Le cancer colorectal est une tumeur maligne de la muqueuse (paroi interne) du côlon ou du rectum. Le côlon et le rectum constituent ce qu'on appelle le gros intestin, c'est-à-dire la dernière partie du tube digestif. Environ 40 % des cancers touchent le rectum et 60 % le côlon.
Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles. Les douleurs abdominales peuvent être plus ou moins intenses, et très localisées ou, à l'inverse, diffuses.
Les cancers du côlon apparaissent le plus souvent au niveau de la muqueuse. Ils s'étendent ensuite aux autres couches plus profondes au fur et à mesure qu'ils se développent.
"Les trois signes annonciateurs principaux du cancer colorectal sont les douleurs (douleurs liées à la constipation, signe de ralentissement du transit qui peut ensuite s'aggraver un peu plus et déboucher sur d'autres complications…), les hémorragies (saignements aigus, anémie sans aucun saignement extériorisé donc une ...
Cette dernière présente ainsi des lésions et a tendance à davantage saigner au contact d'aliments. Le sang dans les selles peut être rouge clair ou au contraire rouge très foncé. "La présence de sang dans les selles est un symptôme d'alerte et doit pousser à consulter un médecin, insiste l'experte.
Le cancer colorectal, qui touche le côlon, et le cancer de l'utérus ou cancer de l'endomètre peuvent eux aussi engendrer des douleurs lombaires de par leur localisation, bien que cela soit plus rare.
Le symptôme le plus généralement répandu est la douleur. Celle-ci peut irradier dans le dos ou à la racine des cuisses et occasionner une simple gêne ou une sensation très violente.
Scanner. Si le cancer colorectal est déjà à un stade avancé, il peut s'avérer nécessaire de procéder à un scanner (ou TDM pour tomodensitométrie) afin d'évaluer l'extension de la tumeur du côlon et de rechercher d'éventuelles métastases.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Pour les douleurs aiguës, il peut s'agir d'une colite infectieuse banale, d'une colite ischémique chez un patient tabagique, etc. En cas de fièvre, on pensera à l'appendicite ; en cas de vomissements, à une occlusion.
Le côlon est situé dans l'abdomen, entre l'intestin grêle et le rectum. Il mesure environ 1,5 m. Il se divise en 4 segments : Le côlon droit, appelé aussi côlon ascendant, est situé du côté droit de l'abdomen.
Détecté à temps, lorsqu'il est encore limité à la surface interne du côlon et du rectum, ce cancer se guérit dans 90% des cas, selon l'INCa. Mais les chances de survie tombent à 70% lorsqu'il a atteint les ganglions proches et à 13% quand il touche déjà d'autres organes.
Le cancer colorectal est un cancer particulièrement dangereux car il est le deuxième cancer le plus mortel de tous, après le cancer du poumon (17 117 décès en 2018). Cela est en partie dû au fait qu'il touche un grand nombre d'individus (43 336 personnes en 2018).
Il pratiquera un examen clinique, vous demandera un bilan sanguin et les examens d'imagerie en fonction de vos symptômes. Puis, il vous orientera vers un spécialiste selon les résultats. Le diagnostic de certitude de cancer repose sur le prélèvement d'un fragment de la tumeur (biopsie).
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Dans 95% des cas, la coloscopie est réalisée sous anesthésie générale. ce n'est pas un examen douloureux mais il n'est pas très agréable d'où le recours à l'anesthésie ou à la sédation.
2. À quel âge devrais-je passer une coloscopie ? Le dépistage du cancer colorectal (CCR) doit commencer à 50 ans pour les personnes qui présentent un risque moyen de développer un cancer colorectal. Cependant, il peut être utile d'en parler plus tôt à votre médecin.
Il s'agit du test Septine 9, ou Epi proColon. Disponible en France depuis 2012, il recherche dans le sang l'ADN modifié du gène Septin 9, un marqueur de cancer du côlon. Principal avantage : une simple prise de sang suffit.
Les causes de suintements par l'anus sont diverses. Les hémorroïdes, par exemple, provoquent fréquemment un écoulement rosâtre ou rouge vif. La rectorragie peut toutefois avoir d'autres causes : tumeurs du colon, rectocolite hémorragique, ulcérations du rectum…
La maladie diverticulaire peut être liée à une alimentation pauvre en fibres. Une alimentation pauvre en fibres peut causer de la constipation, ce qui rend les selles dures et difficiles à évacuer. Le fait de pousser fort lorsque l'on va à la selle peut aussi entraîner une pression dans le côlon.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.