"Typiquement la douleur est thoracique gauche, avec une sensation d'étai et de serrement, favorisée par l'effort. Elle peut irradier dans la gorge, la mâchoire ou le bras gauche, il s'agit parfois d'ailleurs le seul signe, notamment chez les femmes", détaille le médecin.
Une douleur dans le bras gauche, en particulier, peut être le signe d'un infarctus du myocarde ou d'une angine de poitrine. C'est pourquoi il est important d'accorder une importance particulière à toute douleur soudaine dans le bras gauche et consulter un médecin sans attendre.
Le signe classique de l'infarctus du myocarde est une douleur thoracique, rétro sternale, irradiant dans le bras gauche et le poignet et les mâchoires.
Pouvez-vous la reproduire en appuyant sur la partie sensible ? Une réponse positive à l'une de ces questions suggère davantage une douleur musculaire. Une douleur d'origine cardiaque est, quant à elle, persistante, peu importe la position ou le type de respiration.
Une douleur au bras gauche peut être liée à une douleur musculaire, à un pincement nerveux, à une blessure osseuse ou encore à une douleur référée du cœur. En effet, le bras peut être source de nombreux types de symptômes avec des douleurs apparaissant la nuit, au repos ou au mouvement.
L'infarctus du myocarde survient lorsqu'une plaque se détache, puis se déplace et s'immobilise dans une artère coronaire. Un caillot de sang se forme autour de la plaque et interrompt l'apport de sang, privant ainsi le cœur d'oxygène. Cela entraîne la destruction d'une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque.
Quels sont les signes avant-coureurs d'une crise cardiaque ? Le symptôme le plus connu est une douleur aiguë et persistante dans la poitrine avec une sensation d'étau qui se resserre. La douleur peut irradier dans le bras gauche ou encore causer des vertiges.
Elles doivent s'alerter si elles ressentent de manière brutale ou intense les symptômes suivants : oppression thoracique, difficultés à respirer, palpitations, essoufflement à l'effort ou parfois au repos, grande fatigue persistante, troubles digestifs, nausées.
Les accidents cardiaques non détectés augmentent tout de même le risque de décès d'origine cardio-vasculaire. Les infarctus du myocarde silencieux, c'est-à-dire sans symptôme, sont peut-être beaucoup plus fréquents que ne le pensent les médecins.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d'un antécédent familial d'infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
Dans certains cas, la douleur provient de l'épaule et irradie dans le bras (voir douleurs à l'épaule). C'est souvent la coiffe des rotateurs, dans l'épaule, qui est en cause. Les traumatismes les plus fréquents du bras incluent entorses (poignet, coude), fractures, tendinites, déboitement du coude, etc.
Mais il s'agit en réalité d'une forme d'insuffisance cardiaque aigue. Le stress brutal déclenche une libération brutale de ces catécholamines, hormones du stress. Elles ont un effet paralysant sur le cœur, qui ne se contracte quasiment plus et n'arrive plus à envoyer le sang dans les artères de notre organisme.
Qu'est-ce qu'une crise cardiaque
Une crise cardiaque se produit lorsque l'apport sanguin à une partie du cœur est interrompu par l'obstruction d'une artère coronaire. Privées d'oxygène, les cellules de cette partie du muscle cardiaque meurent peu à peu tant que l'apport n'est pas rétabli.
En cas de stress physique ou émotionnel important, les organes, y compris le cœur, ne reçoivent pas suffisamment d'oxygène et de nutriments. Cela peut entraîner une crise cardiaque (silencieuse ou accompagnée de symptômes), au cours de laquelle le muscle cardiaque meurt.
Il arrive qu'un second infarctus s'annonce quelques jours ou quelques heures à l'avance : sensation de malaise, fatigue, nausées, problèmes de digestion, par exemple. Dans ce cas, il est important de consulter rapidement son médecin.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Infarctus ou « crise cardiaque »
La douleur ne cède pas et reste intense sur la durée. La crise d'angoisse peut provoquer des sensations d'étouffement et d'essoufflement. La crise cardiaque ne provoque pas de sensation d'étouffement ou d'essoufflement.
Pour le vérifier des cardiologues, proposent un test qui prend moins de deux minutes et qui ne nécessite pas d'autre matériel qu'un escalier. Comment faire ? Lancez un chronomètre et tentez de monter quatre étages : si vous mettez moins d'une minute, cela signifie que votre cœur est en bonne santé.
Un électrocardiogramme effectué sur place par les équipes de premier secours peut permettre de confirmer le diagnostic d'infarctus.
La principale cause de l'infarctus est l'athérosclérose qui débute par la formation de plaques d'athérome, constituées de cholestérol, de fibres et de débris cellulaires, sur la paroi des artères. Ces plaques provoquent une inflammation chronique au niveau de la paroi. Cela les fragilise.
En France, l'âge moyen de survenue de l'infarctus du myocarde est de 61 ans chez l'homme et de 75 ans chez la femme. Son incidence maximale se situe dans la décennie des 60 - 69 ans chez l'homme et des 70 - 79 ans chez la femme.