Dès le 31 mai, la dépouille de Victor Hugo est installée sous l'Arc de Triomphe, sur un immense catafalque (estrade funéraire) dessiné par Charles Garnier, l'architecte de l'Opéra.
Le cercueil de Victor Hugo est placé sur un catafalque, sous le préristyle de Panthéon, en haut des marches, sur lesquelles sont disposées les gerbes et couronnes des funérailles.
L'inhumation était prévue dans un premier temps au cimetière du Père Lachaise, où la famille Hugo avait acheté un caveau. La proposition d'Anatole de La Forge de l'inhumer au Panthéon, que le Second Empire avait rendu au culte, donne lieu à une intense polémique.
En 1881, à l'occasion de ses 80 ans, il reçoit en grande pompe les hommages de l'État et de la nation, incarnant par son cheminement complexe et la traversée du siècle, l'itinéraire d'un peuple en quête de république. Cette cérémonie vient ainsi préfigurer les funérailles nationales du poète qui meurt le 22 mai 1885.
Le 19 avril 1980, la dépouille de Jean-Paul Sartre est conduite de l'Hôpital Broussais, où il est mort, au cimetière du Montparnasse. Le cortège funèbre est suivi par une foule qui ne cesse de grossir, pour atteindre 50.000 personnes, dont beaucoup de jeunes.
Le défunt peut être inhumé dans les cimetières suivants : Celui de la commune où le défunt habitait. Celui de la commune où il est décédé Celui où est situé le caveau de famille.
Après la messe, la dépouille a été emmenée au crématorium du cimetière du Père Lachaise - le seul qui pratique encore l'incinération dans la capitale. L'icône de la Nouvelle Vague est enterrée aux côtés de son père, le sculpteur Paul Belmondo, au cimetière Montparnasse.
La mort de Victor Hugo rend définitivement le Panthéon à sa vocation d'accueil des grandes gloires et des cérémonies républicaines.
En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l'île à la demande du gouvernement anglais parce qu'il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria. Il se réfugia alors à l'île de Guernesey.
Couchées sur son testament, ses dernières volontés vont être respectées : "Je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l'oraison de toutes les églises ; je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu".
Ses obsèques se dérouleront à Royan, en Charente-Maritime, où il possédait une maison dans le quartier du Parc et non pas dans Creuse, département qu'il avait connu enfant, lorsqu'il débarque, à sept ans, à la Chapelle-Taillefert, village niché dans les monts de Guéret.
Pour publier Napoléon le Petit il ne peut prolonger son séjour en Belgique. Il partira donc pour Jersey. Il s'embarque à Anvers le 1er août 1852. Alors commence la grande époque de Jersey-Guernesey, celle où le poète reçoit des lettres en provenance des Amériques, et qui portent pour toute adresse : " Hugo, Océan.
Sous les yeux de la foule et comme il l'avait souhaité dans son testament, Victor Hugo est conduit vers sa dernière demeure dans le corbillard des pauvres.
«L'entêtement de l'écrivain était peut-être pour lui une façon de se grandir, observe encore l'historien Eric Anceau. En se confrontant au premier des Français, il se hissait à sa hauteur et ne pouvait monter plus haut.» Hugo, indiscutablement, a été un adversaire terrible.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Le poète devient le symbole de la lutte de la République contre l'Empire, prenant position en toute occasion, par voie de presse et dans ses œuvres en faveur d'une meilleure justice sociale, pour la paix et la liberté des peuples opprimés, contre la peine de mort…
Victor Hugo se regroupe avec quelques écrivains pour former le Cénacle. Ce cercle de jeunes auteurs sera le foyer de leur mouvement littéraire appelé romantisme.
Son frère Jean-François est mort le mois suivant à l'âge de 74 ans, des suites d'un cancer du foie. Leurs obsèques ont été célébrées en la cathédrale Notre Dame d'Amiens.
On sait enfin où repose Jean-Pierre Pernaut : il est enterré au cimetière de Louveciennes, dans la banlieue ouest de Paris, une information donnée par sa veuve Nathalie Marquay, mettant ainsi fin aux nombreuses spéculations qui ont fleuri ces dernières semaines sur les réseaux sociaux.