Les symptômes des infections utérines comprennent fréquemment une douleur dans le bas de l'abdomen ou du pelvis, de la fièvre (habituellement dans les 1 à 3 jours suivant l'accouchement), une pâleur, des frissons, une sensation générale de malaise ou d'inconfort, et souvent des céphalées et une perte de l'appétit.
En cas de formes sévères de salpingite, l'hospitalisation de la patiente est nécessaire afin de procéder à une administration par voie intraveineuse des antibiotiques, et si besoin, à une intervention chirurgicale par cœlioscopie (par exemple, en cas d'abcès).
La maladie pelvienne inflammatoire est une infection qui touche les organes reproducteurs féminins dits supérieurs (le col de l'utérus, l'utérus, les trompes de Fallope et les ovaires). La maladie pelvienne inflammatoire est habituellement transmise au cours de rapports sexuels avec un partenaire infecté.
La maladie inflammatoire pelvienne, ou MIP, est le terme utilisé pour l'infection généralisée de l'intérieur de l'utérus, des trompes de Fallope et des ovaires. Les symptômes de la MIP peuvent comprendre des pertes vaginales, une douleur pelvienne chronique et la fièvre.
La douleur à l'ovaire, aussi appelée douleur pelvienne, peut être ressentie en bas du ventre à droite, à gauche, ou encore des deux côtés. Cela peut se produire dans différents cas de figure, comme pendant les règles, ou après un rapport.
Une douleur aux ovaires est une douleur pelvienne. Autrement dit, elle se situe au niveau du petit bassin, à l'arrière de l'utérus. Typiquement, elle se manifeste par une sensation de brûlure ou de pincement au niveau du bas-ventre.
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
En effet, l'obstruction des trompes gêne le mouvement de l'ovule et des spermatozoïdes, ce qui complique la fécondation. Ainsi, le diagnostic repose généralement sur une hystérosalpingographie, autrement dit l'exploration radiographique de l'utérus et des trompes.
La cause peut être une vaginite infectieuse (infection à Gardenella, infection à trichomonas), une infection de l'utérus (endométrite, qui provoque alors des douleurs pelviennes médianes), ou enfin une infection des trompes (salpingite bactérienne à chlamydiae, gonocoque ou germes banaux). Il faut consulter.
Les douleurs au bas du ventre
Cela peut être dû à une appendicite, une péritonite, une cystite à des douleurs menstruelles chez la femme ou à une prostatite chez l'homme.
Salpingite : définition, causes et facteurs de risque. La salpingite est une infection des trompes qui relient l'utérus aux ovaires. Elle est due à une bactérie, le plus souvent transmise lors d'un rapport sexuel non protégé. C'est une maladie fréquente chez les femmes jeunes.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
La prise en charge médicale de la salpingite repose sur un traitement médicamenteux et un repos strict au lit. Une antibiothérapie est mise en place en fonction du germe pathogène responsable de l'infection. Des antalgiques, des antispasmodiques et des anti-inflammatoires peuvent également être utilisés selon les cas.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Au cours de leur vie, 5 à 7% des femmes développent un kyste ovarien, soit à l'ovaire droit, soit à l'ovaire gauche, parfois sur les deux côtés. S'ils sont le plus souvent bénins, ils peuvent cependant occasionner de vives douleurs dans le bas ventre, entre autres.
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
Une échographie pelvienne (par voie vaginale) fait maintenant partie du bilan systématique. Elle permet de manière simple et indolore d'examiner les ovaires et de détecter une éventuelle anomalie ovarienne (ovaires polykistiques par exemple).
Chez la femme, il est assez fréquent qu'une douleur aux ovaires se manifeste lors de la période d'ovulation (milieu du cycle). Ce moment incarne celui au cours duquel l'ovaire expulse l'ovule, ce qui peut engendrer des douleurs en général cycliques, puisqu'elles se manifestent à la même période chaque mois.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Il peut entraîner des troubles de la fertilité et de la pilosité (hirsutisme), ainsi que des complications métaboliques (diabète). A ce jour, il n'existe pas de traitement spécifique.