Depuis, le secret de leur technique s'est répandu dans tous les archipels de l'océan Pacifique, et la Polynésie française en est le principal producteur en 2010. En Afrique, les perles traditionnelles, essentielles dans l'habillement, sont diversifiées et côtoient les perles modernes.
Sur certaines îles de l'océan Pacifique, il existe de drôles de fermes : « les fermes perlières » ! Les Polynésiens cultivent des huîtres, dans lesquelles ils mettent un objet, par exemple une minuscule bille en os. La nacre des huîtres donne des perles irisées de rose, de vert, de bleu et même de gris sombre.
Les perles naturelles d'eau salée proviennent des variétés Pinctada radiata et Pinctada margaritifera qui sont originaires du golfe Persique. Ces perles naturelles sont incroyablement rares et leur valeur peut beaucoup varier, de 500 à plus de 2 000 euros la perle, oui oui.
Très appréciées pour orner les bijoux, les perles produites par les huîtres sont le fruit d'un mécanisme de défense. Si un grain de sable ou un petit caillou s'introduit à l'intérieur de la coquille, le mollusque produit alors de la nacre, couche après couche, pour protéger son corps face à l'intrus.
De même, assaisonnez vos huîtres avec un filet de jus de citron, plutôt qu'avec du vinaigre, car la vitamine C du citron favorise l'assimilation du fer. Les personnes qui doivent réduire le sel peuvent-elles s'autoriser des huîtres ?
Le premier test que vous pouvez faire pour vous assurer d'avoir une vraie perle est de la frotter doucement sur la partie tranchante de votre dent. Si le contact est glissant, c'est une fausse. Avec une vraie, vous sentirez des aspérités et un léger crissement. Une vraie perle doit avoir une consistance rugueuse.
Quelles sont les meilleures huîtres ? Selon les grands amateurs et amatrices, les meilleures huîtres sont la Gravette à la fois sucrée et lactée, l'Isigny pulpeuse, douce et croquante, et la Plate sauvage Rade de Brest, en provenance d'un gisement naturel qui est charnue, colorée et goûteuse.
Perle d'huîtres et de palourdes
Une découverte assez courante dans les huîtres mais plutôt rare dans les palourdes. La perle se forme à partir d'une impureté ou d'un grain de sable qui vient se loger entre la coquille et le manteau, cette enveloppe qui sécrète la coquille du mollusque.
Les plus rares sont les perles sans nacre : la perle de conche rose, la perle de melo orange et la perle de bénitier blanc mat.
La coquille saint-jacques fait partie de la famille des pectinidae et présentent une splendide coquille en forme d'éventail. Sur la centaine d'espèces, certaines produisent des perles assez régulièrement, en particulier l'espèce nord-américaine Nodipecten subnodosus, qui vit en Basse-Californie.
Les perles fines : les plus chères sont les perles fines, formées naturellement et sans intervention humaine. Les Perles des Mers du Sud : provenant généralement d'Australie, ces perles se veulent exceptionnelles.
Le greffage des perles de culture est un processus similaire à celui qui permet de produire une perle naturelle. Que le corps étranger soit un grain de sable, un parasite ou un noyau introduit à la main, s'il est accepté par l'huître, il finira par devenir une perle.
Perles d'Australie
Cette espèce de mollusque, la pinctada maxima produit les imposantes perles blanches et dorées d'Australie. C'est la reine des huîtres perlières.
Pour la trouver, il faut plonger et explorer les tréfonds des lagons de Polynésie française. Une fois retirée de l'alcôve de l'huître, la perle est nettoyée pour la vider du liquide de l'huître, puis triée avec d'autres perles, qui sont ensuite classifiées selon leur valeur.
Les perles aiment être à votre contact, elles s'hydratent sur votre peau et n'en seront que plus belles dès lors que vous les portez.
Quand un corps étranger s'infiltre dans la coquille d'une huître perlière, comme un grain de sable, le mollusque produit alors de la nacre afin de s'en protéger. Il l'enroule de milliers de couches de nacre qui finissent par former une bille parfaitement lisse empêchant toute blessure ou irritation.
Ce sont également des denrées fragiles. Leur conservation coûte cher. Cela nécessite d'investir dans du matériel de réfrigération spécifique notamment des frigos statiques, sans ventilation pour ne pas dessécher les produits. « Comme il y a beaucoup de perte il faut du débit.
Ces huîtres exceptionnelles doivent leur qualité et leur finesse aux techniques employées lors de leur production, transmises depuis déjà 4 générations de la famille Gillardeau.
Quel est l'huître la plus chère ? L'huître Gillardeau : La Rolls de l'huître est optimisée, bonifiée et même gravée. Plus de 60 manipulations sont effectuées pour un goût, au final, moelleux et sucré. Un tarif qui peut aller jusqu'à 36, voire 40 euros la douzaine.
A savoir que dans le monde entier : seules les perles tahitiennes sont naturellement noires ! Ce gemme de l'océan pacifique est produite par une huître aux lèvres noires : la Pinctada Margaritifera, qui se trouve dans les lagons de Polynésie. C'est leur rareté qui leur donne autant de valeur.
Elles sont produites par l'huître Pinctada fucata qui vit le long des côtes du Japon et de la Chine.
Il est possible de dénicher pour 10 000 à 20 000 euros des colliers de perles fines, de diamètres allant de 5 à 10 millimètres. Les colliers de perles de culture de même diamètre valent eux de 5 000 à 10 000 euros. On peut même dénicher en ventes publiques des modèles de qualité moyenne pour 500 à 1 000 euros.