Les comprimés d'iode sont alors à retirer gratuitement en pharmacie ou envoyés par voie postale. Dans ces zones, les écoles, entreprises et établissements recevant du public ont également des boîtes en réserve. Ainsi, certaines officines disposent bien d'un stock de pastilles, mais il n'est pas en accès libre.
En France et pour les personnes ou établissements situés dans un rayon de 20 km autour d'une centrale nucléaire, les boîtes d'iode stable sont remises gratuitement et sans ordonnance par les pharmacies des secteurs concernés, sur simple présentation d'un justificatif de domicile et/ou en remplissant un bon de retrait.
L'administration pourrait être répétée en cas d'exposition prolongée aux iodes radioactifs sur recommandation des autorités. Pour les adultes après l'âge de 40 ans, les conséquences potentiellement délétères d'une saturation massive en iode stable de la thyroïde dépassent les bénéfices.
C'est pourquoi des comprimés contenant de l'iode stable sont distribués préventivement aux populations vivant à proximité des installations nucléaires. En cas d'alerte de rejet radioactif accidentel, la prise de ce comprimé serait ordonnée par le Préfet, conseillé par l'Autorité de sûreté nucléaire.
Tout le monde peut prendre des comprimés d'iode stable mais ils sont particulièrement recommandés pour les femmes enceintes (fœtus), les enfants et les jeunes car leur thyroïde est plus sensible.
Quelles sont les principales sources alimentaires d'apport en iode ? Les principales sources alimentaires d'iode sont les algues, le sel iodé, les poissons marins, les mollusques et les crustacés, ainsi que le jaune d'œuf et le lait en fonction de l'alimentation des animaux.
300 µg/jour pour les enfants de 7 à 9 ans ; 450 µg/jour pour les enfants de 10 à 14 ans ; 500 µg/jour pour les adolescents de 15 à 17 ans ; 600 µg/jour pour les adultes, y compris les femmes enceintes et allaitantes.
Utile en cas d'émissions radioactives
Le but des pastilles d'iode? Protéger la thyroïde en cas d'émissions radioactives. Prendre un comprimé d'iode stable permet d'empêcher d'absorber de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement en cas d'accident nucléaire.
Où aller en cas d'attaque nucléaire ? Les scientifiques recommandent qu'en cas d'attaque nucléaire, toute protection utile peut être celle d'un bâtiment en béton armé. Vous devez être éloigné des portes, des fenêtres, des couloirs, des issues de secours ou d'aération, des espaces d'air. Cachez-vous au maximum.
Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols. L'essentiel est d'avoir le plus possible de matière solide entre une personne et le nuage radioactif. Si l'on craint d'avoir été exposé à des radiations, il faut se débarrasser des vêtements, se doucher et se changer.
Quand prendre de l'iode ? L'iode est un oligo-élément qui doit être apporté au corps tous les jours. Mais, pour disposer de plus d'énergie toute la journée ou pour faire du sport, l'idéal est de prendre son supplément d'iode au déjeuner.
A quel moment doivent être pris ces comprimés ? En cas d'accident, le comprimé doit être pris immédiatement lorsque le préfet en donne la consigne et uniquement à ce moment-là. Pour une efficacité maximale, il faut pouvoir prendre ces comprimés 2 heures avant le rejet d'iode radioactif, comment anticiper le besoin ?
Des comprimés d'iode pris trop tôt ne seront que peu ou pas efficace. En effet, l'iode stable doit être pris maximum 1 heure avant une exposition radioactive, ou dans les 6 à 12 heures suivant cette exposition.
Le sel iodé contient quant à lui 15 à 20 mg d'iode par kg. Pour absorber autant d'iode que dans un comprimé d'iodure de potassium, il faudrait donc ingérer 4.97 kg de sel dosé à 20 mg d'iode par kilogramme.
Fermez les portes et les fenêtres et arrêtez les systèmes de ventilation, de chauffage ou de climatisation. À noter que les pièces situées au centre du bâtiment ou au sous-sol offrent une meilleure protection.
L'iode est aussi un coproduit des phosphates de Chine. À partir des caliches, l'iode est lixivié puis récupéré par flottation, extraction dans du kérosène, entraînement par soufflage d'air (« blowing out process »). L'iode des saumures est récupéré par soufflage d'air ou par séparation sur résines.
Les bâtiments les plus sûrs sont ceux avec des murs en brique ou en béton. Les parkings souterrains et les métros peuvent également constituer un bon abri. La meilleure chose à faire après une explosion nucléaire est de rentrer à l'intérieur.
Tout le monde ne pourra pas s'y réfugier. Néanmoins, il existe un bunker sous l'Élysée. Capable de résister à une attaque nucléaire, cet abri de 250 m2 construit sous l'aile est du Palais présidentiel en 1940, abrite le poste de commandement Jupiter, le PC Jupiter.
L'Australie pourrait bien, elle aussi, voir ses perspectives de survie compromises par ses liens militaires avec les États-Unis et le Royaume-Uni. L'île-continent serait le lieu le plus sûr, à condition évidemment qu'elle ne soit pas elle-même la cible de l'attaque nucléaire.
Les causes d'une carence en iode
Selon l'âge, la croissance, le développement, le métabolisme de base ou des exigences particulières liées au métabolisme, par exemple pendant la grossesse ou l'allaitement, le corps peut avoir des besoins en iode plus importants qu'à l'ordinaire.
En cas d'accident nucléaire, certaines installations pourraient rejeter de l'iode radioactif dans l'atmosphère. Respiré ou avalé, cet iode accroît le risque d'apparition de cancer de la thyroïde.
Les pruneaux font partie des fruits les plus riches en iode et 5 pruneaux par jour pourraient combler le besoin journalier en iode.
1.1 Propriétés et sources
L'iode est présent naturellement dans les minéraux, l'eau de mer, les fruits de mer, les algues et les saumures souterraines (eau contenant des sels et des ions dissous) associés aux gisements de gaz naturel et de pétrole.
Sources alimentaires d'iode
Les algues, en particulier les algues brunes, haricot de mer, wakamé, kombu ou laminaire, sont très concentrées en iode : il suffit par exemple de 1 g de kombu royal pour apporter les 150 µg recommandés par jour à un adulte.