Le virus de la rage (genre Lyssavirus) est présent dans la salive des animaux infectés (chien, chat, mammifère sauvage...). La transmission survient par contact direct avec la salive d'un animal contaminé par morsure, griffure ou encore léchage sur la peau excoriée d'une muqueuse.
Le virus est transmis à l'homme par la salive d'un animal atteint de rage : soit lors d'une morsure ; soit lors d'une griffure ou d'un léchage sur une blessure, une lésion cutanée récente ou une muqueuse. Le virus ne traverse pas la peau saine.
Le virus de la rage cause la maladie en infectant les nerfs des animaux et des humains. Il se propage au cerveau (par les nerfs dans le cerveau), se réplique et se propage à nouveau par l'entremise des nerfs dans la plupart des parties du corps.
Les chauves-souris figurent parmi les animaux qui transmettent le plus souvent le virus de la rage. La rage chez la chauve-souris est encore présente à de faibles niveaux en Ontario. Environ 5 % de toutes les chauves-souris soumises à des tests ont obtenu des résultats positifs à la rage.
La rage est une infection virale encéphalitique transmise par les animaux et causant une inflammation du cerveau et de la moelle épinière. Une fois que le virus atteint la moelle épinière et le cerveau, la rage est presque toujours mortelle.
Il n'existe pas de traitement lorsque la rage est déclarée. En revanche, il est possible de bénéficier d'une vaccination après une exposition risquée. Il faut donc se rapprocher d'un des centres antirabiques afin de bénéficier de la vaccination post-exposition.
Les risques sont élevés dans tous les pays d'Amérique du Sud, d'Afrique et d'Asie. Le principal problème, ce sont les chiens errants qui peuvent être nombreux, notamment en Amérique du Sud ou en Inde.
La France est officiellement indemne de rage depuis 2001. Les rares cas observés chez l'animal dans notre pays concernent d'une part des chauves-souris, mais également des chiens et des chats, ou encore d'autres animaux infectés dans les pays où sévit la maladie, puis importés illégalement.
L'OMS préconise depuis 2018 une vaccination post-exposition contre la rage, immédiatement après la morsure par un animal suspect, en trois séances sur une semaine au lieu de quatre séances sur un mois auparavant.
La rage, une fois déclarée, est une maladie extrêmement mortelle avec certaines sources qui parlent d'un taux de mortalité de 98% ou plus.
Comment prévenir la rage
en vaccinant régulièrement vos animaux de compagnie et vos animaux d'élevage contre la rage. en enseignant à vos enfants les comportements des animaux et en leur apprenant à signaler les morsures. en évitant d'entrer en contact avec un animal susceptible d'être infecté
L'éducation et la sensibilisation sont les meilleurs moyens pour éviter l'exposition à la rage. Appréciez les animaux sauvages à distance. Ne courez pas le risque de vous faire mordre ou griffer par l'un d'eux.
Ce sont principalement les chiens qui sont à l'origine des cas mortels de rage humaine et ils représentent jusqu'à 99 % des cas de transmission à l'homme. L'infection tue des dizaines de milliers de personnes chaque année, principalement en Asie et en Afrique.
Symptômes de la rage furieuse
un état d'alerte permanent, l'animal dort peu et moins profondément, des miaulements plaintifs et intenses, un changement de comportement : comme dit plus haut, mais notons que ce changement peut aussi avoir lieu dans l'autre sens, par exemple un chat distant qui devient câlin !
Il s'agit de vaccins lyophilisés préparés à partir du virus de la rage cultivé sur des cellules diploïdes humaines (Imovax Rage) ou sur des cellules d'embryon de poulet purifiées (RabAvert). Chaque dose d'Imovax Rage reconstitué contient : au moins 2,5 UI d'antigène du virus de la rage (souche WISTAR PM/WI 38 1503‑3M);
Le virus de la rage (genre Lyssavirus) est présent dans la salive des animaux infectés (chien, chat, mammifère sauvage...). La transmission survient par contact direct avec la salive d'un animal contaminé par morsure, griffure ou encore léchage sur la peau excoriée d'une muqueuse.
Près de 88 à 100% des personnes vaccinées avec rappel à un an sont immunisées contre la rage. Le taux d'anticorps protecteurs contre la rage est maintenu plus de dix ans après l'administration de 3 doses.
Ainsi, un animal ayant l'air en santé peut tout de même transmettre la rage. Si un animal domestique est vacciné de façon préventive contre la rage, les risques de transmission et les inquiétudes sont réduits.
La rage est transmise par la morsure d'un animal infecté, y compris avant que ce dernier ne présente le moindre symptôme. La salive contient en effet une grande quantité de virus, qui sont injectés lorsque l'animal enragé mord sa victime.
Le test pour la rage s'effectue à l'aide d'un prélèvement de salive. La proportion de chauves-souris infectées par ce virus est estimée à environ 1 % (Ministère de la Santé et des Services sociaux, 2012).
Rage 2. Comment se transmet-elle ? La rage est une zoonose virale dont la transmission à l'homme se fait de façon accidentelle. La rage se transmet à l'homme par contact avec la salive d'un animal infecté à l'occasion d'une morsure, de griffure, de léchage.
Le prix du vaccin pour la rage, couramment certifié par un « passeport santé » qui se fait à part, varie de 15 € à 20 € .
Schéma vaccinal en pré-exposition
Deux injections à J0 et J7. En cas d'exposition avérée ou suspectée chez une personne vaccinée : deux injections de rappel espacées de 3 jours, à faire systématiquement et le plus tôt possible.
Bien qu'aucun cas de rage du renard n'ait été constaté en France depuis 1998, la rage reste une menace pour notre territoire. En effet, des cas de rage canine apparaissent sporadiquement suite à l'introduction illégale de chiens en incubation de rage dans notre pays.