En France, la guillotine fut utilisée du 25 avril 1792 , place de Grève à Paris, au 10 septembre 1977, à la prison des Baumettes à Marseille, et fut remisée définitivement, après l'abolition de la peine de mort en 1981, au Fort d'Ecouen dans le Val-d'Oise.
Son emplacement le plus connu reste la place de la Concorde, là où seront exécutés, sous la Terreur, les principaux opposants du régime révolutionnaire et la famille royale.
Croyant en la grâce présidentielle, Georgette Thomas résista violemment devant l'échafaud et le scandale fut tel qu'elle fut la dernière femme guillotinée en public.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
-85% en Arabie saoudite (184 exécutions en 2019, 27 en 2020) ; -55% en Irak (100 exécutions en 2019, 45 en 2020).
1981 - L'abolition de la peine de mort en France
François Mitterrand est élu Président de la République le 10 mai 1981.
Il y a 40 ans, le 9 octobre 1981, la peine de mort était abolie en France. Avec elle, le dernier bourreau de France, Marcel Chevalier, était mis à la retraite anticipée.
Guillotin (sans lien de parenté avec lui), est exécuté par la guillotine. Joseph Ignace Guillotin est en réalité mort chez lui, de causes naturelles (anthrax à l'épaule gauche), le 26 mars 1814.
La lapidation
C'est une forme d'exécution particulièrement cruelle. Elle n'est de fait appliquée qu'en Iran et au Soudan.
30 juillet 1943, ce jour-là, Marie-Louise Giraud, 39 ans, est condamnée à mort pour avoir pratiqué des avortements illégaux à Cherbourg est guillotinée.
Avant 1981, la peine capitale pouvait être exécutée selon deux modes : la fusillade et la décapitation. La guillotine est née avec la Révolution française. Au fil du temps, elle a toutefois été de moins en moins utilisée, les exécutions devenant plus rares. La dernière décapitation a eu lieu le 10 septembre 1977.
une idée de justice, de réparation pour les victimes ; la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
Alors que la France fête le quarantième anniversaire de l'abolition de la peine de mort, voici l'histoire du dernier condamné à mort guillotiné, Hamida Djandoubi, condamné à mort pour assassinat, viol et torture. Il fut le dernier condamné à mort exécuté de l'histoire de France et le dernier homme guillotiné en Europe.
Plus tard, aux XIXe et XXe siècles, la guillotine prendra des surnoms encore plus métaphoriques, comme « le vasistas », « la raccourcisseuse », « le coupe-cigare » ou « le massicot ».
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
La France n'a plus confiance en Louis XVI. Il est alors de nouveau emprisonné puis jugé pour « conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l'État ». Le 21 janvier 1793, il est guillotiné publiquement sur la place de la Révolution.
BOURRELLE : Définition de BOURRELLE.
Sous les ordres du lieutenant-colonel identifié par les veilleurs ukrainiens, Mikhail Tkach, 20 ans. Il est reconnu parmi les auteurs des atrocités commises à Boutcha et retrouvé sur le réseau social russe VK par un journaliste ukrainien.
Le bourreau peut également être appelé « exécuteur des hautes-œuvres ». Son titre a évolué au cours des siècles, de la dénomination péjorative de « bourrel » à celle plus institutionnelle d'« exécuteur de la haute justice » lorsqu'il est reconnu comme un agent du pouvoir judiciaire à part entière.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Les États du Nord (à majorité musulmane) appliquent également la charia. Certains États du sud du Nigéria sont abolitionnistes de fait puisqu'ils ont imposé un moratoire sur la peine de mort depuis 2004, tandis que d'autres continuent de procéder à des exécutions.
Loi n° 81-908 du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort : Article 1 : « La peine de mort est abolie ».
La Chine est le seul pays du monde à disposer de la « peine de mort avec sursis », le condamné est placé en détention et s'il ne commet aucune infraction durant les deux premières années sa peine de mort sera commuée en perpétuité plutôt que mise à exécution. L'âge minimum pour la peine de mort est de 18 ans.