le centre de stockage de l'Aube créé en 1992 pour les déchets de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC) ; le centre industriel de regroupement, d'entreposage et de stockage (Cires) créé en 2003 pour les déchets de très faible activité (TFA), situé à Morvilliers (Aube).
En France, le stockage des déchets nucléaires s'effectue dans les centres de stockage des déchets radioactifs définitifs de l'Aube (Soulaines et Morvilliers), du Gard (Marcoule) et de la Manche (cap de la Hague). Il s'agit de zones hautement sécurisées.
« Enfouissements » signifie conservation de déchets à la surface du sol (et non en profondeur). Dans un centre d'enfouissement, les déchets sont conservés dans des alvéoles de 2500 m² de superficie, entourées de digues pour éviter le ruissellement.
Les déchets y seront stockés dans des alvéoles creusées à 500 mètres sous terre, dans un environnement géologique stable, au cœur d'une roche argileuse imperméable.
Le projet n'est pas encore complètement autorisé.
De nombreuses demandes d'autorisation et enquêtes publiques sont encore à venir et le dossier technique a encore de nombreuses failles. Un débat sur le Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) est ouvert jusqu'au 25 septembre 2019.
Les déchets dits « à vie longue »
représentent 10 % du stock total de déchets radioactifs et concentrent 99,9 % de la radioactivité totale ; perdent leur radioactivité sur des durées supérieures à 31 ans et demeurent actifs pendant plus de 300 ans voire des milliers d'années pour les plus radioactifs.
Ces déchets peuvent être solides, liquides ou gazeux; on les classe généralement en différentes catégories selon leur degré de concentration et de radioactivité : déchets de faible, moyenne ou forte activité. L'élimination peut se faire dans le sol, dans l'eau o.u dans l'atmosphère.
90% des déchets nucléaires (en volume) produits en France disposent déjà d'une filière de gestion en stockage ultime. Ils sont pris en charge par l'Andra de façon industrielle et disposent de centres dédiés de stockage : les déchets de très faible activité (TFA) sont stockés au Cires sur le site de Morvilliers (Aube)
les déchets de haute activité (HA), qui ont un très haut niveau de radioactivité. les déchets de moyenne activité à vie longue (MAVL), qui ont également un niveau de radioactivité élevé – environ 1000 fois plus faible que les HA – et sont eux aussi des déchets à vie longue.
La période radioactive est également appelée "demi-vie". Elle peut varier considérablement d'un radionucléide à un autre. Ainsi, la période radioactive du polonium dure une fraction de seconde, tandis que celle de l'uranium 238 s'étale sur 4,5 milliards d'années.
Les ordures ménagères sont triées à la maison et déposées dans le bac d'ordures ménagères. Elles sont ensuite acheminées dans un centre de valorisation énergétique pour être incinérées. La vapeur produite sert à chauffer les immeubles raccordés aux réseaux de chaleur urbains.
Dans l'exercice de ses missions de contrôle, le ministère de la Transition énergétique met en œuvre un programme d'audit des charges de démantèlement des installations nucléaires et de gestion des combustibles usés et des déchets radioactifs.
Les déchets ménagers incinérés (45,36%)
Elle représente 45.36 % des déchets ménagers. Ceux-ci sont incinérés et « valorisés énergétiquement », c'est-à-dire que l'énergie résultant de l'incinération est récupérée pour être exploitée.
Où sont actuellement stockés les déchets radioactifs ? La grande majorité des déchets nucléaires sont stockés dans l'Aube, le Gard et la Manche. L'Andra exploite deux site dans l'Aube, le CSA et le Cires. À eux deux, ils concentrent près de 90% du volume de déchets radioactifs français.
Dans l'Hexagone, dans un rayon de 5 km, c'est la centrale du Tricastin qui concerne le plus de personnes, soit 40.000. La deuxième est celle de Saint-Alban, en Isère, avec plus de 35.000 habitants. En cas d'accident, cette dernière pourrait d'ailleurs être une des centrales les plus problématiques.
Les conteneurs sont transportés dans des camions affrétés par des sociétés privées spécialisées (il y en a une quinzaine en France). Ces dernières doivent répondre à un cahier des charges précis et disposer des équipements requis par la réglementation pour ce type de transport.
Coupelle de radium
Le radium est un million de fois plus radioactif que l'uranium. Sous l'effet de la chaleur dégagée, le radium émet une couleur bleue que Pierre et Marie Curie aimaient à retourner contempler le soir.
1000 mSv est une dose très élevée qui correspond à 1 Gray. Ce niveau d'exposition à la radioactivité a un effet direct sur la santé et implique un risque pour la vie de la personne exposée dans les semaines et les mois qui suivent.
Format court dont voici la teneur et la réponse : « En théorie, oui. Mais le lancement d'une fusée chargée de déchets nucléaires présente un risque : en cas d'explosion, les éléments radioactifs seront disséminés dans la nature. De plus, il faudrait envisager des centaines de tirs à plus de 300 millions d'euros.
Retraiter les déchets nucléaires n'est pas recycler
Dans les faits, ces opérations de retraitement ne permettent en réalité de recycler qu'1% du combustible usé. Et surtout, elles génèrent de nouveaux déchets radioactifs, dont certains sont extrêmement dangereux.
L'Andra vient de publier les Essentiels 2024 de l'Inventaire national des matières et déchets radioactifs. Ce document présente une mise à jour des stocks de matières et déchets radioactifs présents sur le territoire français au 31 décembre 2022...
Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans leurs tâches quotidiennes des rayonnements. De plus, ces personnels respirent une atmosphère contrôlée grâce à des radiamètres.
Incroyablement coûteuse, dangereuse et trop lente à déployer face à l'urgence climatique, cette énergie est une fausse solution. Elle produit aussi des déchets dangereux pour lesquels aucune solution n'existe. Il est donc nécessaire de sortir, progressivement, du nucléaire.
Un réacteur à eau pressurisée de 1 300 MWe comporte environ 100 tonnes de combustible renouvelé périodiquement, par parties. Le combustible UOX (Uranium Oxide) est constitué de pastilles de dioxyde d'uranium (UO2).