La pratique du tag et du graffiti dans les lieux publics est en effet interdite. Des articles de lois définissent précisément les peines encourues par les pratiques inhérentes à la détérioration d'un objet destiné à l'utilité publique.
Une hauteur parfaite des lettres. Des espaces entre chaque trait parfaitement proportionnels ou presque. On peut écrire le tag en un seul trait. le lettrage assez basique et à peine stylisé est sublimé par un personnage ou un symbole qui "casse" le tag et le rend plus classe.
"Je choisis de garder mon identité cachée parce que souvent, quand vous connaissez l'artiste, vous pensez aussi connaître son art, et je veux garder le mystère de mon art", a-t-il confié. "C'est aussi pour cela que les plus remarquables et impressionnantes oeuvres de street art sont créées par des talents anonymes".
Le Tag est une signature dont l'objectif est de marquer de manière rapide un mur ou le mobilier urbain, ce dernier est souvent illégal. Un graffiti est quant à lui une œuvre à part entière dont la réalisation souvent réglementée, il nécessite plus de technique artistique et de temps.
Tracer la base. Écrivez votre prénom au crayon à papier ou à la craie. Écrivez-le en caractères d'imprimerie plutôt qu'en écriture cursive et utilisez un outil d'écriture que vous pourrez effacer, car vous allez devoir modifier l'apparence des lettres. Faites de grosses lettres nettes qui ressortent bien.
Cochez la case située à côté du tag que vous voulez assigner au document ou entrez le nom du tag dans le champ Saisir des tags pour ce document. Vous pouvez entrer autant de tags que nécessaire. Si vous tapez les noms des tags dans le champ Saisir des tags pour ce document, saisissez une virgule entre chaque tag.
Or l'article 322-1 du Code pénal proscrit « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain ».
Il n'y a aucune interdiction juridique en France. En revanche, certains lieux et certaine mairie peuvent interdire toute forme de marquage publicitaire, y compris les marquages propres, comme le clean-tag.
En effet, la règle la plus simple pour ne pas avoir de soucis avec la justice est d'obtenir l'autorisation du propriétaire du support utilisé (qu'il soit public ou privé). Les Villes ont compris que le street art peut être un atout pour elles. Cet art leur renvoie une image moderne, jeune, artistique.
Montmartre vibre au rythme des artistes
Comme Picasso, Modigliani, Miró et avant eux Manet, Toulouse-Lautrec, Géricault, Renoir ou Van Gogh, les peintres se sont depuis longtemps installés à Montmartre, réunis dans les cafés ou affairés dans les nombreux ateliers de la butte.
Le quotidien de Montmartre représenté par Utrillo, Degas, Van Gogh, et Lautrec. La rue Drevet, la rue Chappe, la rue des Abbesses, l'Eglise Saint Pierre et le Sacré-Cœur ont fait partie de ses sujets de prédilection. Le Paris de Degas (1834-1917) a été à la fois celui de l'Opéra et de la Butte Montmartre.
Taguer, de l'anglais «to tag», c'est «marquer» ou, sur le réseau social, «identifier» un ami sous un GIF (à mi-chemin entre une image et une courte vidéo), une vidéo, une photo ou encore un article pour qu'il le voie ou le lise. Et, surtout, pour qu'il réponde. «Un message privé peut être ignoré.
On tague parce qu'on a envie de taguer. C'est une façon de s'exprimer, de marquer un territoire, de se faire remarquer ou tout simplement de passer le temps. Si on se fait prendre, c'est dommage, mais ça ne freine pas les vrais tagueurs. Que faudrait-il pour que les mûrs des villes soient moins tagués?
Les tags et les médias...
Mais le tag est aussi un construit social qui renvoie à la perception qu'en a l'opinion publique à partir du traitement médiatique du phénomène.
Très simple : mettez votre bombe la tête en bas et pulvériser un peu de peinture jusqu'à n'avoir que du gaz qui sors. Cette purge permet avant tout que le skinny ou "caps" se bouche.
Les tags sont apparus à New York et ont été révélés au public par un article de presse du New York Times daté du 21 juillet 197 17 qui présente le cas d'un jeune homme de dix-sept ans, d'origine grecque, qui signe, sur les monu¬ ments et le métro, TAKI 183.
Seulement, par définition, le tag est destiné à être vu par le plus grand nombre. Sa localisation n'est pas hasardeuse. Lorsqu'il débute, le tagueur se borne à son quartier puis, à mesure qu'il gagne en assurance, il étend son « territoire » au reste de la ville, voire au-delà.
Crew. Communauté, groupe de graffeur qui se réunit pour peindre ensemble.