Les récifs coralliens forment une barrière récifale dans le Grand Cul-de-Sac Marin qui est une des plus importante des Petites Antilles. Le récif corallien crée entre Sainte-Rose et Port-Louis un véritable récif barrière qui fait front aux assauts des vagues du large.
Les meilleurs mois pour visiter la grande barrière de corail sont de mai / juin à septembre / octobre. Ils correspondent à la saison sèche dans le nord de l'Australie.
Souvent dans des eaux peu riches en phytoplancton, source de la chaine alimentaire marine, ils offrent de véritable oasis de vie en plein désert océanique. De plus ils assurent aussi une barrière naturelle idéale contre les cyclones, les tempêtes et l'érosion car ils absorbent la puissance des vagues.
Les coraux sont en fait des petits animaux, appelés polypes, en forme de minianémone de mer qui peuvent constituer des colonies. Ces polypes fabriquent un squelette commun qui pour certaines espèces deviennent les bases fondatrices d'un récif corallien.
Grande barrière de corail : une ceinture marine de prestige
Située dans l'océan Pacifique, la Grande barrière de corail australienne est le plus grand système corallien et la plus grande structure vivante de la planète. Inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco, elle est l'une des sept merveilles naturelles du monde.
L'atoll de Tikehau (Polynésie Française)
Comme tout ce qui est en Polynésie, cet atoll a tout de la carte postale : des plages au sable blanc (ou rose), un lagon bleu et un ciel tout aussi bleu au-dessus de la tête. N'importe quel vacancier blasé posant pied à Tikehau sera immédiatement sous le charme.
Par son fonctionnement, la barrière de corail arrête la houle venant du large. Ainsi, elle protège le littoral de l'érosion causée par les vagues, notamment lors des passages de cyclones (fréquents dans ces zones tropicales) ou de petits tsunamis.
La Grande Barrière de corail fut découverte par les Européens quand l'Endeavour, le navire commandé par l'explorateur James Cook, s'y échoua le 11 juin 1770 , subissant de gros dommages.
En cause : le réchauffement climatique mondial qui est principalement absorbé par les océans. La hausse des températures de l'eau entraîne un stress sur le corail qui expulse alors les zooxanthelles, ce qui conduit au blanchiment et à la mort du récif.
Sur la côte atlantique, la partie nord-est de l'île (au nord de Sainte-Marie), est dépourvue de formations récifales. Au sud de la presqu'île de la Caravelle, la barrière récifale, d'origine algo-corallienne, borde la côte sur près de 25 km.
Dans les océans, au ras de l'eau, vit un minuscule animal en forme de tube, le corail. Les coraux se groupent par milliers et leurs squelettes durs forment peu à peu un mur. À l'est de l'Australie, dans l'océan Pacifique, ce mur est immense, deux fois plus long que la France !
Familial, paradisiaque et sécurisé, le lagon de La Réunion s'étend sur 12 km le long du littoral ouest de l'île de l'Hermitage à Saint-Leu. Il est protégé par un immense récif corallien qui constitue une barrière naturelle contre les assauts de l'océan Indien.
La plus connue et la plus belle, Bora-Bora, est une île paradisiaque aux couleurs éclatantes. Formée d'un volcan éteint, d'un somptueux lagon et d'une ceinture de corail, on la surnomme « la Perle du Pacifique ».
En plein milieu de l'Océan Pacifique, les îles Marshall abritent près d'une centaine d'îles, constituant le deuxième atoll du monde par sa surface. Certaines d'entre elles sont toujours préservées de la présence humaine. Elles recèlent de merveilles sous-marines avec leurs multitudes espèces de poissons et de coraux !
1.Les lagons néo-calédoniens (Nouvelle-Calédonie)
Bordés par la plus longue barrière de corail du monde, ils sont indiscutablement qualifiés de “plus beaux lagons du monde”. Inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.
La grande barrière est victime de l'acanthaster pourpre, une étoile de mer vorace et venimeuse qui se nourrit du corail. La multiplication de ses « couronnes d'épines » serait due aux engrais agricoles rejetés dans la mer. Ils favorisent l'apparition d'algues, dans lesquelles ces étoiles de mer pondent leurs œufs.
Ils n'ont rien de végétal
Les coraux sont des animaux, pas de doute. Leurs cellules ne possèdent ni paroi cellulosique (une caractéristique des végétaux), ni plastes (des inclusions présentes dans les cellules végétales). Ils appartiennent à l'embranchement des cnidaires, comme les méduses.
Les coraux arrivent à subvenir en moyenne à 80% de leurs besoins en nourriture en interne, grâce à l'algue." Le corail se procure les 20% restants de sa nourriture, du plancton, grâce à ses petites tentacules, faisant partie des polypes qui eux poussent les uns sur les autres.
Coraux et vie marine
La Grande Barrière de corail abrite plus de 1500 espèces de poissons, 134 espèces de requins et de raies, plus de 30 espèces de mammifères marins et 6 parmi les 7 espèces de tortues marines. Mais ce n'est pas tout; le récif lui-même compte 411 espèces de magnifiques coraux durs!
La Grande Barrière de corail s'est formée grâce à la présence de milliards d'animaux marins minuscules, connus sous le nom de « polypes » et qui vivent en symbiose avec des algues.
Certains chercheurs proposent d'installer des abris flottants pour protéger les coraux de la lumière du soleil qui accentue les épisodes de blanchiment, tandis que d'autres préféreraient pomper l'eau des profondeurs de l'océan pour rafraîchir l'habitat en péril.