La répartition des centrales nucléaires dans le monde est très hétérogène : deux tiers des centrales sont en Europe de l'Ouest, aux États-Unis et au Japon. Cette carte date de 2008 ; depuis, le nombre de centrales en Chine s'est fortement accru.
L'énergie nucléaire dépend d'un combustible fissile, l'uranium, dont le minerai est contenu dans le sous-sol de la Terre. Elle permet de produire de l'électricité, dans les centrales nucléaires, appelées centrales électronucléaires, grâce à la chaleur dégagée par la fission d'atomes d'uranium.
Localisation des centrales
En 2019, 80 % de la production française d'électricité d'origine nucléaire est assurée par 4 régions : l'Auvergne-Rhône-Alpes (22,4 %), le Grand Est (21,8 %) et le Centre val-de-Loire (19,2 %) et la Normandie (17,6 %).
États-Unis
Ils représentent une puissance nette installée de 95,835 GWe , soit environ 24 % de la puissance en exploitation dans le monde.
L'énergie nucléaire est une forme d'énergie libérée par le noyau, cœur des atomes, composé de protons et de neutrons. Elle peut être produite de deux manières, par la fission - division du noyau de l'atome en plusieurs parties - ou par la fusion de plusieurs noyaux.
L'uranium est un métal assez répandu dans le sous-sol de la Terre. Il est contenu dans des minerais, qui sont extraits de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. Ces gisements se trouvent essentiellement en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Russie.
L'histoire de l'énergie nucléaire commence en 1896 par la découverte du phénomène de la radioactivité par le physicien français Henri Becquerel. Cette dernière s'est manifestée par un oubli d'un atome d'uranium sur une plaque photographique. Henri Becquerel conclut qu'il existe un rayonnement interne à l'uranium.
La France dispose peu de ressources énergétiques (gaz, pétrole ou charbon) sur son territoire. Combinée aux chocs pétroliers des années 70, la France a décidé de recourir à l'énergie nucléaire pour assurer sa sécurité d'approvisionnement et acquérir une souveraineté.
La centrale nucléaire de Gravelines possède 6 réacteurs à eau pressurisée de 900 MWe. En 2022, elle a produit 28,2 TWh d'électricité faible en CO2, ce qui couvre l'équivalent des besoins de 61% de la consommation électrique annuelle des Hauts-de-France.
La première centrale nucléaire du monde construite en 1954 par l'Union soviétique a non seulement marqué le début d'une ère nouvelle dans la production d'énergie électrique, mais elle a aussi prouvé clairement que l'homme était capable d'exploiter les énormes ressources que représente l'énergie nucléaire.
AREVA intervient sur l'ensemble du cycle du combustible nucléaire (activités minières, conversion et enrichissement de l'uranium, fabrication des assemblages combustibles, traitement des combustibles usés) ainsi que sur la conception, la fabrication et la maintenance des réacteurs nucléaires.
la présence de déchets radioactifs; une méthode d'extraction de matière première très polluante; une matière première fossile et donc épuisable, l'uranium ; le risque d'accidents nucléaires.
France 2030 relance la filière nucléaire en accélérant sur l'innovation avec l'émergence de nouveaux réacteurs nucléaires de petite taille et la formation aux métiers du nucléaire. Cet effort répond au besoin de décarbonation de l'énergie en maintenant l'objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
Utilisé au sein des centrales nucléaires, le minerai d'uranium transformé va permettre de produire de l'électricité. Chaque assemblage fabriqué permet d'alimenter une ville de 100 000 habitants en énergie pendant un an pour des besoins domestiques ! Et donc, 3 assemblages à partir d'un cylindre d'uranium enrichi.
En 2018 et 2019 ont été repérées deux explosions cosmiques jamais enregistrées auparavant. Ces deux explosions sont des sursauts gamma, déjà connus pour être les explosions les plus puissantes observées dans l'univers.
Le Royaume opère un réacteur expérimental à la forêt de Maâmora depuis de nombreuses années. L'option nucléaire figure sur les plans marocains depuis les années 80 mais ne s'est jamais concrétisée.
Au sein de l'Union européenne, la France est, de très loin, le pays ayant la plus forte production d'énergie nucléaire.
Le nucléaire n'est pas polluant.
De plus, il n'y a pas de combustion lors de la production d'électricité dans une centrale nucléaire. Cependant, le nucléaire peut être considéré comme polluant parce qu'il produit des déchets radioactifs qui peuvent être dangereux pour l'environnement et les êtres vivants.
Le Bilan électrique national de RTE souligne qu'en 2022, la production nucléaire française ne représente que 70% de la moyenne des 20 dernières années. Certes, l'énergie nucléaire occupe toujours, et de loin, la première place dans le mix énergétique français : l'atome fournit 63% de la production d'électricité.
La responsabilité des activités à risque incombe à ceux qui les entreprennent. En France, c'est EDF, l'exploitant, qui est le premier responsable de la sûreté des centrales nucléaires.
La première raison qui laisse penser que le nucléaire est une énergie d'avenir est son côté moins polluant. En effet, le nucléaire n'émet que très peu de CO₂ contrairement à ses homologues fossiles comme le charbon ou le gaz.
L'industrie nucléaire produit des déchets dont elle ne sait pas quoi faire. Elle rejette des substances hautement radioactives dans les eaux, l'air et les sols. Elle fait circuler à travers la France des convois de combustibles et de déchets qui sont une menace pour les populations.
1896 : Henri Becquerel observe pour la 1ere fois le rayonnement de l'uranium. En 1900, Marie Curie, découvre la radioactivité. Elle obtient deux prix Nobel pour ces découvertes : l'un, en 1903, l'autre, en 1911. 1934 : Irène et Frédéric Joliot-Curie mettent en évidence la radioactivité artificielle.
Le 28 février 1896 , Le Français Henri Becquerel découvre la radioactivité de l'uranium grâce à des plaques photographiques placées à côté de sels d'uranium, extraits d'un lot de pechblende venus de la mine Saint Joachimsthal.
L'uranium fut mis en évidence en 1789 par le chimiste prussien Martin Heinrich Klaproth à partir de l'analyse d'un morceau de roche qu'on lui avait apporté de la mine de Saint Joachimsthal.