Il est élevé principalement pour la tauromachie, originaire des régions du sud de l'Espagne (Andalousie, Estrémadure) ou de Castille-et-León (Salamanque). On compte près de 180 000 individus. Tous sont inscrits au registre généalogique.
Ganadería (de l'espagnol ganado : bétail) désigne le lieu d'élevage d'où proviennent les taureaux de corrida (Toros de lidia). L'éleveur porte le nom de ganadero.
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Sans oublier le prix des taureaux de combat, dont les meilleurs sont vendus aux alentours de 10.000 euros. « Sachant qu'un taureau de quatre ans coûte 3.500 euros à élever », insiste André Viard.
Un matador de renom, comme l'espagnol El Juli, présent à Nîmes vendredi, peut empocher pour lui et son équipe (picador, banderillero, etc.) jusqu'à 120 000 euros. Pour un parfait inconnu, c'est le salaire minimum calqué sur la législation espagnole, soit 12 000 euros.
La corrida est déficitaire partout. La tauromachie en Espagne, au Portugal et dans le sud de la France est très largement déficitaire et ne survit que grâce à des subventions publiques. Cette industrie reçoit des aides financières locales, régionales, nationales et européennes.
La première grande corrida en France aura lieu dans les arènes d'Arles le 6 juin.
Manade Agnel
Veillée camarguaise le jeudi soir, de mi-juin à fin septembre.
Les arènes de Mexico (en espagnol : Monumental Plaza de toros México) avec leurs 52 000 places, sont les plus grandes du monde.
Les taureaux de la Feria biterroise sont en effet revendus après la corrida. Boucheries et grandes enseignes commercialisent cette viande, en dépit parfois de la pression des anti-corridas (Lire Midi Libre du 10 août 2014).
Un combat déloyal
Avant les corridas, les taureaux sont souvent délibérément affaiblis, et ils ne s'en sortent jamais vivants. Parfois, les taureaux se font limer les cornes afin de les désorienter, des sacs de sable sont lâchés sur leur dos et leurs yeux sont enduits de vaseline pour rendre leur vision floue.
La couleur vive du tissu exciterait l'animal. Il n'est est rien. Comme la plupart des mammifères, et tout particulièrement les ongulés dont les bovins font partie, le taureau distingue mal les couleurs. En revanche, il a une excellente vision des mouvements et le toréador qui agite la muleta le fait voir rouge.
Manades dans le Gard
Les manades de petite Camargue vous ouvrent leurs portes et vous permettent de découvrir le métier d'éleveur de taureaux de race Camargue et le travail des gardians dans un lieu mythique et préservé.
Tout ce dont on est sûr, c'est qu'au XVIe siècle, le taureau était déjà élevé en Camargue pour la viande et pour aider (comme les boeufs) aux travaux des champs. C'est aussi au XVIe siècle que les premières courses camarguaises ont lieu.
Le taureau est également grandement apprécié pour sa viande, tendre et goûteuse. On en fait notamment des gardianes, spécialité culnaire de Camargue et de Terre d'Argence. Il existe d'ailleurs une filière AOC taureau de Camargue. La viande sombre, rouge et maigre rappelle celle du gibier.
Manade des Baumelles : Cabane de Cambon, Route d'Aigues-Mortes, Les Saintes-Maries-de-la-Mer. Au cœur d'une manade vous pourrez y goûter du taureau.
Définition de manade nom féminin
En Provence, Troupeau (de taureaux, de chevaux), conduit par un gardian. Propriétaire d'une manade (➙ manadier).
des Marais du Vigueirat, le domaine de la Palissade, ou encore les manades.
Les ferias de Nîmes (Feria de la Pentecôte et Feria des Vendanges) et de Béziers sont à l'heure actuelle les plus grandes ferias de France. La feria de Pentecôte attire près d'un million de visiteurs pendant six jours, chiffres similaires à celle de Béziers (autour du 15 août).
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France. Si notre Code pénal réprime les actes de cruauté envers un animal, elle bénéficie d'une exception législative au nom de « traditions locales ininterrompues ».
Avec son interdiction, c'est un des derniers bastions de l'animal divertissement qui disparaît. »
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
Pourtant, si la corrida est née en Espagne - en 1796, le traité du matador Pepe Hillo en fixe les règles -, ses origines restent méconnues.
Les toreros sont nos héros, mais quand on va voir un combat, on peut facilement en croiser un, car ils sont accessibles, ce qui montre aux fans que leur vie est exactement comme la nôtre, à ceci près qu'ils sont assez courageux pour s'attaquer à un taureau. »