Le nerf crural (ou nerf fémoral) prend racine dans la colonne vertébrale, au niveau des vertèbres lombaires L2, L3 et L4. Il descend dans le bassin et la jambe en passant entre le muscle iliaque et le muscle psoas. Dans la jambe, le nerf fémoral se divise en plusieurs branches.
Par ailleurs, des sensations, telles qu'une décharge électrique, les picotements, les fourmillements, les sensations de chaleur, les engourdissements, sont ressenties par la personne atteinte de cruralgie. Dans les cas les plus préoccupants, les douleurs ou la gêne s'accompagnent de difficultés de mobilité.
En regard de chaque disque lombaire, un nerf quitte le sac dural et le canal rachidien par le foramen. Une hernie discale lombaire peut alors coincer ce nerf à ce niveau et entrainer une douleur à la cuisse et/ou à la jambe, la radiculalgie.
Est-il bon de marcher avec une cruralgie ? Marcher peut être bénéfique pour les personnes atteintes de cruralgie, mais cela dépend de la gravité de la douleur. Dans les cas légers à modérés, la marche peut aider à améliorer la circulation sanguine, à maintenir la mobilité et à soulager la tension musculaire.
La sciatique ou la cruralgie est provoquée par la compression d'une racine nerveuse depuis sa naissance à l'intérieur de la colonne vertébrale et sa terminaison.
La position sur le côté
Cette position est appelée la position du coureur. Positionnez-vous sur le côté, afin d'étirer vos vertèbres. Si vous souffrez d'une hernie discale, cette position vous permettra de libérer la pression sur votre nerf fémoral.
Tendez la jambe gauche vers l'arrière, le plus loin possible. Maintenez la position 7 à 8 secondes. Contractez volontairement les abdos et les fessiers pendant tout l'exercice. À faire 5 à 10 fois de chaque côté.
Puis, grâce à des techniques précises, indolores et sans risques, l'ostéopathe va travailler sur les lombaires mais aussi sur le reste du corps. Le but est de soulager le nerf crural mais aussi de traiter toutes les répercussions que la cruralgie a pu créer dans le reste du corps.
La douleur chronique est éprouvante à vivre et parfois mal comprise par l'entourage. De plus, le temps que met la douleur à disparaître est parfois impossible à prévoir.
Pour traiter une cruralgie, l'ostéopathe partira à la recherche de la cause de celle-ci. Il s'agit donc de découvrir la zone où le nerf crural est comprimé ou irrité.
Soit l'un des deux nerfs sciatiques (partant du bas de la colonne) dans le cas de la lombosciatique; soit le nerf crural (un peu plus haut que le nerf sciatique) dans le cas de la lombocruralgie. Si la sciatique irradie à l'arrière de la cuisse, la cruralgie, elle, descend devant la cuisse, parfois jusqu'au pied.
Le neurochirurgien décompresse les racines du nerf en enlevant l'hernie discale. En vérité, l'intervention est plus ou moins la même, qu'il s'agisse d'une hernie discale lombaire, d'un spondylolisthésis ou d'un canal lombaire étroit. Le nerf crural est comprimé, coincé dans le canal vertébral et il faut le libérer.
Le nerf crural est l'une des branches du plexus lombaire qui traverse toute la région du bassin et arrive dans la cuisse au niveau du pli de l'aine de façon assez superficielle.
Comme toute douleur, elle dépend de nombreux facteurs biologiques, psychologiques, contextuels, sociaux, etc. On retrouve donc les facteurs valables pour “toutes” les douleurs : stress, troubles du sommeil, dépression, inactivité physique, etc.
Les causes d'une névralgie sont variées. La compression d'un nerf peut résulter d'un traumatisme, ou d'une arthrose. Certaines pathologies chroniques ou certaines infections virales ou bactériennes peuvent également irriter les nerfs.
Le symptôme le plus caractéristique de la cruralgie est la douleur. Elle est intense, vive, et se situe sur un trajet précis qui démarre souvent au niveau des lombaires puis se prolonge dans la fesse, contourne la hanche et passe sur le devant de la cuisse et de la jambe.
Parfois, une ou plusieurs injections locales de corticoïdes (infiltrations épidurales) sont nécessaires pour calmer la douleur et l'inflammation. Le traitement antalgique doit aussi être adapté au niveau de la douleur, avec, si besoin, des dérivés de la morphine.
Pour libérer le nerf cubital ou le nerf sciatique, place à la kinésithérapie ou à l'ostéopathie. Ces séances permettront de maintenir ou retrouver une bonne mobilité de vos articulations. Les conseils que pourra vous donner ce spécialiste participeront aussi à la prévention de nouvelles irritations ou blocages du nerf.
Une fois la douleur atténuée, le sport peut être repris progressivement, il s'agit de bien le choisir et de doser son effort. On opte pour le vélo, la natation ou l'aviron qui sont des sports dits “portés”, ne provoquant donc pas de chocs importants.
Les causes possibles d'une douleur à l'aine
Les douleurs inguinales sont généralement d'origine traumatique, musculaire ou articulaire ; une inflammation peut aussi être en cause. Parfois, ce symptôme est aussi secondaire à une pathologie des voies urinaires ou digestives.
Le plus souvent, les douleurs à l'avant de la cuisse sont d'origine musculaire, liées à une lésion au niveau du quadriceps. Les blessures musculaires du quadriceps peuvent être plus ou moins graves, allant d'une simple crampe ou courbature, à l'élongation ou à la déchirure musculaire.
Les électrodes seront placées de part et d'autre des dernières vertèbres lombaires ou « loco dolenti » au niveau du membre inférieur.
Les cruralgies et les lombosciatiques par hernies discales de topographie concordante sont reconnues comme des maladies professionnelles indemnisables. Les conditions de travail exposant aux risques sont le port de charges lourdes et les vibrations du corps entier, notamment des engins et des camions.
Les remèdes: médicaments, repos, rééducation. Les médicaments: paracétamol, anti inflammatoires non stéroïdiens, décontractants musculaires sont les traitements donnés dès l'apparition des symptômes. Les doses peuvent être augmentées et, dans certains cas, les antalgiques à base de morphine sont proposés.