La douleur du moillet n'est présente que dans 60 % des cas, spontanément ou lors de sa palpation, et se propage dans toute la jambe. Une sensation de lourdeur de la jambe est souvent présente.
Rougeur, œdème, douleur au niveau de la jambe ou du mollet : la triade de symptômes typiquement associée à la thrombose veineuse doit alerter les patients et les mener à consulter. Ces signes ne sont malheureusement pas systématiquement présents, ni très spécifiques.
La thrombose veineuse profonde (phlébite profonde) de la jambe se manifeste généralement par : Une douleur de la jambe inhabituelle, localisée ou diffuse, à la marche ou au repos.
La phlébite, ou thrombose veineuse, est la formation d'un caillot de sang (thrombus) dans une veine. Le plus souvent, la phlébite survient au niveau des membres inférieurs. En général, le caillot de sang se forme dans une veine du mollet.
Lorsqu'elle se déclare, la paraphlébite provoque une inflammation de la veine qui engendre plusieurs symptômes à l'endroit où le caillot est localisé: Une douleur. Une sensation de chaleur. Un durcissement de la veine.
Pendant le traitement de la phlébite, il est important d'éviter les activités physiques intenses. L'exercice physique modéré est bénéfique, mais les activités qui augmentent la pression sur les jambes, comme la course marathon, doivent être évitées.
Dans le cas d'une phlébite superficielle, les symptômes disparaissent totalement au bout de 2 à 3 semaines. Le traitement médicamenteux peut s'étendre jusqu'à 1 mois. Pour une phlébite profonde, le port de bas de contention est nécessaire pendant plusieurs mois afin de prévenir une éventuelle récidive.
Peut-on marcher avec une phlébite ? La marche permet de réduire les symptômes associés à la pathologie. De plus, c'est une activité sans danger pour les personnes ayant une phlébite profonde puisqu'elle permet une grande adaptation de la pratique (Kahn et al., 2008).
Phlébite superficielle ou paraphlébite : un traitement anticoagulant est-il nécessaire ? En cas de phlébite superficielle étendue, le médecin peut juger utile de prescrire un traitement anticoagulant administré par voie sous-cutanée (fondaparinux). Une compression veineuse par un bandage peut être conseillée.
Certains symptômes associés à la phlébite doivent donc alerter et inciter à consulter un médecin en urgence : rougeur, œdème, douleur au niveau de la jambe ou du mollet. Mais ils ne sont pas systématiques et « la phlébite peut même être asymptomatique », rappelle l'Inserm.
Les patients atteints de phlébite superficielle peuvent guérir en quelques semaines, tandis que les cas de thrombose veineuse profonde peuvent nécessiter plusieurs mois de traitement. Suivre un traitement approprié et prendre des mesures préventives peut réduire le risque de rechute ou de complications graves.
Première chose à savoir, certains symptômes sont à surveiller d'urgence : si votre jambe paraît gonflée, si elle est chaude au toucher et si elle présente un aspect rouge (avec éventuellement une douleur au niveau du mollet), il faut se rendre aux Urgences dans les plus brefs délais !
La phlébite est aussi appelée thrombose veineuse. L'écho– doppler permet de la diagnostiquer, définit sa localisation (profonde ou superficielle) et la taille du caillot de sang qui obstrue la veine. En cas d'embolie pulmonaire, une phlébite, à son origine, est également recherchée.
Plusieurs facteurs peuvent causer une phlébite. Parmi eux : une immobilisation prolongée, une insuffisance veineuse, une lésion de la paroi veineuse, ou encore la prise de corticoïdes.
Une thrombose est un caillot de sang qui se forme dans un vaisseau sanguin, une veine ou une artère. La thrombose veineuse est la plus fréquente. Appelée aussi phlébite, elle peut survenir dans une veine superficielle à la surface de la peau ou bien dans une veine profonde, à l'intérieur du corps.
Les symptômes d'une phlébite au bras sont similaires à ceux d'une phlébite à la jambe : enflure, douleur sur la face interne d'un bras, rougeur et chaleur, vaisseaux sanguins plus volumineux ou plus apparents sous la peau de la partie supérieure du bras et de la poitrine (source 4).
De 50.000 à 100.000 phlébites surviennent chaque année en France, qui touchent le plus souvent les veines de la jambe et comportent un risque immédiat d'embolie pulmonaire, c'est-à-dire de migration d'un caillot sanguin de la veine du membre où il s'est formé vers les artères du poumon, avec des risques respiratoires.
«Une douleur et une sensation de lourdeur dans le mollet au repos, ainsi qu'un gonflement de la jambe doivent attirer l'attention sur l'hypothèse de la phlébite», explique le Dr Jean-Pierre Laroche, médecin vasculaire au CHU de Montpellier, conseiller médical pour la campagne.
Comment porter des bas de compression ? Pour les cas les plus bénins, ou en prévention des problèmes veineux, les bas sont portés occasionnellement, en cas de douleur, lors de voyages ou de longs moments en position statique. En revanche, en cas d'insuffisance veineuse avérée, ils doivent être portés quotidiennement.
Une phlébite se manifeste par une douleur vive et un gonflement dans un mollet, une cuisse ou plus rarement dans un bras. Favorisée par l'immobilisation, une phlébite peut entraîner une embolie pulmonaire.
Comment traite-t-on une thrombose veineuse ? Les traitements de la phlébite visent à soulager les symptômes et à prévenir la formation d'autres caillots. Il peut être nécessaire de retirer le caillot ou d'injecter des médicaments destinés à le dissoudre.
Les symptômes fonctionnels de l'insuffisance veineuse
Les premiers symptômes de l'insuffisance veineuse sont appelés les signes fonctionnels. Ils se caractérisent par des douleurs localisées, des sensations de jambes lourdes, des crampes ou encore des engourdissements.
Les caillots sanguins peuvent entraîner un gonflement de la jambe ou du cœur. Un caillot sanguin peut se détacher et se diriger vers les poumons, ce qu'on appelle une embolie pulmonaire.
La maladie se manifeste d'abord par une douleur dans certains muscles de la jambe, ressemblant à une crampe musculaire. Habituellement, celle-ci survient à la marche surtout en pente (parfois pendant la montée des escaliers) et s'accentue peu à peu, obligeant la personne à s'arrêter.