Le phénotype peut être observé aux différents niveaux d'organisation des organismes vivants, on retient généralement les trois niveaux suivants : au niveau des molécules : phénotype moléculaire ; au niveau des cellules : phénotype cellulaire ; au niveau de l'organisme : phénotype macroscopique.
Le phénotype résulte de l'expression du génotype
Chaque gène est représenté par 2 allèles, identiques ou différents, formant le génotype de l'individu. Les 2 allèles d'un gène s'expriment en même temps : S'ils sont identiques, un type de protéine sera formé S'ils sont différents, 2 types de protéines seront formés.
Phénotype et génotype
Comme chaque individu possède deux chromosomes dans une même paire (un chromosome paternel et un chromosome maternel), le phénotype de l'individu dépend de l'expression des deux allèles : si un allèle est dominant et l'autre récessif, le caractère phénotypique sera celui de l'allèle dominant.
PHÉNOTYPE, subst. masc. BIOL. Ensemble des caractères observables, apparents, d'un individu, d'un organisme dus aux facteurs héréditaires (génotype) et aux modifications apportées par le milieu environnant.
Le phénotype se définit à différentes échelles : morphologiques, cellulaire et moléculaire. Les différentes échelles de phénotypes sont liées. Le phénotype moléculaire détermine le phénotype cellulaire qui lui-même détermine le phénotype à l'échelle de l'organisme.
Le phénotype désigne l'expression visible des gènes. Il est, en d'autres termes, l'ensemble des caractères observables d'une personne, à une échelle macroscopique (ses yeux bruns, ses poils blonds, etc), ou cellulaire (phénotype sanguin).
Le phénotype peut être observé aux différents niveaux d'organisation des organismes vivants, on retient généralement les trois niveaux suivants : au niveau des molécules : phénotype moléculaire ; au niveau des cellules : phénotype cellulaire ; au niveau de l'organisme : phénotype macroscopique.
Gregor Mendel est un moine autrichien qui vécu entre 1822 et 1884.
Génome : Ensemble de l'information génétique d'un organisme contenu dans chacune de ses cellules sous la forme de chromosomes. Le support matériel du génome est l'ADN, sauf chez certains virus où il s'agit d'ARN.
Le phénotype qu'on observe chez un individu dépend de son génotype pour le caractère étudié. Si un allèle dominant est présent en une ou deux copies dans le génotype, le trait dominant est exprimé. Par contre, si un allèle récessif est présent en deux copies dans le génotype, le trait récessif est exprimé.
I – Le phénotype (caractères) est toujours écrit entre crochets : On notera [R] lorsque l'individu aura, par exemple, les yeux rouges. On notera [R L] lorsque l'individu aura, par exemple, les yeux rouges et lisses.
Il résulte que l'effet sur le phénotype d'une variation ou d'une mutation dans un gène dépend : (1) de l'état des autres gènes dans le même génome ; (2) de l'environnement dans lequel est construit le phénotype [5, 7, 8]. Cette dépendance s'appelle aussi épistasie.
Les individus, et par voie de conséquence leurs gènes, sont en effet soumis à de nombreux facteurs environnementaux : alimentation, maladies, médicaments et toxiques, stress, lieu & hygiène de vie, qui peuvent modifier autant leurs cellules que leur ADN.
Le phénotypage est la caractérisation du phénotype, l'ensemble des caractères apparents d'un individu, correspondant à une réalisation du génotype.
Un caractère phénotypique, pour un organisme vivant, est un de ses aspects anatomique, physiologique, moléculaire ou comportemental, qui peut être analysé (par exemple : la présence de cheveux).
Un bébé hérite d'un gène de chacun de ses parents, ce qui donne les possibilités suivantes : AA, BO, AB, OO, BB, AO. Les gènes A et B sont dominants (ou“co-dominants” pour A et B), le gène O est récessif.
Bases canoniques des acides nucléiques
Les cinq bases principales, ou canoniques, sont l'adénine, la cytosine, la guanine, la thymine et l'uracile, respectivement symbolisées par A, C, G, T et U. Parmi ces cinq bases, A, C, G et T sont les quatre bases de l'ADN, tandis que A, C, G et U sont les quatre bases de l'ARN.
Les chromosomes sont des structures situées à l'intérieur des cellules, qui contiennent les gènes d'une personne. Les gènes se trouvent dans les chromosomes, qui sont dans le noyau cellulaire. Un chromosome comprend des centaines de milliers de gènes.
La fonction de l'ADN est de stocker toutes les informations génétiques dont un organisme a besoin pour se développer, fonctionner et se reproduire. En résumé, il s'agit du manuel d'instructions biologiques présent dans chacune de vos cellules.
Les phénotypes érythrocytaires rares sont le plus souvent caractérisés par l'absence d'expression d'un antigène de fréquence élevée exprimé sur la membrane des globules rouges. Un sujet présentant un tel phénotype peut s'immuniser vis-à-vis de l'antigène manquant, à l'occasion d'une transfusion ou d'une grossesse.
Les groupes sanguins, ou phénotypes érythrocytaires, correspondent à des antigènes membranaires de l'érythrocyte, dont l'expression est déterminée par une série de systèmes génétiques polymorphes.
Le gène pannier code un facteur de transcription, qui, là où il est produit, contrôle l'expression d'autres gènes qui assurent la production de pigment noir par ces cellules et donc la formation des fameux points noirs (chez les coccinelles « rouges ») ou du fond noir (chez les coccinelles « noires »).
Le phénotype dépend du génotype. Il résulte de processus biologiques complexes dans lesquels interviennent des protéines provenant de l'expression de plusieurs gènes. La mutation d'un seul de ces gènes peut suffire à modifier le phénotype.
Dans certains cas, les mutations peuvent perturber le fonctionnement d'une protéine ou empêcher son expression correcte dans la cellule. Dans ce cas, l'individu peut souffrir d'une anomalie qui peut modifier le bon fonctionnement de ces cellules et être responsables de symptômes graves.
génotype
Ensemble des caractères génétiques d'un être vivant, qu'ils se traduisent ou non dans son phénotype (ensemble des caractères physiques et biologiques d'un individu).