L'eau est présente dans tout le cosmos, sous forme de glace ou de vapeur. Elle est même relativement courante à l'état de vapeur. Mais d'eau liquide, point, en dehors du système solaire où notre chère planète est la seule à jouir, au grand jour, du charme de l'eau liquide.
L'eau de la planète bleue est à 97,2 % salée. Cette eau salée se retrouve dans les océans, les mers intérieures, mais aussi dans certaines nappes souterraines. L'eau douce représente 2,8 % de l'eau totale du globe. Dans ce faible pourcentage, les glaces polaires représentent 2,1 % et l'eau douce disponible 0,7 %.
Abondante dans notre Système solaire et ailleurs, l'eau se serait vraisemblablement formée il y a plusieurs milliards d'années lorsque le cosmos a commencé à s'enrichir en oxygène. Une récente étude suggère même que les conditions étaient favorables dès le premier milliard d'années de l'univers.
Au-delà de Mars, les planètes volumineuses que sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune sont moins bien connues : elles contiennent en profondeur de la vapeur d'eau et des nuages de glace d'eau, récemment identifiés sur Jupiter par la sonde Galileo. Il est également probable que leurs noyaux renferment de la glace.
Les mers et océans représentent environ 96,5 % de l'eau présente dans les enveloppes externes de la Terre (surface et atmosphère), tandis que les 4 % restant correspondent principalement aux glaciers et calottes glacières, aux nappes phréatiques et à l'ensemble des autres réservoirs tels que les lacs, rivières, l' ...
Au total, il y a environ 1,4 milliards de kilomètres cubes d'eau présents dans l'hydrosphère. Cependant, la plus grande partie de cette énorme quantité d'eau provient des océans qui constituent le réservoir le plus important de la planète mais dont les eaux sont salées.
Plus de 96% de l'eau est contenue dans les océans, les mers et les baies. Un peu moins de 2% de l'eau est contenu dans les calottes glaciaires, les glaciers et les neiges permanentes. Les eaux souterraines représentent quant à elles, moins de 2% de l'eau totale sur Terre.
Il y a des milliards d'années, énormément de météorites sont tombées sur la Terre, apportant ainsi beaucoup d'eau. Les scientifiques pensent aussi qu'une partie de l'eau provient des roches qui ont formé la Terre. Cette eau emprisonnée serait sortie du sol quand la Terre était couverte de volcans.
La Terre ne manquera jamais d'eau.
Le volume d'eau ne bouge pas, n'a jamais bougé, n'est pas près de bouger...
Mars est aujourd'hui un monde désolé, balayé par les tempêtes de poussières, et plus aride que les déserts terrestres. Les températures moyennes, bien inférieures à 0°Celsius, et la faible pression atmosphérique, 6 hectopascals en moyenne, interdisent la présence d'eau liquide à sa surface.
Éloignée de toute source de chaleur stellaire, la seule température baignant l'espace est celle du fond diffus cosmologique, soit -270.45 °C. Cette température étant bien inférieure au point de congélation de l'eau, cette dernière devrait donc logiquement directement geler dans un tel environnement.
L'eau pourrait également être issue de la nébuleuse protosolaire, avoir ensuite été stockée à l'intérieur lors de la formation de la planète puis relâchée par dégazage des magmas (contenant de l'eau liée aux silicates des minéraux hydratés et des gaz emprisonnés dont l'hydrogène et l'oxygène).
L'eau est présente dans tout le cosmos, sous forme de glace ou de vapeur. Elle est même relativement courante à l'état de vapeur.
L'eau dans le sol L'eau contenue au sein d'une masse de sol comporte l'eau liée ou adsorbée et l'eau interstitielle qui occupe les vides entre les grains. L'eau interstitielle se présente sous forme d'eau libre lorsque le sol est saturé et baigne dans une nappe phréatique.
L'eau liquide et la vie
Rappelons que de l'eau liquide existe très vraisemblablement dans le sous-sol profond de Mars, et dans les océans sous-glaciaires d'Europe, de Ganymède, de Callisto, de Titan, d'Encelade, de Triton et de Pluton.
L'eau est distribuée partout à travers l'hydrosphère de la Terre. La majeure partie de l'eau de l'atmosphère et de la croûte terrestre provient de l'eau de mer de l'océan mondial, tandis que l'eau douce ne représente que 2,5 % du total.
D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau. Parmi les régions les plus menacées, on trouve notamment le bassin méditerranéen (en particulier l'Afrique du Nord) et la péninsule arabique.
Si les humains consomment trop d'eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l'eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d'augmenter ou de diminuer selon les régions.
Les régions arides, qui en reçoivent peu, sont soumises à un stress hydrique permanent. On parle alors de pénurie physique. Mais le manque d'eau a aussi une origine économique. C'est le cas dans de nombreuses régions, pourtant bien arrosées, où l'insuffisance des infrastructures hydrauliques engendre la pénurie.
Origine de l'eau. L'eau si particulière à notre planète est paradoxalement d'origine extraterrestre; elle provient des petits corps (astéroïdes, comètes et météorites) riches en eau qui percutèrent la proto-Terre il y a plus de 4 milliards d'années.
En bref : les gaz volcaniques auraient formé les nuages. Ces derniers, remplis de condensation, auraient provoqué un « déluge primitif ». On parle de centaines voire de millions d'années d'intempéries qui auraient permis de former les océans tels que nous les connaissons aujourd'hui.
Elle provient d'une source naturelle, d'une rivière, d'une nappe souterraine, de lacs... Naturellement chargée en sable, déchets ou polluants, elle est acheminée vers une usine de production d'eau potable où elle subit différents traitements pour devenir potable.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
Le Brésil. Ce pays possède le plus grand volume de ressources renouvelables en eau douce, totalisant environ 8 647 Km3 par an. L'eau douce du Brésil représente environ 12 % des ressources mondiales en eau douce.