Le minerai d'uranium est appelé uraninite, ou pechblende. Les cinq plus gros producteurs au monde sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie, le Niger et la Namibie. À proximité des mines, l'uranium est concentré sous forme de yellowcake.
L'extraction
L'uranium est un métal assez répandu dans le sous-sol de la Terre. Il est contenu dans des minerais, qui sont extraits de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. Ces gisements se trouvent essentiellement en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Russie.
L'uranium terrestre est faiblement radioactif et ne présente pas de danger, tant qu'il reste dans son état naturel. Ainsi, l'eau (douce ou salée) et les légumes qui nous mangeons contiennent naturellement de faibles quantités d'uranium et aucun impact sur la santé n'a jamais été prouvé.
L'uranium est produit par de nombreux pays en particulier en Amérique du Nord et en Asie. Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale.
Les principaux gisements d'uranium se trouvent en Australie, au Canada, en Russie, au Niger, en Afrique du Sud, en Namibie, au Brésil et au Kazakhstan et en Mongolie. En France, il en existe en Vendée et dans le Limousin, mais ils sont en voie d'épuisement.
La pollution persistante qui émane des 247 mines d'uranium abandonnées en France est également peu connue. » Cette industrie a pourtant laissé derrière elle 200 millions de tonnes de stériles miniers radioactifs sommairement enterrés, lit-on dans l'Atlas.
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
En France, trois usines ont été construites pour obtenir de l'uranium enrichi : l'usine de Pierrelatte, construite en 1958 à des fins militaires et qui a cessé son fonctionnement en 1996, l'Usine Eurodif sur le site du Tricastin, inaugurée en 1979 et a fonctionné jusqu'en 2012, puis l'Usine Georges-Besse II qui a pris ...
Ces mines se trouvent principalement dans le Massif central (Auvergne, Limousin, Languedoc) et le Massif armoricain (Vendée et Bretagne). Aujourd'hui totalement fermés, ces sites miniers ont connu des destins différents, entre renaturation et réhabilitation.
Toutefois, les processus de la chaîne du combustible nucléaire, c'est-à-dire l'exploitation minière de l'uranium, son enrichissement et la gestion de ses déchets présentent des risques réels de contamination par cet élément qui est un polluant ayant à la fois une toxicité chimique et une toxicité radioactive.
L'uranium est un élément chimique radioactif présent à l'état naturel en quantité significative sur Terre. Il est essentiellement utilisé comme combustible dans les centrales nucléaires.
Il s'agit d'injecter dans le minerai, grâce à un conduit, des solutions alcalines, comme celles préparées à partir d'hydrogénocarbonate de sodium, ou bien des solutions acides. L'uranium est alors séparé du minerai dans le sous-sol, puis la solution obtenue est pompée jusqu'à la surface, où l'uranium est récupéré.
Au cours de cette année, les États-Unis ont occupé la première place du classement avec une consommation d'environ 19.000 tonnes d'uranium. L'uranium est un métal lourd présent dans de nombreuses roches et dans l'eau de mer.
La fission des atomes d'uranium produit de la chaleur, chaleur qui transforme alors de l'eau en vapeur et met en mouvement une turbine reliée à un alternateur qui produit de l'électricité.
Des mines étrangères d'extraction du minerai à l'enfouissement ou stockage des déchets radioactifs, l'uranium va être, à de nombreuses reprises, manipulé et transformé pour devenir le combustible nucléaire utilisé dans les centrales, puis se transformer en déchet.
Cette statistique montre la répartition de la production mondiale d'uranium en 2016 en tonnes, par pays. Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes.
Actuellement, l'équivalent en pétrole des ressources d'uranium est inférieur aux réserves de pétrole. Jusqu'en 2050. des réacteurs de pointe. Le tableau 4 montre à quel point le monde, en dehors des Etats- Unis, est tributaire de la mise au point de réacteurs surgénérateurs rapides à métal liquide.
Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable . Cela signifie que la production d'énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.
Le Niger est le principal pays producteur d'uranium en Afrique. Il occupe le troisième rang mondial des producteurs d'uranium, derrière le Canada et l'Australie.
L'uranium, une énergie décarbonée mais non renouvelable
L'énergie nucléaire est produite dans des centrales nucléaires qui utilisent l'uranium, un combustible considéré comme une énergie fissile.
Si le coût d'importation de l'uranium peut varier de 500M€ à 1Md€ par an, le nucléaire contribue globalement à l'amélioration de la balance commerciale en exportant chaque année 6Mds€ de biens et de services. D'autant que la France exporte plus de 10% de sa production électrique (2Mds€/an environ).
Le gigantesque gisement de Ghawar (à 300 kilomètres à l'est de Riyad en Arabie Saoudite) est découvert en 1948. Il demeure encore aujourd'hui le plus gros du monde, avec 16 milliards de tonnes de réserve. On y extrait 5 millions de barils par jour.
Concrètement, aujourd'hui, l'électricité nucléaire est parmi celles qui produisent le moins de CO2 sur l'ensemble de son cycle de vie. Évidemment, la construction (ou le démantèlement) d'une centrale nucléaire ou l'extraction de l'uranium émettent des gaz à effet de serre.