaines constatent une trace de piqûre à postériori des effets, d'autres non. Les effets sont variables.
Piqûre de moustique : rougeur circulaire de la taille d'une pièce de un euro. Piqûre de tique : un point noir inhabituel sur la peau. Piqûre de puces : éruptions cutanées et apparition de boutons roses ou rouges. Piqûre d'araignée : démangeaisons de la peau, gonflement et rougeur de la zone mordue.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
Un fix est un terme utilisé par les personnes consommatrices de produits stupéfiants pour désigner une dose de leur drogue. C'est en général plus appliqué aux drogues dures qu'aux drogues dites douces. Exemple : Il s'est fait un fix d'héroïne.
Le THC (tétrahydrocannabinol) présent dans la plante baisse la tension artérielle, provoquant une dilatation des vaisseaux sanguins et une augmentation de la circulation sanguine. Les vaisseaux sanguins du corps et des yeux gonflent alors et la rougeur apparaît.
La prise de MDMA peut avoir pour effet notamment d'entraîner une crispation de votre mâchoire qui peut faire apparaître ce qui ressemble à des boules et éventuellement déformer légèrement votre bouche. Il y a peut-être eu aussi de votre part un "grossissement" du phénomène.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
La zone bucco-dentaire reflète en partie notre état de santé. Le délabrement de celle-ci est la conséquence d'une altération de l'état local de la bouche, impactée directement par le contact des produits toxiques, mais aussi d'un état général physique et psychologique dégradé.
Le crack est une drogue très addictive dont le principe actif, la cocaïne, a été mélangée à de l'ammoniaque ou à du bicarbonate de soude. Elle apparaît ensuite durcie, sous la forme de petits cailloux qui sont fumés ou inhalés à l'aide d'une pipe.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Une prise en charge globale est essentielle, la consommation de drogue n'étant jamais un problème isolé dans la vie d'une personne. Prendre appui sur votre entourage peut être précieux. L'associer à votre décision peut vous aider à ne pas affronter seul les nombreux changements occasionnés par l'arrêt.